Mots-clés : aneroless
- Ce sujet contient 1,445 réponses, 17 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par bzo, le il y a 7 heures et 20 minutes.
-
AuteurArticles
-
30 mars 2021 à 8 h 58 min #40752bzoParticipant
aujourd’hui, cela n’a pas dérogé,
en me réveillant, j’ai fait quelques mouvements, quelques caresses
et j’ai tout de suite senti que le potentiomètre, était encore monté d’un cran,
avec l’abstinence qui se prolonge, cela devient vraiment, vraiment, vraiment… fou
le plaisir dans cette chairsans doute, avec l’accès, tellement sans restrictions que j’ai aux énergies en moi,
c’est une combinaison idéale, explosive, avec l’abstinence,
rien besoin de plus, à ce rythme, au moindre contact, je vais commencer à jouir, à orgasmer,
j’ai la sensation vraiment, de ne plus en être loinfascinant à vivre,
je me touche, je bouge un peu et c’est tout de suite tellement en roue libre,
c’est d’une intensité tellement cristalline, c’est à la fois tellement fin, détaillé et puissantah le printemps est là,
je sens que je vais en profiter dans ma chair comme encore jamais jusqu’ici30 mars 2021 à 19 h 40 min #40761bzoParticipantje me suis mis debout, pour l’instant, devant mon écran de travail,
est ouvert un logiciel de programmation, des lignes de codes défilent inlassablement,
j’attends la fin de l’opération, c’est interminablemais je n’en ai cure, je me balance, je m’en balance, je bouge les hanches,
je danse un peu, lentement, langoureusement, sur place,
fait monter des contractions, vient de temps à autre frotter mes bijoux de famille avec les cuisses,
je laisse les bras ballant le long de mon tronc, j’en ai juste envie ainsi pour l’instant,
que cela reste relativement sous contrôle, que cela ne parte pas trop en vrilleje surveille du coin de l’oeil, les lignes de code qui continuent de défiler,
il en aura assez avant moi,
je pourrais rester ainsi jusqu’à la fin des temps,
mon ordinateur tombera en poussière avant que je me sois lassé de mon petit jeu,
que je me sois lassé du miel produit par la complicité avec mon corpsle fait est qu’une fois je me mets en route,
n’importe quel geste, n’importe quel mouvement, éveillent des sensations en moi,
je me laisse aller, ne fais plus trop attention à rien, garde juste les yeux machinalement rivés sur l’écran,
laissant mon corps improviser au fil des secondes,
je sens tout mon intérieur comme une éponge s’imbibant de tout ce qui passe en moibon dieu que c’est délicieux, c’est tellement riche, tellement varié,
tellement arrivant comme naturellement, sans effort,
les contractions me font, pour l’instant, à chaque fois pivoter un peu sur moi-même,
comme si en montant en moi, elles me déséquilibraient sur mon axe,
j’adore ce petit mouvement de torsion,
il est comme enveloppé par de la chaleur soyeuse dans mes entrailles,
je me rends compte que je suis en fait en équilibre très instable,
tellement mon sens de l’orientation, de l’équilibre, ne sont plus opérationnels,
je pourrais tomber sur le côté, sans même m’en rendre compte avant que ce ne soit trop tardle code continue de défiler sur l’écran, les sensations, en moi,
frais et léger délice charnel au fil des instants, comme un ruisseau de montagne sous le soleil,
dans mon petit nid tout en lascivité et en volupté, je me sens comme un coq en pâte31 mars 2021 à 11 h 06 min #40776bzoParticipantquelle mutation, mes génitaux se sont transformés en soie,
en soie vibrante et chaude, du réveil au coucher, entre mes jambes,
cela me fait comme un petit nid douillet
où se sont installés tout un tas d’oisillons duveteux, qui frémissent, remuent, bougent de-ci, de-là,
agitent un peu leurs ailes naissantessi je prenais tout cela en photo,
vous ne verriez que l’habituel paquet de chair pendante, comme étirée,
recouverte de peau plissée, ridée, de couleur plus sombre, manque chronique de soleil,
hirsute, mal peigné, pendouillant mollement,
flasque présence entre mes cuisses,
comme si mon sexe tirait la gueule d’avoir été sorti du slip où il dormait tranquillementcela peut avoir un coup de sang, darder, pointer vers le ciel, soudainement,
prendre une allure redoutable de guerrier casqué
mais là, débonnaire, mou, recroquevillé, il semble comme drainé de toute vie,
comme si un vampire l’avait vidé de toute substance,
qu’il n’en restait plus qu’une coquille molle sans rien à l’intérieurque nenni, sur la photo, vous ne verrez jamais la soie frissonnante
qui est la réelle consistance de l’engin avec ses deux boules,
qui au moindre frôlement, à la moindre pression, se met à fondre lentement, à couler dense,
