#41313
bzo
Participant

arf, je n’ai pas pu terminer d’éditer le précédent texte,
voilà:

hier dans la nuit, juste avant de m’endormir,
je me suis décidé à me masturber à l’ancienne,
la bonne vielle méthode manuelle, à la force du poignet

aucune envie spéciale de le faire,
je venais juste d’éjaculer dans le cours de ma pratique en mode yin, quelques heures plus tôt,
le texte que j’ai écrit juste au-dessus de celui-ci, le relate d’ailleurs,
juste une soudaine curiosité,
cela faisait des années que je ne l’avais plus fait,
un plaisir pénien en mode yang, bien basique

donc le projet aussitôt conçu dans ma tête, aussitôt mis en pratique,
je me saisis de l’engin, du petit bout bien mou, bien flasque
qui pendouillait placidement, qui ne s’attendait certainement pas à cela,
depuis le temps que je l’avais embarqué dans des aventures de bien d’autres types,
je le cajolais, je le pressais jusqu’à ce qu’il prenne de la consistance,
suffisamment pour commencer des mouvement de va et vient dessus,
là, j’alternais, tantôt des petits mouvements circulaires, rien qu’autour du gland,
tantôt toute la hampe, du va et vient, accélérant, ralentissant, pressant un peu, etc.
jusqu’à ce que le plaisir devienne de plus en plus fort
et qu’enfin, qu’arriva ce qui devait arriver

j’ai obtenu une belle intensité, ma foi, rien à dire, c’était bon,
mais qu’est-ce que c’était horriblement court,
c’est plus frustrant qu’autre chose,
quand on a déjà connu d’autres façons d’obtenir de bons moments
qui font durer, varier, les sensations

il faut vraiment ne pas être au courant
et à l’ère de l’internet, ce n’est plus vraiment une excuse pour le mâle occidental moyen,
sans doute dans d’autres régions du monde, avec toutes les limitations,
pauvreté extrême, interdits religieux, etc, c’est autre chose

je n’évoquerais même pas le plaisir de type anal ou prostatique
car là, on tombe directement sur un tabou encore bien présent, le genre “hé, je ne suis pas un pédé, moi!”
mais même en restant dans du plaisir pénien en mode yang,
on a toutes sortes de pratiques qui permettent d’obtenir déjà quelque chose de plus élaboré, de plus riche,
qui dure bien plus longtemps,
je pense à l’électrostimulation, par exemple ou bien, encore mieux, aux pratiques d’edging genre Mantak Chia

il s’agit juste faire preuve de curiosité et d’audace,
à partir du moment où l’on n’a pas accès au sexe avec partenaire,
pour s’offrir en solitaire un plaisir plus élaboré, plus satisfaisant, plus prolongé,
plutôt que ces quelques secondes à se secouer le prunier face à des images pornographiques sur internet
ou même juste aux toilettes, sans rien

une éducation sexuelle réactualisée,
qui informe les gens de l’existence de ces pratiques, leur transmet l’idée qu’il n’y a rien de mal à cela,
que c’est même une excellente chose de vouloir s’offrir du bon temps avec soi-même, de manière plus organisée, plus gratifiante,
serait vraiment une bonne idée

mais cela ne se fera sans doute jamais
car a-t-on vraiment besoin de gens qui prennent soin d’eux-mêmes,
de leur satisfaction sexuelle, qu’elle soit un peu plus épanouissante, plus riche?
comme dans d’autres domaines, dans nos sociétés d’exploitation de l’homme par l’homme,
la réponse est non, mille fois, non

l’homme qui se vide les couilles en quelques secondes pour se soulager, suffit amplement,
un homme qui commence à se poser des questions, qui prend soin de lui-même,
qui pratique tout un artisanat, un art même pour trouver toutes sortes de satisfactions,
qui se cultive, qui lit des livres,
ne doit pas devenir une généralité, la norme mais rester une exception
car cela fait des gens moins corvéable, moins rentable,
des gens qui se remettent en question, qui se posent des questions, attendent des réponses,
qui acquièrent de la culture, de la lucidité, de la sensibilité,
qui deviennent exigeants sexuellement,
tout cela qui passe mal avec les règles basiques de l’exploitation de l’homme par l’homme