Mots-clés : aneroless
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bzo, le il y a 14 heures et 56 minutes.
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21 août 2021 à 11 h 03 min #41958
bzo
Participantil y a quelques minutes, j’ai passé un moment délicieux, insolite
debout, nu, j’ajustais mes appareils auditifs,
pour qui ne connait pas ce genre d’accessoires,
une partie s’enfonce légèrement dans l’oreille, de mini haut-parleurs en quelque sorte,
et le corps en plastique de l’appareil,
coque toute tout légère qui traite les sons, se pose dessus,
cela reste ainsi bien en équilibre toute la journée,
ainsi je m’entends bien gémir, je n’en rate pas une miette,
accessoirement j’entends mieux ce qu’on me dit, j’entends mieux les aigus de la musique, etcd’habitude, je fais cette opération assis, rapidement, machinalement,
mais là, j’étais debout car j’étais dans un de mes petits élans ardents avec moi-même,
je n’ai pas voulu m’arrêter,
mon bassin continuait à danser légèrement, mes cuisses à se frotter l’une contre l’autre,
j’ondulais vaguement,
tout à coup, en effectuant ces gestes autour des oreilles, plus lentement que d’habitude
comme j’étais aussi bien occupé ailleurs,
j’ai eu la très nette sensation de mettre des boucles d’oreillemon dandinement léger, le yin qui m’avait envahi,
j’ai commencé à déguster ce geste, j’ai voulu en extraire chaque once,
je me sentais avoir la science de m’orner dans les doigts,
les sentir ainsi s’affairer autour de mes oreilles,
je me parais, je le sentais très distinctement, je me parais, ô combien,
je me parais de plaisir,
je me parais d’accessoires auditifs,
je me parais de boucles d’oreilleset je prenais plaisir à accentuer quelques instants
la féminisation de mes mouvements, de mes gestes, de ma posture,
les accorder à la sensation de boucles d’oreille qui était née,
à la sensation de me parer qui devenait de plus en plus omniprésenteje fus bientôt habité par cette divine sensation d’être un ornement,
un bijou de la tête aux pieds,
un ornement, un bijou, en train de jouir, accroché à l’oreille du globe terrestre21 août 2021 à 11 h 11 min #41960bzo
Participantma seule source d’inspiration,
c’est ma pratique
et par son intermédiaire,
tout moi22 août 2021 à 11 h 05 min #41964bzo
Participantsi on pouvait faire une coupe de moi en action,
représentant aussi bien ce qui se passe dans l’invisible
que plus concrètement dans la chair,
on verrait d’abord que tout en bas, dans la soute,
il y a une espèce de pompe à énergies qui fonctionne , connectée aux profondeurs,
qui fait monter, à la demande, les énergies
qui sont le combustible qui sera transformé dans l’instant, en sensationsla pompe à énergie est comme un muscle,
elle se renforce en l’exerçant toujours plus,
son efficacité se mesure en quantité d’énergie
qu’elle parvient à faire monter dans l’instantau-dessus de la pompe,
il y a toute la technique acquise, peu à peu, au fur et à mesure de nos séances,
elle sert à transformer en sensations, en jouissance, en orgasmes,
les énergies que la pompe fait monter et peut injecter un peu partout en nousla technique, au plus elle est affinée, riche, bien au point,
au plus efficacement on consume les énergies qui montent,
au moins, il y aura déperdition, gaspillage, de celles-ci
et au plus les sensations seront intenses, fines, riches, précises, variées,
vont durer plus longtemps,
vont courir en nous, de plus en plus, comme des vagues nombreuseson peut avoir des pertes d’efficacité temporaires,
aussi bien de la pompe à énergies que de la technique
on aura alors cette sensation de tourner à vide,
elle peut être causée soit par une panne de la pompe,
la technique alors, n’a plus de combustible à consumer
ou alors c’est la technique elle-même qui devient défaillante momentanément,
alors les énergies continuent de monter mais ne sont plus traitées comme il faut
pour que nous ressentions quelque chosepompe à énergies, technique
et puis il y a l’élan du désirl’élan du désir, c’est le désir en action,
c’est le corps qui s’écoute, qui s’enflamme, qui agit,
qui atteint une sorte de spontanéité,
qui fait qu’en même temps, on ne réfléchit plus à ce que l’on fait
mais on ne fait pas non plus n’importe quoi,
on est comme dirigé, dirigé par le désir, dirigé par le corpsc’est le corps aussi qui rectifie sa course,
qui rectifie dans l’instant l’action en fonction du ressenti,
il perçoit dans l’instant
et agit en fonction sur la pompe à énergies et sur la technique,
pour s’ajuster instantanément,
pour que le flux des sensations persiste, s’amplifie, s’affine, s’enrichissel’élan du désir,
c’est aussi le moi pensant couché le plus possible dans sa niche,
la tête est unie au corps, la tête est devenue un hub grouillant,
qui met ses ressources au service de tout le restec’est le moment de l’open bar, de l’anarchie délicieuse des sens,