à se dissoudre, à se répandre, en vibrations chaudes, en tentacules ondoyantes
qui grandissent et vont s’insinuer partout, remontant, descendant dans toutes les directions,
trouvant la moindre particule de mon être, aussi reculée soit-elle,
et déposant une petite dose de nectar ineffable31 mars 2021 à 23 h 05 min #40781bzoParticipantce plaisir en mode yin,
même si pendant de longues minutes, je ne l’alimente qu’avec des ondes prostatiques,
sera totalement différent du plaisir prostatique lui-même,
tel que je l’ai déjà connu et tel qu’il est décrit par ici
par ceux qui le vivent ou qui commencent à le vivreil y a une face cachée à notre sexualité en nous comme il y a une face cachée à la lune,
elle va pouvoir croitre, s’épanouir, dans notre corps
si nous arrivons à la faire monter de nos ténèbres
et si nous lui donnons des ondes pour l’alimenter, n’importe quel type d’ondes
mais ce ne sera plus, ni du plaisir anal, ni plus du plaisir pénien et ni plus du plaisir prostatique
mais bien quelque chose de tout à fait différent,
provenant d’au de-là des frontières de notre identité sexuelle,
d’une zone cachée, difficilement accessible mais immense, sans fin que nous avons en nous,
à laquelle normalement on n’accède que par éclairs, plus ou moins accidentellement
mais qu’avec un patient travail sur soi-même,
on peut arriver à déployer en nous pendant des laps de temps bien plus longs
et la vivre dans l’entièreté de son corpselle peut prospérer dans notre chair,
pas seulement nous faire ressentir des sensations inédites, riches et variées
étrangères normalement à notre corps d’homme,
mais nous faire sentir aussi des formes que nous n’avons pas,
des seins arrondis sous nos doigts,
en bas, nous faire ressentir un vagin que nous avons pas, des hanches larges et souples que nous n’avons pas,
nous faire bouger comme nous ne bougeons pas normalementle plaisir en mode yin peut aussi être appelé le plaisir androgyne, à mes yeux,
dans notre bassin, le yin et le yang sont éveillés, s’entremêlent activement, forme le coeur vibrant de l’édifice
mais dans tout le reste du corps, c’est le yin qui domine, qui se déploie,
sa puissance bien plus grande, prévaut,
le yang n’est en fait qu’un bougie en quelque sorte
qui fournit les étincelles nécessaires pour fonctionner, au moteur à explosions douces qu’est le yin1 avril 2021 à 1 h 10 min #40782bzoParticipantj’ai compris désormais que si je veux revivre des orgasmes prostatiques, des super O
comme j’en ai vécu par le passé,
cela ne sert à rien d’essayer de reproduire techniquement ce que je faisais à l’époque
car cette manière que j’avais de pratiquer,
que j’ai fait progresser, que j’ai fait basculer peu peu vers le mode yinil n’y a pas de retour en arrière possible et de toutes façons, je n’y tiens absolument pas,
je suis très content avec ce que ma pratique est devenue,
juste parallèlement, j’aimerai revivre aussi des orgasmes prostatiques, des super O
et puis ces extases interminables avec ces sortes d’hallucinations splendides que je vivais dans ma chair
mais en mode yin, il n’y a pas moyen, même en fonctionnant qu’avec des ondes prostatiques,
comme je le décris juste au-dessusaussi, j’ai décidé quelque chose qui va en surprendre plus d’un,
enfin en supposant qu’il y en ait plus d’un qui lise mon fil, ce qui n’est pas du tout certain,
c’est de, pour retrouver une pratique prostatique, de m’y prendre tout à fait autrement,
par la voie la plus classique, celle avec laquelle , la plupart qui viennent par ici, s’y essaient,
je fais référence ici au traité d’Aneros, bien sûrvaut mieux tard que jamais, je ne sais pas si ici, je formule juste un voeux pieux,
à la façon des voeux de Nouvel An, on se jure qu’on va faire ceci ou cela
mais en tout cas, je vais essayer de m’y mettre un de ces jours,
on va voir ce que cela donne,
en tout cas, il me faut quelque chose qui soit radicalement en rupture avec ma façon de faire actuelle
où je pivote trop facilement, automatiquement même, en mode yin1 avril 2021 à 8 h 35 min #40783bzoParticipantsur la route de la soie,
l’interminable quête,
en route vers l’orient,
cheminement le long de routes tranquilles,
cheminement orageux le long de routes tranquillesaux portes d’une nouvelle journée ,
je suis mort, j’ai de l’ouate partout dans le cerveau,
me suis couché encore à 3h du mat,
je vais goûter à la soie, là-bas en bas,
comment elle se porte ce matin,
ah, elle a encore pris de la bouteille,
le crû s’est encore affiné,
je me rends compte après une brève dégustation,
cela présage des moments merveilleux
de complicité avec moi-même,
de complicité avec mon corps chérile chant de la soie,
