#41080
bzo
Participant

parfois, je reste pendant de longues minutes
juste à malaxer entre mes cuisses, mes bijoux de famille,
de gauche à droite et de droite à gauche,
je pétris la bonne pâte

cela dégouline de tous les côtés en moi,
de la chaleur soyeuse, en filaments de plus en plus nombreux,
je presse, je presse, doucement, mécaniquement
et je ferme les yeux
et je déguste

de temps à autre, je laisse une main prendre contact avec ma poitrine
pour aller caresser un sein,
ma paume s’en saisit, le serre un peu,
commence à frotter la pointe dans tous les directions

je me cambre, je serre les fesses, je rejette la tête bien en arrière,
comme c’est bon de sentir cette chair s’enflammer de tous les côtés,
la caresse intérieure est divine, tout mon être semble en bénéficier, pas une cellule qui est oubliée,
oh oui, voilà bien, le seul plaisir qu’il me faut pour le moment,
ces flots de volupté qui m’inondent jusqu’au fond de l’âme,
fondant ma chair en un océan soyeux