alors que la plupart du temps, c’est le contraire,
c’est le corps qui met silencieusement ses ressources au service de la tête,
que tout est bien cloisonné, que tout est bien réglementé,
les flux d’informations sont filtrés, surveillés, restreintslà tout se dérègle il n’y a de moins en moins de séparations à tous les niveaux,
ça circule dans tous les sens, il n’y a plus de frein, plus d’agents de circulation,
plus aucune limitations des vitesses sur les routes, plus de chemins fermés à la circulation,
une animalité joyeuse reprend ses droits,
le meilleur de l’esprit, l’imagination n’est plus enchaînée au moi pensant,
elle vient se mêler au corps un peu partout, jouer avec lui,
jouir de sa liberté retrouvée comme quand on était enfantle plaisir, c’est un renvoi d’ascenseur massif, impérial, sans limites,
de l’esprit vers le corps,
il cède sans conditions le gouvernail pour quelques instants
pour que le corps et la tête puissent être unies à nouveau,
pour que le masculin et le féminin, puissent s’unir
dans un seul corps ou répartis sur plusieurs22 août 2021 à 11 h 45 min #41965bzo
Participantla pompe à énergies est présente en nous que pour les jeux en solitaire,
dès que l’on interagit, elle disparait, elle n’a plus sa nécessité
car il y a échange d’énergie avec la, le ou les, partenaire(s),
on pompe, en quelque sorte, plus ou moins bien, les énergies de l’autre,
avec qui on est en contact, avec qui on interagitdans les moments sexuels mémorables,
on est parvenu à échanger ses énergies avec l’autre, considérablement,
moment d’échange, moment de communication dans l’invisible,
autant que dans les chairs22 août 2021 à 14 h 36 min #41966bzo
Participantnu, chez moi, vaquant à mes occupations,
bricolage et rangement cet après-midi,
très régulièrement, un court moment,
je suis ému jusqu’aux larmes,
tellement douce et inattendue, sur mes génitaux,
l’effleurement de mes cuissestellement, un instant, je me sens,
empli d’une volupté fine, légère, ineffable,
jusqu’au fin fond de l’âmetellement un instant,
comme une coupe de cristal vibrant,
offerte à la lumièretellement, un instant,
le monde ne semble plus,
qu’ailes battantes,
autour de moi23 août 2021 à 18 h 00 min #41972bzo
Participantles énergies continuent de s’accumuler dans mes réservoirs
grâce à la non-éjaculation depuis des semaines et des semaines maintenant,
je serai bien en peine de trouver encore des nouveaux épithètes
pour qualifier à quel point, j’en suis gorgé, imbibé, empli,
cet état de sursaturation,
je les sens partout en moi, prêt à entrer en action dans ma chairmon corps devient chaque jour plus réactif, de partout,
chaque jour, je me dis que c’est impossible que demain,
il le soit encore un peu plus
mais si, mais si, c’est possible…ce n’est pas seulement que les sensations deviennent plus intenses
mais elles deviennent aussi en plus, en même temps, toujours plus fines, toujours plus précisesce matin, avant de commencer à travailler,
je suis resté de longues minutes, juste debout, nu, au milieu de la pièce,
les yeux fermés, immobiles, me caressant lentement,
laissant le bout de mes doigts, se promener de-ci, de-là,
j’avais l’impression de ciseler sous ma peau,
d’éveiller comme des traînées de soie, des arabesques chaudes, dans ma chair,
que je faisais s’entremêler, ondulerde temps à autre, je déposais sur la peau, toute la paume,
la laissant frotter, doucement, doucement,
comme si je passais l’éponge sur une surface très fragile,
goûtant à ce feu tellement doux, tellement riche en nuances, tellement varié,
qui s’allumait sur une plus grande surface
maintenant que je n’avais plus seulement le bout d’un doigt ou deux sur la peaula volupté semble une galaxie intérieur qui me happe au premier contact,
me transportant ailleurs, loin, loin, en moi,
je flotte, je dérive, au gré des sensations,
léger comme une plume, sans plus aucune attacheet puis quand, je resserrais les cuisses sur mes bijoux de famille,
il y a eu une telle explosion de douceur dans mon bassin,
tout s’est liquéfié, tout s’est dispersé en nageant de tous les côtés,
je devins comme une pieuvre de soie, dans l’invisible mouvant ses tentaculesmais ce qui me fait le plus se pâmer, à chaque instant,
c’est cette sensation de complicité, de communion, avec mon corps,
cette ardente intimité avec lui,
je suis vraiment comme le cavalier ne faisant plus qu’un avec sa monture,
c’est quelque chose que je sens tellement, à tout instant, avec une telle irrésistible puissance,
c’est juste magique24 août 2021 à 2 h 34 min #41973bzo
Participantj’ai un pays de soie et de frissons en moi
mes doigts, mes danseurs,
mon bassin, mon danseur,
mes seins, mes danseurs, ma prostate, ma danseuse,
je vous mets tous sur la piste,
je vous laisse faire,
je vous regarde, je vous admire, vous ébrouerle rythme, bientôt, vous prend, vous emporte