le chant de la soie en route vers l’orient,
le chant de la communion intime,
le chant de vivre1 avril 2021 à 21 h 03 min #40789bzoParticipantma pratique, telle que je l’ai développée ces dernières années, bien mise au point désormais,
j’ai aussi maintenant une idée précise de ce que je peux en attendre
et de ce qu’elle ne peut pas m’apporter,
entre autres, j’ai compris que c’était une pratique définitivement de forme courte,
que son intensité ne dépendant nullement de la durée
et qu’il ne servait à rien d’essayer de prolonger ces micro-séance, plutôt de les démultiplier alorsse mettre au lit et essayer de continuer sur de plus longs délais, est possible, bien sûr
mais ce n’est pas ainsi qu’elle allait m’offrir le meilleur de ce qu’elle avait dans le ventre,
même en fait, ce n’est pas trop une pratique “de lit”, une pratique à l’horizontale,
non, elle est à pleine puissance quand je la mêle au fil de mon quotidien,
debout ou assis, dans des postures variées, occupé à diverses taches,
interrompre ce que je fais soudainement, pour 30 secondes, quelques minutes, une quinzaine éventuellement au maximum,
ainsi, c’est comme une brusque injection d’un concentré de sensations radicales,
comme d’un autre mondec’est soudainement chambouler complètement, de fond en comble, tout ce que je suis,
démolir toutes mes fondations, désenclaver tous mes équilibres, réduire en poussière toutes mes frontières,
supprimer toutes les règles liées à mon identité sexuelle
et vivre quelque chose de tellement exotique et extravagant que cela parait totalement étranger à mon être,
à la puissance et à la richesse, comme démultipliéesradicalement différent et pourtant, ce qui tellement doux et exquis à deviner,
aussi, en même temps, totalement nous,
elle nous appartient cette radicalité, cette étrangeté, ce yin dans nos ténèbres,
c’est encore et toujours, nous
qui fait, qu’à la naissance, nous aurions pu naître femme et non pas un homme,
tout le matériel pour cela, est resté en nous, remisé quelque part à la cavec’est là qu’elle m’offre le meilleur de ce qu’elle peut m’apporter,
me faisant connaitre ainsi pendant quelques instants un moi autre, radicalement autre,
un moi de l’autre sexe, quoi de plus radicalement différentet puis tout le reste aussi, que j’ai déjà décrit maintes fois,
la sensation tellement puissante, tellement riche, de complicité et de communion avec son corps,
la sensation de se faire l’amour, tellement vécue dans sa chair,
et aussi, dans notre bassin, sentir le yin et le yang s’entremêlant, vibrant ensemble
sensation d’unité, sensation de complétude, sensation de former tellement un tout,
d’être uni, d’être réuni à quelque chose d’obscure et de mystérieux en soi,
sensation sublime aussi de l’androgynie,
comme un cercle parfait qui s’est formé dans l’instant, dans l’instant qui défile, avec ce que nous vivons,
tout le spectre possible de la sensation, semble làalors que si je prolonge une séance, il y a une espèce de dilution
qui semble inéluctable
qui se produit au fur et à mesure que le temps passe,
sur un laps de temps de moins d’une minute à plusieurs minutes, maximum 15, disons,
cela reste d’une concentration totale, absolue, sans concessions,
l’impression de s’injecter de la sensation pure, concentrée à 100%,
montant du plus profond de soi, sans aucune altération, sans aucune dégradationnon, ayant établi ce bilan,
c’est décidé, je ne vais plus forcer, d’essayer d’en obtenir des moments qu’elle ne peut pas m’apporter
plutôt au lit, sur de plus longs délais, je vais tenter ma chance, moi aussi, avec le Traité d’Aneros,
pour essayer de retrouver une pratique de massage prostatique
avec son concert de délices orgasmiques en tout genre que j’ai déjà bien connus
et que j’ai aussi envie de revivre en parallèle,
ce serait un parfait complément à ma pratique actuelle1 avril 2021 à 22 h 49 min #40790bzoParticipantvoilà, j’ai téléchargé le Traité d’Aneros, c’est bien le premier pas,
il va falloir que je sorte aussi un Helix,
je dois avoir cela encore quelque part dans une de mes boîtes à chaussures,
je m’en suis d’ailleurs quasi jamais servi2 avril 2021 à 8 h 19 min #40794bzoParticipantvivre le yin dans ce corps, le faire résonner sexuellement un peu dans ma chair,
cela me suffit, le moment est réussi, sublimement réussi, mêmec’est vivre une version inédite, une version différente, de soi-même
qu’on a montée de bric et de broc oubliés, trouvés au fin fond de la cave,
montés un peu n’importe comment, sans plans, sans aucune idée du quoi et du comment
et puis un jour, miracle, tout cela s’est mis à fonctionner,
