#41091
bzo
Participant

la nuit a encore été chaude,
j’arrive à me lâcher d’une façon tellement intégrale durant ces très courtes périodes de temps
où je me réveille pendant mon sommeil,
cela ne dure que quelques secondes
mais je suis emporté tellement loin par le désir

c’est une sorte de danse tourbillonnante, le rêve semble même ne pas s’interrompre,
juste qu’il s’emplit de volupté, de sensualité soudainement,
que mon corps s’active, est incandescent, que je gémis, que dis-je, que mes entrailles chantent
mais je reste comme un pied dans le rêve

mes mains vont et viennent sur mon torse, mes cuisses, mes seins, j’ondule à l’horizontale sur le matelas,
liane lascive ivre, ma chair brûlante de désir, instantanément en roue libre,
mon cerveau encore pas tout à fait là, pas du tout même, complètement dans les vaps,
c’est sans doute l’explication, mon cerveau est encore passablement déconnecté, ne manifestant aucune résistance,
la voie est libre, sans le moindre obstacle pour le galop,
le mustang peut accélérer, se lâcher sans arrière-pensée,
aucune réalité autour de moi, juste l’obscurité et le contact du drap, du matelas

mon corps galope, comme il galope, je m’imbibe de tout cela, c’est divin,
la volupté est partout, je barbote dedans des pieds à la tête,
quelle façon sublime de passer les quelques instants de ce vague réveil,
déjà je replonge dans mon rêve, emportant avec moi, partout des traces de plaisir,
m’attendent les personnages de mon rêve qui se sont figés en m’attendant,
ils me voient revenir, ils sourient d’un air complice,
ils voient sur moi partout les traces des quelques moments sexuels que je viens de passer,
là tout se remet en route, le rêve peut continuer,
Indiana Jones sous lsd, c’est reparti,
comme les vibrations sont bonnes, encore meilleures après ces quelques moments de détente sexuelle délicieuse
où le mode yin s’est emparé si complètement de moi,
a chanté si merveilleusement en moi