et moi avec,
je suis votre passager,
votre passager bienheureux de vivre le spectaclele rythme m’unit à moi-même,
dans ce kaléidoscope qui tourne un instant dans ma chair,
je suis sans âge, par moments,
l’éclair est dans ma chair, par moments25 août 2021 à 12 h 14 min #41991bzo
Participantma petite fontaine à soie à déclenchement automatique par contact des cuisses,
comme ma chair aime à en être abreuvée,
je suis un parterre fleuri, instantanément,
des millions de fleurs de toutes les couleurs, à perte de vue,
qui se balancent, qui frémissent, serrées les unes contre les autresma chair se libère, ma chair s’envole, ma chair bat des ailes,
ma chair est embrassée, ma chair est embrasée,
ma chair tout en volutes, ma chair tout en arabesques,
ma chair tout en courbes volantes, ma chair tout en ondulations langoureuses,
ma chair qui gémit, ma chair qui rugit, ma chair qui râle,
ma chair, symphonie en rut majeur,
ma chair, déesse qui a pris son envoldebout, nu, je glisse un doigt derrière,
il voyage un peu sur la fesse, tourne, pirouette, rebrousse chemin, zigzague,
s’attarde autour de la fente, glisse un peu dedans, ressort, rentre à nouveau, ressort,
teasing, titillement, tâtonnement, farfouillement,
enfin, je l’enfonce bien lentement, bien profondément, plus moyen de l’arrêter, il a plongé irrémédiablement,
il semble chercher à me remonter jusqu’à l’âme, traçant son chemin,
tellement chaud, tellement frottant tout sur son passage,
je suis embroché, je tourne à la broche, autour de mon doigt, empalé de part en part dessus,
dégoulinante volupté, grésillante fournaisel’autre main caresse la pointe du sein tandis que mon bassin danse, danse,
mon doigt cherche toujours plus à s’enfoncer,
il a cette idée fixe pour l’instant,
et quand il ne peut plus, il se met à tournicoter dans les directions,
fouillant ma chair de son petit museau délicieux,
mon bassin en rythme, se balance, métronome imperturbable de ma lascivitéoh comme je hurle, mes entrailles semblent imploser sans cesse,
c’est tout un chapelet de mines qui sautent, au moindre mouvement de mon doigt, de mon bassin,
de n’importe quoi qui bouge, qui se déplace, qui se contracte, en faitje ne suis plus qu’un champ de mines
sur lequel quelqu’un court, joyeusement, au hasard, faisant tout sauter,
comme c’est doux, ces chairs qui fondent, qui se dispersent, qui s’éparpillent,
empire de la soie, tu règnes en moi,
tes millions de nuances qui papillonnent, me gouvernent25 août 2021 à 23 h 13 min #42000bzo
Participantc’est étonnant mais je me suis rendu compte
que le fait d’accumuler les énergies comme cela depuis des semaines,
avait toutes sortes d’autres effets aussi sur moipar exemple, je suis devenu beaucoup plus émotif,
je l’étais déjà énormément mais alors ces derniers temps, cela s’est encore accentué fortement,
j’aime, c’est très positif, à mes yeux,
comme je suis capable de m’émouvoirmais surtout ce que j’ai remarqué, c’est la nuit quand je dors, les rêves,
mes rêves sont devenus tellement puissants,
le matin quand je me lève, j’ai l’impression d’avoir vécu des moments extraordinaires
tout le long de la nuit,
cela s’est considérablement renforcé, pris beaucoup de reliefje suis persuadé qu’il y a une connexion, quelque part, entre les énergies et les rêves,
elles doivent leur servir aussi de carburant, quelque part,
tout comme aux émotions,
tout comme aux sensations, à la jouissance, aux orgasmes28 août 2021 à 9 h 04 min #42020bzo
Participanthier soir, j’ai eu un gros coup de pompe, le genre qui pèse des tonnes sur le cerveau,
aussi je me suis endormi à une heure tout à fait inhabituelle pour moi, 23h,
j’ai fermé la boutique aussi vite que j’ai pu et me suis écroulé de fatigue dans mon litrésultat, ma nuit a été tout à fait différente
que quand je me couche vers 2, 3 heures du matin, comme je le fais depuis des années,
le rythme de mes rêves, le nombre de fois que je me suis éveillé,
tout était bouleversé, tout était inhabituel et pas très agréable, je dois dire,
je n’ai pas eu de cauchemar mais c’était constamment désagréable, assez sinistre,
c’était vraiment limite limite, par momentset à part les innombrables petits moments de plaisir
que mon corps me propose automatiquement chaque nuit,
quelques courts moments de caresses, de pression de mes cuisses sur mes génitaux, d’ondulations, de contractions
qui ne durent que quelques secondes,
je ne peux pas dire que ce fut un grand succès, rêvastiquement parlantje me suis décidé finalement à me lever vers 7h,
pas grand intérêt de prolonger ce sommeil dont l’essence n’avait pas sa richesse et sa exubérance jouissive habituelles
mais au moins, j’avais les batteries bien rechargées, je l’ai senti ce matin,
fait surprenant, en ouvrant ma fenêtre pour respirer un peu l’air matinal, la première chose que j’ai entendue,