de mieux en mieux même, au fil des jours,
jusqu’à devenir cette mécanique bien huilée, splendidement puissante, démarrant au quart de tour
et exprimant toute la richesse et les nuances possible de son programme initialoh oui, juste vivre quelques instants comme cela,
c’est comme faire fonctionner son corps dans une langue étrangère,
dans laquelle on a appris à se débrouiller de mieux en mieux,
l’instant devient miraculeux parce que c’est à la fois nous et pas nous,
l’instant devient miraculeux parce que cela fonctionne jusqu’au plus profond de son être,
que cela vit, que cela s’émeut, que cela bouge, que cela s’excite,
que cela s’excite même de plus en plus, que cela jouit,
oh oui comme cela jouit, cela jouit interminablement, de toutes parts, de partoutle monde entier semble s’être donné rendez-vous dans ce corps, pour jouir,
les chutes du Niagara tout particulièrement
mais à l’envers, vers le hautlouée soit la versatilité sublime de ce corps,
sa ductilité exemplaire, ses ressources infinies,
louée soit sa capacité de vivre toujours plus l’incandescence de l’instant2 avril 2021 à 23 h 44 min #40799bzoParticipantje suis mort de fatigue,
trop de nuits où je me suis couché vers 03h du matin,
là je suis drainé, mon cerveau s’enfonce dans la mélasse, j’ai du mal à me retenir,
je laisse un peu mes cuisses jouer avec mes parties,
toujours agréable, toute cette volupté dans le bassin
mais c’est sans passion particulière, je sais que je n’arriverais à rien d’exceptionnel,
je manque trop d’énergie vitale ainsije reste tout de même à jouer avec mes cuisses et à faire quelques contractions,
toujours bon à prendre,
j’attends mon thé, je vais le boire et sans doute plus trop tarderdemain au réveil,
je sentirai à nouveau que grâce à cette abstinence qui se prolonge de plus en plus,
le yin est encore plus puissant en moi, a encore plus de pouvoirs,
que la féerie m’envahisse, des frissons plein mon être,
ô mon tapis volant, je te mets au parking pour cette nuit,
attends-moi bien sagement, demain nous reprendrons les débatsma chair, ma chair, ô chair bien aimée, ô chair emplie de sortilèges,
nous nous promènerons encore au bord de l’océan, goûterons sans limites au ciel bleu,
goûterons au soleil,
que les vagues partent faire leur long voyage, sans retour,
s’éteindre de l’autre côté de la terre,
nous resteront en arrière à écouter leur chant lointain3 avril 2021 à 9 h 16 min #40802bzoParticipantce matin, sous la couverture, en commençant à m’étirer au réveil,
commençant aussi à me caresser un peu partout, lentement, méticuleusement,
frottant aussi mes cuisses contre mes bijoux de famille
et enfin , faisant remonter à un rythme régulier, des contractions,
bref toute ma délicieuse petite machinerie qui se mettait en route,
je me suis fait une réflexion
mais je suis installé, immergé, dans un sexec’est la première impression que j’ai eu ce matin
tandis que j’étais envahi de toutes part de sensations ineffables,
ça venait tellement de partout, cela m’envahissait tellement de toutes parts,
que je me suis dit, je suis plongé dans un sexe qui me baigne dans ses informations délicieusesje barbote là-dedans, oh oui comme c’est bon de barboter là-dedans,
j’écris, je barbote là-dedans
mais ce n’est qu’une image, la vérité, la métaphore serait plus exacte, si j’écrivais,
je barbote dans moi-même qui suit devenu un sexe jusqu’à dans la moindre de mes fibres,
jusqu’au plus profond de mon être
et mon intellect, lui, lui, il n’existe plus pour l’instant, il est bâillonné dans un coin, il ne bouge plus,
je pense avec tout mon corps, toute ma tête , aussi quelque part
mais sans cette part habituellement qui me sert à réfléchir,
sans cette cellule dans laquelle je suis habituellement enfermé
je suis partout pour l’instant dans mon corps, je sens avec lui, je m’émeus avec lui, je bouge avec lui,
comme en direct dans ma chair, en live absolu, je vis l’instant avec lui, suis dans lui partout
et je réfléchis l’action avec tout mon être au fur et à mesure que je sens ce qui se passe,
mené par les sensations, “sensations driven”, je me bouge, mon corps se bouge, moi fondu dedans,
unité parfaite dans l’instant, vibrant de toutes parts, percevant de toutes parts
et cela continue tandis que j’écris ce texte, le moindre mouvement, le moindre contact,
même juste écrire ce texte, bouger ma main, crée des sensations en moi,
cela vibre de tous les côtés, constamment en moi pour l’instantje ne me sens aucunement dépassé, c’est voulu, c’est consentant, j’ai ouvert en grand les digues,
je peux les refermer à tout moment mais pourquoi faire?
je suis tout seul à la maison, que la fête continue, que la fête soit envahissante,
que la fête m’engloutisse,
qu’elle me roule de tous les côtés, qu’elle me dérègle, qu’elle me chamboule de fond en comble,
je me fais l’amour, je me sens me pénétrer de tous les côtés,
je me sens frotté de partout, envahi tellement délicieusement, c’est tellement fort, tellement irrésistible,
ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, oui, oui, oui, oui, oui, oui,
voilà ce que j’appelle une bonne façon de commencer sa journée3 avril 2021 à 9 h 42 min #40803bzoParticipanthé hé, j’ai ouvert le PDF du Traité d’Aneros,
je vais le parcourir tout le long de la journée, je vais y grapiller des mots, des phrases,
essayer d’un peu expérimenter au lit en ce sens, ce soir,
une popup immédiatement apparait en bas à droite de mon écran
qui dit Profil Travail, Nous vous protégeons pendant que vous travaillez, nous optimisons les ressources,
c’est Bitdefender qui fait cela,
merci Bitdefender d’optimiser les ressources de ma machine pendant que je travaille à la lecture du Traitéquel nom, BitDefender, il me va bien,
ProstateDefender aurait été encore mieux, cependant4 avril 2021 à 10 h 03 min #40805bzoParticipanthum…
toujours pas fait ma première séance où je m’y essaie façon Traité d’Aneros,
je l’ai programmée pour ce soir,
je vais déjà sortir un Vice de sa boîte, c’est celui avec lequel j’ai envie de m’y lancer,
toujours été mon préféré de la gamme Anerosj’y vais d’ailleurs y aller directement,
le déposer sur mon lit bien en évidence, comme cela je n’oublie pas,
il me fera de l’oeil à chaque fois que je passerai à côté du lit,
pense-bête,
pense-prostate, pense-plaisir4 avril 2021 à 11 h 29 min #40807bzoParticipantj’ai une brusque envie, une bouffée de désir à laquelle je ne peux résister
et d’ailleurs à laquelle, je n’ai aucune envie de résister,
je me précipite vers le lit, me débarrasse de mon peignoir en marchant avec hâte,
je plonge vers les draps, quelque chose a craqué fort, j’espère que rien ne s’est casséje commence à me travailler frénétiquement, des caresses sur tout le corps,
j’ondule comme une anguille, je suis en mode liane lascive sans retenue,
un doigt ou deux viennent régulièrement s’égarer derrière dans mon petit troutrou d’amour
glissant encore bien comme il faut, juste comme il faut, en fait,
de la pommade que je mets chaque soir dans l’anus avant de m’endormir
et puis de fortes contractions,
s’emmêlant à des pressions et des frottements de mes cuisses sur mes partiesoh comme je suis en chaleur,
je me sens un bête en rut, fou de désir, avide de pénétrer, avide de se sentir pénétrer ,
avide de sentir la pénétration par les deux bouts,
sans chichi, sans fioriture, je me laboure,
oh comme cela baise au creux de mes reins, tout est en fusion là en bas,
mon petit noyau en action dans mes entrailles, deux sexes, ils bougent à l’unisson,
ils sont collés ensemble, pas moyen de les séparer, ils sont uniset puis dans tout le reste de mon corps, de tout mon être en fait,
le yin s’est déployé, oh comme il s’est déployé, c’est sublime à vivre,
on se sent comme un sapin de Noël immense, qui monte jusqu’aux cieux,
ça clignote, ça brille de tous les côtés
je danse, je ris comme un fou, tout mon corps chante,
rien de plus extraordinaire à vivre
que cet épanouissement dans l’instant d’une chair incandescenteje continue un bon quart d’heure, retourne vers l’ordinateur pour écrire ce texte
mais je m’interromps sans cesse pour retourner vers le lit
et continuer,
à un moment donné, j’ai eu un orgasme de deux bonnes minutes avec un doigt enfoncé dans mon séant,
j’avais l’impression que ce doigt était la seule chose fixe en moi,
que tout le reste se gondolait, sursautait, tournoyait autour,
j’étais traversé de soubresauts tellement puissants que je faisais des sauts de kangourou dans le lit
mais je parvenais à maintenir mon doigt en place,
il était comme l’hélice d’un hors-bord qui me servait à avancer dans le cielaprès ce long orgasme, c’était plus calme,
je continuais tranquillement, mon corps me disait qu’il est temps de vidanger,
que l’abstinence a assez duré
mais le sperme n’est pas monté finalement,
bah il montera quand il en aura envie, je ne fais plus attention,
j’ai décidé de laisser faireça va être compliqué ce soir, pour une séance exploration Traité d’Aneros, enfin on verra bien
4 avril 2021 à 13 h 32 min #40811bzoParticipantj’avais tout faux dans mon journal, encore, depuis quelques jours
comme régulièrement, très régulièrement, même, pourrais-je ajouter
mais c’est un fil, de mon exploration sexuelle en solitaire que je tiens,
de mon expérimentation tous azimuts avec ce qu’il comporte d’élans enthousiastes parfois trompeurs,
j’essaie de suivre mon évolution avec honnêteté,
d’où de multiples contradictions et bêtises au fil des joursen l’occurrence, il y a quelques jours, j’affirmais que ma manière de pratiquer,
était surtout adaptée à la forme courte, 15 minutes grand grand maximum et pas adaptée pour les séances au lit,
j’avais tout faux,
hier soir, j’ai fait une longue séance couchée au pieu
avec la même technique que j’utilise pour mes micro-séances
et qui s’est terminée d’ailleurs, après une heure, par une interminable éjaculationje crois, en fait inconsciemment que je me retenais de faire des séances au lit