ici, dans l’archi-centre de Bruxelles, entre les immeubles, ce sont des cris de mouettes,
étonnantà part cette nuit, où cela n’a pas bien fonctionné, où il y a eu des grains de sable dans le mécanisme de mes rêves,
habituellement ils sont assez splendides, plein d’aventures incroyables,
c’est une seconde vie dont je raffole,
dans le texte au-dessus de celui-ci,
j’émets l’hypothèse que la suraccumulation des énergies grâce à la non-éjaculation,
les rendaient aussi de plus en plus puissants, omnipotents,
hier soir, je l’ai expérimenté plutôt à mes détrimentsj’ai l’impression très distinctement de vivre deux vies,
une avec ce corps de chair, de sang, de nerfs, d’os, avec ce cerveau planté dedans,
accroché tant bien que mal dans cette réalité, gagnant ma vie, socialisant, vivant mon quotidien,
regardant des films, des séries, lisant, allant à des expositions, des musées,
me promenant, prenant du plaisir, beaucoup de plaisir,
définitivement libidineux à souhait,
avec une sexualité en solitaire mais exubérante, riche, épanouissante,
le désir bien implanté en moi comme une église au milieu du villageet puis une autre vie, quand je dors,
où comme par un sas, j’ai l’impression d’entrer dans une autre réalité,
tous les éléments de mon autre vie, sont encore là mais mélangés, selon des règles qui paraissent anarchiques,
les lois physiques, de la gravité, enfin plus rien de tout cela, n’a cours par ici,
il doit y avoir des règles secrètes, cependant, j’ai l’impressiontout est là, bien là, le monde extérieur, tous ses évènements
qui me sont arrivés à moi, à d’autres, ailleurs dans le monde,
tout y est,
aussi ma chair mais qui n’est plus chair,
mon sang qui n’est plus sang, mes nerfs qui ne sont plus nerfsles forces les plus secrètes, de ce côté, dans cette réalité-ci,
celles qui alimentent ma vie sexuelle, qui en sont le carburant, la ligne d’horizon, les perspectives infinies,
qui alimentent aussi mes émotions
quand je frissonne, quand je suis bouleversé, de fond en comble
quand je lis un livre, par exemple ou que je regarde un film ou une série
ou que je m’extasie de longues minutes devant un tableau de Picasso ou de Van Gogh
mais aussi quand dans la forêt, quand j’essaie de vibrer avec les arbres, de communiquer intimement avec la natureces forces secrètes en moi donc,
là-bas, de l’autre côté du sas, quand je dors, quand je rêve,
elles semblent omniprésentes, mélangées à tout le reste, barbotant librement avec tout le reste,
dans le même aquarium, le même fond d’océan,
elles sont montées en masse, elles se sont dispersées, agglomérées à tout, amalgamées à toutil y a une sorte de monde en danse permanente,
danse dont les pas me sont inconnus, dont le rythme semble immémorial,
je suis déjà passé par là, peut-être, de nombreuses fois,
peut-être même là-dedans, il y a le résultat de plusieurs vies, d’innombrables mortstout cela est passé au mixer constamment, le rêve passe comme un kaléidoscope mystérieux
et déjà je suis poussé vers la sortie chaque matin, tout s’envole en fumée
malgré mes efforts de garder quelques brins, quelques morceaux de rêve, avec moi,
mon désir de les garder précieusement avec moi de ce côté, comme viatique,
comme des objets extra-terrestres récupérés miraculeusement,
comme preuve de l’existence d’autre autre monde,
de mon autre monde dans lequel j’existe, dans lequel j’ai une vie,
pouvoir les soupeser un peu, les retourner longuement, les étudier, les analyser
puis les ranger précieusement dans un coffre dans ma mémoirej’ai comme cela quelques souvenirs de rêve, ils me hantent sans fin,
comme les joyaux d’un autre monde, planté à jamais dans ma mémoire,
ils brillent d’un éclat mystérieuxj’ai ce souvenir de rêve, d’un arbre géant avec des branches qui s’étendent à l’infini,
vraiment tout le ciel et l’espace, tout le monde existant,
ne sont plus qu’un espace occupé par ses branches avec des feuilles
et moi, je vole au milieu de tout cela, je me pose de temps à autre, reprend mon envolce que ce rêve qui revient de temps à autre, sous une forme ou une autre, avec des variantes,
même une variante sinistre où je vole constamment au-dessus d’un cimetière,
où je n’arrive pas à m’en éloigner malgré tous mes efforts, je reviens toujours planer au-dessus,
a de remarquable,
c’est à quel point, à chaque instant, je sens mes ailes, à quel point l’ivresse de voler est omniprésente,
l’ivresse d’être débarrassé de la pesanteur, d’être capable de voler,
de sentir les muscles de mes ailes bouger à chaque instant,
de les sentir puissants, capable de me transporter dans les airs, de me faire décoller,
je sens dans mon rêve sur ma peau, le frottement de l’air qui augmente quand j’accélèreà quel point immédiatement, je suis capable de monter aussi haut que j’en ai envie
car les branches de l’arbre s’étendent partout, dans l’espace interstellaire ,