car je savais que si j’en faisais une, cela se terminerait par une petite éjection laiteuse
ma pratique étant mixte, mélangeant les ondes génitales et prostatiques, ainsi qu’anales de temps à autre,
au long cours, cela peut se terminer comme cela si je ne l’ai plus lâché mon coup depuis quelques jourscette histoire d’abstinence, je l’ai louée ces derniers temps dans mon fil,
à quel point tout s’exacerbait, à quel point on était constamment en surrégime,
c’est vrai, c’est tout à fait vrai
mais là, ce matin, j’étais excité comme une puce et le suis toujours d’ailleurs,
au point que je crois que je ne vais pas du tout sortir ce dimanche
et passer ma journée à me procurer du plaisir, à me sentir envahi par la volupté, à jouir, à avoir des orgasmes,
partout, au lit, par terre, contre ma table, sur ma table, sous ma table,
sur mon siège de bureau, à la cuisine, à la salle de bainla différence juste peut-être, c’est que c’est plus facile quand on est abstinent,
c’est immédiatement très très intense, la sensation semble être là directement à 200%
alors que là, ce matin, cela a commencé plus doucement malgré que j’étais excité comme une puce,
au premier contact de mes mains, les sensations générées semblaient comme un peu estompées, léthargiques,
manquant de finesse, de puissance,
à ce moment, cela ne pouvait pas rater,
mon intellect s’en ait mêlé et m’a susurré:
“ah quoi bon, tu as éjaculé hier soir, il va te falloir quelques jours avant de retrouver des bonnes sensations”mais heureusement, durant les séances,
je n’ai plus l’habitude d’écouter les voix dans ma tête depuis longtemps
et j’ai continué comme si de rien n’était
et les sensations sont montées en puissance, finesse et nuances, rapidement,
en quelques minutes, tout était là, sans aucun altération,
ma mécanique tournait à 100% et les vagues passaient en moi comme habituellementje vais donc revenir à un système que j’avais déjà pratiqué par le passé
et qui me semble vraiment le plus adapté à ma façon mixte de pratiquer où je mélange ondes prostatiques, anales et génitales,
à savoir, ne pas me retenir de faire des séances au lit, surtout ne plus chercher à ne pas éjaculer
et laisser le corps décider quand il en sent le besoin ou pasne provoquant pas de désir artificiel, forcé, en moi, ne matant aucune pornographie,
il y a comme un cycle du désir montant naturellement en puissance qui peut s’installer
où le corps se vidange quand il estime qu’il est temps de le faire,
les sensations ainsi passent comme par des saisons
suivant qu’il y a eu quelques jours d’abstinence décidées par le corps ou pas,
elles vont évoluer, s’exacerber, devenir plus explosives,
évoluer comme des vins maturant, acquérir certains caractéristiques le long du cycle4 avril 2021 à 17 h 21 min #40820bzoParticipantj’ai quand même été me promener un peu,
un jour sans sérieusement me dérouiller les jambes,
je me sens mal à l’aise en fin de journée, il m’aura manqué quelque chose
c’est inscrit dans mon ADN, la marcheavec tout le sexe que j’ai eu ce matin, tous ces divins moments,
rarement je me suis senti aussi détendu, aussi serein que dans cette petite promenade
que j’ai terminée il y a quelques minutesje sentais ma chair rassasiée,
toutes mes cellules semblaient encore porter des traces de la volupté et de la jouissance de ce matin,
mon esprit d’habitude , plutôt sur le qui vive, ne pouvait faire autrement que de se mettre au diapason de mon corps
et c’est totalement calme, que j’admirais l’architecture des bâtiments,
buvait tout des yeux,
allait faire un tour du côté du canal, il y avait du soleil, cela grouillait de monde,
comme c’était bon, comme il faisait bon vivre ces instants, juste être là,
avec cette chair plein de vie qui me murmurait sa complicité quelque part dans les profondeurs
et transpirait de bien-être contagieux5 avril 2021 à 0 h 23 min #40821bzoParticipantma pratique a tellement évoluée en moins de 24h,
elle s’est fortement rééquilibrée,
il y a certaines choses que je forçais, je suis rendu compted’abord, cette abstinence, peut-être elle a un plus fort bénéfice au long cours,
dans une pratique purement prostatique, peut-être
mais la mienne, mixte, ondes génitales, anales et prostatiques,
le bénéfice que j’en tire d’être constamment en surrégime, avec des sensations exacerbées,
ne compense pas le fait que je n’allais plus trop au lit
car je savais quelque part que si je me laissais aller avec toutes les semaines d’abstinence derrière moi,
il y aurait une éjaculation forcément à un moment donné
et c’est ce qui s’est passé d’ailleurs hier vers la fin de ma séance d’une bonne heureaussi, depuis bien plus longtemps encore, j’essayais de favoriser les ondes prostatiques plutôt,
sans doute dans l’espoir de pouvoir injecter des orgasmes prostatiques aussi dans ma pratique
mais c’est une illusion , j’ai réalisé, en mode yin,
je n’obtiendrais jamais les orgasmes et les super O que j’ai connu par le passé
quand j’avais une pratique exclusivement prostatique avec masseur,
cependant j’ai continué à forcer jusqu’à hier au lit
où j’ai juste tout laisser aller sans retenue
et là, l’équilibre des ondes a changé, est retourné largement en faveur des ondes génitalesle fait est et maintenant je l’accepte,
c’est que dans ma pratique, les ondes prostatiques sont là en support des ondes génitales