et je peux voler aussi bien dans le ciel près de la surface du sol
qu’en un instant, me retrouver à des années-lumière, entre les planètes,l’arbre est partout, accueillant, protecteur, je peux me poser dessus à tout instant,
il me propose un monde de liberté et d’espace infini à découvrir entre ses ramifications30 août 2021 à 8 h 59 min #42030bzo
Participantce matin, en m’étant levé,
j’ai fais quelque chose que je n’avais encore jamais fait de ma vie,
debout, ayant tiré les rideaux d’une des fenêtres,
la pièce s’étant soudainement empli de la lumière matinale,
j’ai esquissé quelques pas de danse, façon Fred Astaire
tout en chantonnant des “good morning, good morning, good morning, whou hou hou hou houuu”cela devait être assez ridicule à voir, vu mes talents très très limités de danseur
et douloureux à entendre, vu mes talents tout aussi limités de chanteur
mais ils exprimaient spontanément un bien-être de vivre dans tout mon être,
un bien-être d’être, un bien-être d’être dans ce corps,
un bien-être d’être dans ce corps, de sentir sa chaleur, de le sentir bouger,
de le sentir évoluer dans l’espace avec moi dedans, moi vivant, moi làil faut dire que quelques minutes avant, juste avant que le réveil sonne,
je m’étais offert un quart d’heure de plaisir sous le drap, dans l’obscurité,
ma petite gymnastique à moi, enflammant ma chair, bougeant langoureusement tout mon corps,
me caressant partout mais insistant sur les tétons,
oh comme je les frottais, comme je les frottaiset puis faisant monter lentement des contractions
tout en gardant les cuisses bien serrées sur mes bijoux de famille,
encore enduits de beurre de karité de la nuit,
tout cela glissait tellement délicieusement,
c’était du dérapage, peau contre peau, cela vibrait, cela vibrait, tellement sensuellement partout en moi,
moments délicieux à vivretoute une partie de la quinzaine de minutes,
s’est déroulée avec deux doigts enfoncés bien profond derrière dans mon trou trou d’amour,
m’appliquant avec les contractions à bien presser dessus,
oh quel splendide mélange bien robuste d’ondes se créait ainsi,
un pieu vibrant grandissait en moi, partant de mon fondement et poussant comme une plante ,
se déployant de plus en plus, augmentant son tronc, en hauteur, en diamètre,
augmentant sa frondaison de tous les côtés qui se disséminait dans mes entrailles, de plus en plusle réveil sonna, arrêtant mes gémissements net
mais quels moments irrésistibles, j’avais passés,
je sortais de mon lit, approchait les rideaux de la fenêtre la plus proche
et là hop , j’ai senti tout mon corps spontanément esquisser ces pas de danse joyeux
pendant que je chantonnais un petit air jazzy30 août 2021 à 19 h 30 min #42031bzo
Participantpersonnellement, je n’envisage pas autrement
que quand on se met en action, dès les premiers instants,
on s’investit de tout son être, sans rien retenir,
être corps et âme dans chaque geste, chaque mouvement,
dans la moindre contraction, dans la moindre caresse,
dans la moindre posture, le moindre déplacement de son corps,
vous devez mettre vos tripes sur la table,
vous fendre en deux, d’un coup de sabre, de la tête aux pieds,
laisser tout se déverser, sang, boyaux, nerfs, os, matière grise, cervellec’est ce que mon corps attend de moi, en tout cas, cela je le sais,
rien de moins, rien de plus,
pour m’offrir sa complicité, sa participation inconditionnelle aux ébats,
répondre à sa manière, à mes questionnements,
mettre fin à mes tâtonnements toujours prêts à reprendre le dessus,
se joindre à moi pour étancher la grande soif dans ma chair,
faire chanter le désir,
faire résonner ses grandes orgues, partout31 août 2021 à 19 h 36 min #42040bzo
Participantdebout, nu, les yeux fermés,
les bouts de mes doigts dansent sur ma peau,
errent à gauche, à droite, montant, descendant, zigzaguant, papillonnant,
de temps à autre, la main se met à plat
et la paume alors frotte sur une plus grande surface, pour quelques instants
puis se détache progressivement, laissant traîner paresseusement les phalanges
qui décollent peu à peu, font encore un peu de rase-mottes,
recherche constante de nouvelles nuances, de nouvels accords,
de notes aux coloris riches, variés, sophistiquées,
enchaînement délicieux de feux de paille sous la peaumon bassin n’est pas en reste, accompagne, dialogue,
cuisses écartées pour le moment, en prostatique pure,
écoute attentive de ce qui se passe plus haut,
du manège des mains,
musique concertante, en moi, pour l’instant,
les doigts ont la vedette, sont les solistes du momentque ce soit couché, debout, assis,
mon cul bouge tout le temps,
comme j’aime le sentir se mouvoir, danser langoureusement,
comme j’aime sentir mes cuisses s’écarter, se refermer,
comme j’aime cette envie si peu masculine qui nait ainsi dans mon bassin,
de me sentir pénétrémais au diable, la masculinité,