et c’est bien ainsi, je suis dorénavant entièrement content ainsi
car j’ai pu vivre depuis hier soir, à quel point c’est mieux ainsi,
à quel point ainsi, je peux encore plus décoller sur les ailes de la volupté,
jouir inlassablement encore plus
et puis prendre mon temps, rester plus d’un quart, une heure si je veux, deuxpour ce qui est de retrouver les orgasmes prostatiques et les super O,
je ne renonce pas, je vais commencer quelque chose de nouveau en parallèle,
je ne sais vraiment pas encore comment, peut-être me baser sur le Traité, peut-être pas,
je ne sais pas encore,
tout ce que je sais, c’est que je veux avoir une seconde pratique
qui viendra compléter celle-ci
et je réussirai, je vais bien prendre mon temps pour élaborer quelque chose qui tienne la route5 avril 2021 à 9 h 43 min #40823bzoParticipanthier, c’était mon premier jour après que le soir d’avant, il y ait eu une éjaculation,
si je devais qualifier le niveau des sensations qui ont été générées hier,
je dirai que c’était du 10/10hier, il n’y a pas eu d’éjaculation, aujourd’hui au réveil,
j’ai eu mes habituels petits moments d’intimité voluptueuse sous la couverture,
j’ai directement senti que c’était monté déjà d’un cran par rapport à hier,
c’est du 11/10
et sans doute demain, ce sera du 12/10 et ainsi de suite,
c’est cela le surrégime, les sensations qui devient exacerbées
parce qu’il y a cette forme d’abstinence, le fait en tout cas, qu’on n’éjacule pas, que les énergies s’accumulentmais cette fois-ci, je laisse faire, je ne vais plus retenir, si mon corps aura envie d’aller jusqu’à l’éjaculation,
cela arrivera, je dégusterais l’instant comme il le mérite,
avant cela, je sais que pour arriver à cet moment paroxystique,
il m’aura fait voir de toutes les couleurs, du technicolor sur grand écranse laisser mener par son corps, j’ai bien observé ce matin ce que cela veut dire,
imaginons-nous marcher, en forêt, par exemple,
le chemin devant nous, est facile, bien plat, pas de bosses,
on avance sans faire attention à nos pas, on délègue à son corps
le soin de gérer les jambes, d’enchaîner les foulées
mais si le terrain devient plus difficile, des trous, des bosses, des branchages tombés,
ou que l’on quitte le chemin forestier pour s’engager parmi les arbres,
là directement notre intellect se mobilise, prend la relève, s’empare des commandesmécanisme bien huilé, parfaitement coordonné, on s’en rend même pas compte,
vous faites désormais attention à chacun de vos pas,
pour ne pas vous casser la figure, pour ne pas tomber, vous fouler la cheville,
vous ne penser plus à autre chose, vous ne rêvassez plus,
vous vous concentrez sur vos jambes, sur les pas avec ceux-ci pour avancereh bien, ce à quoi vous devez arriver,
enfin du moins dans la façon dont je pratique, c’est comme cela que cela se passe,
c’est que ce soit votre corps qui mène le plus possible les débats
comme si vous étiez sur un chemin sans obstacle, sans difficulté aucune
sauf qu’ici vous n’allez pas rêvasser, penser à autre chose tandis que vous avancez,
vous vous donnez juste l’occasion ainsi de transformer votre esprit en une éponge,
prête à s’imbiber de la moindre sensation qui monte
et de la vivre comme si vous baignez dedans, entièrement immergé dedansle corps doit mener donc les débats, le mécanisme est là en nous, pour lui passer les commandes,
il est exactement le même que celui qui va s’opérer dans l’exemple que je décris au-dessus,
il est le même, si vous vous levez de votre lit et que vous commencez à avancer,
qui va aussi s’enclencher pour laisser à votre corps tout seul le soin
de vous mener d’un point X de votre chambre à un point Y,
vous ne serez pas là, concentré sur vos jambes à tout moment à vérifier l’exécution de chacun de vos pas,
peut-être les premiers car vous venez de vous lever et que vous êtes encore un peu en déséquilibrenous menons les débats avec nos pensées, avec notre intellect mobilisé à 100%
parce que c’est du terrain qui ne nous est pas familier, le massage prostatique ou tout autre façon de pratiquer,
c’est comme si vous sortiez du sentier dans la forêt
et vous retrouviez sur le tapis de feuilles et de branches mortes
à devoir faire attention à chaque pas pour ne pas risquer de tomber ou de vous fouler la cheville,
c’est une sorte d’automatisme devant l’inhabituel, devant l’inconnu
de faire de cette façon aussi quand on est couché dans un lit et qu’on essaie d’éveiller ses sensationsmais c’est un mauvais automatisme qu’on peut facilement cesser si on s’en rend compte
et qu’on se donne les moyens de le faire, c’est juste une question d’habitude,
ce mécanisme qui permettrait au corps de prendre les commandes, est là,
il est splendidement huilé, exercé des milliers de fois tout le long de la journée,
il pourrait s’enclencher en un instant, il suffirait qu’en vous,
vous laissiez faire, vous acceptiez de ne plus avoir la main sur l’action avec votre tête
de la même manière que quand vous marchez en rue,
vous ne pensez plus à surveiller vos jambes à chaque instant,
c’est un simple lâche prise,
une acceptation humble et confiante en les capacités de notre corps à faire mieux que nous,
même dans une situation où les automatismes ne semblent pas être là
qui pourraient prendre le relaique va-t-il se passer, comment mes mains vont-elles continuer sans moi pour les diriger?
comment mon action sur le masseur va-t-il se faire tout seul?
accepter humblement que notre corps peut se passer de nous, même devant de l’inconnu,
dans les moments de grand danger, c’est le corps qui nous sauve la plupart du temps,
l’esprit est trop lent, il analyse, il y a des moments où il faut laisser parler l’instincteh bien ici c’est la même chose, il est temps de laisser parler l’instinct
et cela se passera cent fois, cent mille fois mieux,
car votre corps saura toujours infiniment mieux que vous comment mener l’action durant la séance,
comment allumer les sensations, comment les entretenir, comment les magnifier, comment les mener à l’incandescence
il saura toujours infiniment mieux le faire que vous pourrez le faire avec votre intellect, vos penséesle corps qui mène l’action, ce sont des faits et des gestes qui sont “sensation driven”,
être mené par ses sensations, pourrait-on dire,
cela veut qu’au fur et à mesure que les sensations naissent,
votre corps va adapter quasi instantanément en fonction du ressenti,
la chorégraphie du mouvement, des gestes, des caresses, des contractions,
enfin de tout ce qui se passe durant la séanceêtre “sensation driven”, c’est une merveille, c’est un miracle, déjà en soi, à vivre
c’est tout de suite la sensation d’être en contact direct avec son corps,
être totalement avec lui dans l’espace et le temps,
vivre en direct tout ce qui se passe avec son corps, ne plus être dans cette petite cellule dans notre tête
où l’on est habituellement et d’où l’on dirige la manoeuvre,
c’est directement cette sensation de complicité, de communion, merveilleuse
enfin bref, c’est pour moi, une des choses les plus importantes de la pratique à comprendre,
voire la plus importantejoyeuses Pâques, beaucoup d’oeufs de toutes les couleurs, dans votre chair
5 avril 2021 à 12 h 02 min #40830bzoParticipantsuis retourné au lit, pour une petite séance pour clore la matinée, une bonne heure,
comme c’était à tout instant, délicieux,
une joyeuse ronde entre mon sexe, ma prostate et moi,
nous tournions, tournions, tournions et encore tournions,
quel étourdissement sublime, quelle farandole divinemes cuisses venaient jouer allègrement avec mes parties,
cela me faisait constamment comme un nuage de volupté dans mes entrailles
que le vent dispersait aux quatre coins de l’horizon de mon corpsà un moment donné, l’excitation est monté très fort,
des chevaux au galop, se rapprochaient dans ma chair,
j’ai cru que l’éjaculation était toute proche,
ce stade superbe mais qui ne dure que quelques instants où vous avez comme la sensation
que le sperme est en train de monter dans votre verge jusqu’avant de sortir par jets intermittents,
la partie la plus délicieuse de l’orgasme finalement,
vous sentez déjà l’explosion en vous bien qu’elle ne soit pas encore réellement en train de se passereh bien je suis resté ainsi une bonne demi heure, en état pré-orgasmique avancé,
le délire complet,
avant que finalement le liquide laiteux ne se décide à quitter son nid,
le moment fut court , une trentaine de secondes mais mémorable,
j’ai commencé à être tellement secoué, je crois bien que je n’ai jamais été autant secoué de ma vie,
c’est tout d’un coup comme si la terre m’avait englouti,
que je me sois retrouvé au beau milieu du noyau terrestre en fusion
et que celui-ci tournoyait à grande vitesse comme une machine à laver en phase d’essorage à 1400 tours/minuteenfin, j’en suis sorti en un morceau, tout a retrouvé sa place, comme par miracle,
j’étais juste exténué, éberlué, incapable de bouger pendant un long moment8 avril 2021 à 8 h 48 min #40863bzoParticipantplus rien dans mon fil depuis trois jours,
suis-je dans un creux de vague? pire, ai-je arrêté?
que nenni, my friend, juste je me sens moins la fibre bavarde actuellementsinon tout roule divinement, toujours plus divinement, en fait,
je suis toujours avec ma pratique, ondes mixtes en mode yin, bien au point, aucune tentative en prostatique pure,
j’adore trop avec, cette manière toujours plus fluide de mêler à mes faits et gestes du quotidien,
mon désir, mon plaisirc’est un enchantement, une sorcellerie toute particulière,
de commencer un geste tout à fait banal pour sortir le pain de sa boîte, par exemple
et puis de le dévier un peu,
d’instantanément vivre le chant dans tout son corps,
quelques secondes à peine mais tellement intenses, tellement richesje me sens coordonné à la réalité avec mon désir,
mon désir est comme une clef qui ouvre des portes secrètes,
la complicité, la communion, avec mon corps, aussi plus forte que jamais
et puis je sens le yin et le yang, tellement puissamment en moi,
c’est indescriptiblement délicieux, de les sentir à ce point dans son bassin,
de les sentir s’unir, s’enflammer ensembleen plus désormais, je peux aussi pratiquer avec au lit,
cela se termine certes toujours par une éjaculation tous les trois, quatre , jours
mais pas grave, ce n’est plus un problème,
quelques heures après, tout est déjà là à nouveau, prêt à vibrer en moi, magnifiquement -
AuteurArticles
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.