vive l’instinct, vive les pulsions, déchaînés, totalement libérés, pour quelques instants,
vive cet état où la chair peut être vécue, indifféremment, instantanément,
au masculin, comme au féminin, sans tabousj’ai un flot de bites et de chattes, éveillées en moi,
je veux les sentir partout, en action,
dans ma bouche, dans mon anus, sous ma peau, dans mon sexe,
dans mon cerveau, dans mon sang, dans mes muscles, dans mes os,
je veux sentir partout en moi, des pines dressées, des vulves mouillées,
des lèvres gourmandes, entrouvertes, des hampes sombres, dures, aux veines saillantes,
entremêlées, cherchant le plus possible à vibrer ensembletout me va, je me suis rendu compte peu à peu,
tout me va tellement merveilleusement bien,
il est libre, Max, il est libre, Max,
Y’en a même qui disent qu’ils l’ont entendu jouir au féminin1 septembre 2021 à 10 h 13 min #42046bzo
Participantdebout, nu, les yeux fermés,
je me serre entre mes propres bras,
comme c’est doux, comme je suis au nid,
je me balance lentement,
c’est comme si j’avais un coeur qui battait dans mon bassin,
à chacun de ses battements,
j’ai des vibrations qui se disséminent dans toutes les directionsje me sens au chaud, je me sens caressé,
des caresses larges, longues, intérieures,
des vaguesje gémis, ma petite musique à moi,
les oreilles tellement discrètes mais tellement importantes,
je dois m’entendre, je dois entendre mes entrailles,
la douceur dans mes gémissements
sont comme des ailes, un tapis volant,
ils m’emportent tantôt doucement, tantôt avec fougue et sans retenuemon sexe coule, le petit goutte à goutte du bonheur, les larmes de joie,
mes chères vieilles couilles hirsutes qui vous balancez débonnairement, comme je vous aime,
boules de soie au moindre contact,
vous roulez entre mes cuisses vous pressant avec tendresse,
vous irradiez de la volupté constamment,
même juste en marchantle plaisir est comme un moteur cosmique, en modèle réduit, en nous,
tout devient tellement grand, tellement petit,
mais plus rien ne reste à sa place,
le soleil, les planètes, tout rayonne, tout participe,
je chemine dans ma galaxie, j’ai mes rendez-vous,
je file dans le grand silence intersidéral de ma chair,
j’ai les clefs1 septembre 2021 à 10 h 31 min #42047bzo
Participantrendez-vous dans ma galaxie, rendez-vous dans ta galaxie,
mettons-nous nus,
tentons d’entrer en contact,
depuis nos galaxies lointaines,
tentons d’établir un pont à travers nos chairs2 septembre 2021 à 22 h 57 min #42069bzo
Participantles énergies qui s’accumulent en moi,
me réservent toujours plus de surprises,
toujours plus de magie qui semble se déclencher, pour un oui, pour un non,
de plus en plus un peu partoutaujourd’hui, le beau temps est revenu sur Bruxelles,
en rue, les vêtements se sont à nouveau allégés, avec le soleil beaucoup plus présent,
les femmes qui se promènent, on devine ainsi mieux leurs formes,
leurs courbes dansantes sous les tissus légers,
peu de soutien-gorge, chez les jeunes, en général,
pas mal de leggings, de jupes courtes, aussij’ai été surpris de me rendre compte à quel point,
rien qu’en entrevoyant des bouts de peau, ici et là,
devinant les formes sous les vêtements,
mes énergies s’éveillaient, se mettaient à circuler prestement,
avec une telle puissance et facilité,
comme si je m’étais mis en action, chez moi, tout seulj’avais la sensation de caresser, de pénétrer, avec le regard,
par moments, j’en avais des frissons partout,
comme si je glissais la main sous leur chemisier ou dans leur pantalon,
je sentais leur peau, je sentais leurs courbes, leur chute de reins,
leurs mouvements éveillaient des vagues tellement délicieuses partout en moi,cependant, mon sexe restait parfaitement au repos
aucune envie d’éjaculer ou de me masturber, après quand je suis rentré,
non, il y a comme un circuit des énergies et de leur consumation, qui s’est mis en place
où l’excitation monte autrement, l’incandescence brûle différemment dans ma chair
plus besoin de soulagement pénienje suis sûr que m’attarder un peu des yeux, sur l’entrejambe de certains hommes,
m’aurait fait le même genre d’effets,
là où c’est bombé et quand cela bouge,
qu’on devine tout de suite les couilles et le sexe aplatis sous la toile,
qu’on est envahi du sentiment irrésistible que cela peut se dresser à tout moment,
qu’on pourrait ouvrir la braguette, même par télépathie, avec un petit effort de concentration,
que l’engin en sortirait,
et que d’un coup de langue bien placé,
la petite tourelle avec sa grosse tête violette cramoisie
pointerait déjà vers le ciel, menaçant de cracher à la ronde par petits jetsje me sens devenu tellement omnivore, c’est merveilleux,
c’est délicieux à vivre de pouvoir s’exciter comme cela, en regardant aussi bien des femmes que des hommes,
avec une envie aussi bien de m’attarder sur les sexes des uns que des autres,
sublime démangeaison, je saupoudre à la ronde indistinctement,
dans la direction où mon désir a envie d’alleret puis mon corps est devenu tellement réactif,
cela n’arrête pas d’augmenter jour après jour,
j’ai l’impression de vivre une sorte d’expérimentation ultime maintenant
éveille de plus en plus de choses extraodinaires en moi3 septembre 2021 à 21 h 37 min #42072bzo
Participanten même temps que j’ai découvert les plaisirs prostatiques, il y a quelques années,
j’ai aussi appris progressivement à apprécier les jeux avec l’urine,
seulement la mienne,
puisque je n’ai plus aucune interaction sexuelle avec d’autres,
depuis pas mal de tempsje ne pratiquais qu’au lit avec un masseur,
un peu comme tout le monde, au début,
je plaçais une alèse imperméable sur le lit pour ne rien tâcher
et comme cela de fil en aiguille,
en ayant assez de me lever pour aller aux toilettes, je me suis un soir juste soulager sur place,
cela m’est venu comme cela, pourquoi pas, hop et j’ai pissé, pissé, pissé,
ah bon dieu de bon dieu, quel plaisir superbe, cela a été, pendant de longues secondesaprès des heures à orgasmer, votre prostate déchaînée vous ayant entraîné de sommet en sommet,
toute cette zone du bassin est devenue hyper-sensible,
est dans tous ses états encore pendant quelques secondes quand vous vous arrêtez,
il faut en profiter pour démarrer les contractions qui vont faire monter l’urine
et dès que celle-ci commence à s’écouler sur vous,
que le liquide chaud, soyeux et un peu visqueux
commence à couler en filet sur votre entrejambe, vos couilles, votre sexe, vos cuisses,
remontant éventuellement sur votre poitrine,
même venant éclabousser votre visage, à la faveur d’un jet plus puissant,
eh bien, si vous vous laissez bien aller, sans aucune appréhension, ni tabou,
vous allez vivre de sacrés moments, un peu comme l’orgasme qui accompagne l’éjaculation,
sauf qu’au lieu que cela ne dure que quelques secondes,
là si vous vous lâchez très progressivement, cela peut durez très très longtemps,
ce sont des contractions très intéressantes,
doublées d’un liquide sous pression qui remonte dans l’urètre,
vous allez le sentir passer, oh que oui!et puis l’urine chaude qui dévale sur votre peau,
c’est un peu comme si vous aviez des toutes petites bestioles aux pattes soyeuses
qui courraient sur vous à la queue leu leu,
cela vous fait une caresse d’une délicatesse et d’une finesse extrêmesmais voilà, ayant abandonné peu à peu les masseurs, ne pratiquant plus qu’aneroless,
j’ai aussi laissé tomber ces jeux très humides,
comme je pratiquais désormais, la plupart du temps, hors du lit
mais surtout, l’aneroless, c’est la liberté absolue, quand je veux, comme je veux, où je veux,
anticiper et mettre une alèse au lit, cela aurait coupé mon élan,
c’est contre ma philosophiemettre l’alèse à la fin d’une séance au lit, quand une envie de jeu d’urine s’éveillerait,
c’était pas non très intéressant car là aussi, l’élan serait coupé,
il faut vraiment commencer à faire monter l’urine, directement après avoir arrêté sa séance,
le temps de mettre l’alèse et toute la zone du bassin, ne serait plus dans un état de réceptivité maximale,
il faut qu’il y ait une continuité, que corps et esprit soient encore parfaitement échauffés, surexcités,
s’il fallait m’interrompre quelques minutes, sortir du lit, mettre l’alèse,
cela ne vaudrait plus la peine,
donc voilàpar contre, par contre, ce que je fais un peu pour remplacer, depuis pas mal de temps,
bien que ce ne soit pas aussi puissant,
c’est juste avant la douche, de me mettre dans la baignoire,
cela coïncide, souvent, avec une vessie bien pleine chez moi,
en fait, parce que je me retiens dans cette optique depuis un certain tempsje me mets dans la baignoire donc, l’eau ne coule pas encore
et puis je serre les cuisses, je les laisse commencer leur manège avec mes génitaux,
j’ondule aussi un peu, me caresse éventuellement
puis à un moment donné, je commence à me lâcherla difficulté étant, qu’il ne faut pas avoir le sexe trop serré entre les cuisses
car cela bloque l’écoulement
mais il faut aussi essayer de diriger l’écoulement vers soi
pour qu’il y en ait le plus possible qui dégouline sur notre peau
tout en continuant aussi un manège sensuel qui éveille des ondes dans le bassin,
bref , en fait, c’est un peu un numéro d’équilibriste pendant de longues secondes
mais quand c’est réussi, c’est vraiment aussi tout à fait délicieux
et puis bien sûr, essayer d’être le plus progressif possible avec l’écoulement
pour bien faire durer, ralentir le plus possible, le jet, donceh bien aujourd’hui, j’ai tellement bien réussi cela,
tous les paramètres ont été tellement au vert
que j’ai vécu quelques secondes vraiment glorieuses,
j’étais un homme-fontaine,
un bouquet flambant avec un liquide chaud qui s’élançait au milieu,
m’éjectait vers le cielc’était assez unique en fait, l’urine et les sensations semblaient fusionner,
cela a donner un alliage superbe, inédit, exotique, au possiblej’ai bien pris mon temps de m’échauffer avant,
laissant les cuisses tout à leur manège
jusqu’à ce que je sois bien empli de volupté,
y mêlant, bien sûr, des contractions pour que la prostate m’envoie aussi ses ondes
et puis à un moment donné, j’ai senti que c’était le bon moment,
lentement, très lentement, l’urine à commencer à couler,
je la sentais inonder mon entrejambe,
les cuisses qui frottaient, semblaient glisser tellement mieux avec ce lubrifiant naturel,
cela devenait encore plus doux, encore plus irrésistible
et puis soudain, la jouissance m’a envahi,
cela n’aura duré que quelques longues secondes
mais je n’avais encore rien ressenti de pareil4 septembre 2021 à 10 h 32 min #42073bzo
Participantdebout, nu, les yeux à demi-fermés,
comme ma peau répondait à mes doigts,
trajet enchanté, trajet enchanteuren bas, tantôt, mes cuisses se resserraient un peu sur mes génitaux,
les frottant, les pressant, doucement,
tantôt, leur étreinte se relâchait
et je continuais avec des contractions et des mouvements langoureux du bassin,
éveillant uniquement des ondes prostatiquesmais mes doigts qui dansaient sur ma peau,
oh comme ils faisaient chanter ma peau,
le petit prince au corps, “dessine-moi le plaisir, dessine-moi des moments enchantés”
et le corps, son cher complice de toujours, s’exécuta immédiatement, dessina, dessina,
dessina des notes de musique sous la peau,
dessina des vagues soyeuses dans le bassin,
dessina des ondulations chaudes et enivrantes, partoutet le petit prince, les yeux révulsés,
commença à planer sur son petit nuage, lâchant un pet sonore,
bandât un peu quand un doigt s’introduisit dans son anus
et se mit à gémir de plus belle4 septembre 2021 à 11 h 41 min #42074bzo
Participantje vaque à mes opérations du samedi matin, bricolage, nettoyage divers, ranger
mais à tout moment, mon corps et moi, on peut décider qu’il est plus que temps pour un petit break,
parfois juste de quelques secondes, une parenthèse enchantée,
un petit sprint sur mon tapis volant de quelques mètres, fendant l’airj’arrête juste ce avec quoi j’étais occupé
et selon que j’ai les mains occupées ou pas,
elles commencent à parcourir ma peau, je commence à onduler, des contractions se forment, se suivent,
comme le plaisir monte immédiatement, se répand partout,
oh, ce sont comme des injections de sensations fortes, pures à 100%, pas coupées, pas frelatées
qui semblent m’envahir les unes après les autresje deviens un bouquet ardent instantanément, je flambe sur place quelques instants,
vivre la complicité de son corps, c’est magique,
le dialogue ultime, le dialogue intérieur avec sa chair,
ô quotidien transformé, transfiguré, injection de paradis, injection de ciel,
où je veux, quand je veux, comme je veux4 septembre 2021 à 19 h 30 min #42076bzo
Participantl’action en elle-même, compte, bien sûr
mais n’a qu’une importance toute relative,
c’est comment vous allez traiter l’information générée,
comment vous allez interpréter, ce qui est en train de se passer,
qui compte, qui fait que vous allez ressentir du plaisir ou pas,
un peu, beaucoup, à la folieainsi, si vous passez votre doigt sur votre torse, lentement, langoureusement,
vous allez sans doute juste sentir que vous avez passé votre doigt sur votre torse,
selon l’idée que vous vous faites d’un mouvement lent et langoureux
mais moi, en effectuant la même action,
je vais obtenir une traînée de plaisir sous la peau,
je vais éprouver une sensation voluptueuse qui perdurera, qui variera,
au plus je continues’entraîner, entraîner son corps, lui faire accepter
non, je reformule, c’est surtout à nous, en fait, d’accepter,
nous, être pensant, enfermé dans notre intellect, conduisant le véhicule de là
car, notre corps, lui, il est prêt tout le temps, à tous les bons coups,
il ne demande que cela
mais il faut avoir la manière de lui demander, de le faire participerpour lui faire comprendre ce que vous voulez,
en grande partie, c’est assez simple, en fait,
il suffit de s’impliquer à fond, ne rien retenir,
tout donner de ce que vous avez dans les tripes
mais déjà cela, c’est tout un art
qui se perfectionne patiemment, jour après jourà partir du moment où vous vous impliquez
de plus en plus sérieusement, à chaque instant,
votre corps va commencer à vous répondre, va commencer à jouer le jeu
vous l’obligez à réagir,
mais si vous restez tiède, machinal, distant, impersonnel,
votre corps restera à peu près de marbre, face à vos sollicitations,
il veut que vous vous rapprochiez, il veut se sentir uni à vous,
c’est son dada à lui, la fusion avec son locataireune fois que tout cela est bien en place, cohérent, consistant,
ce n’est plus qu’une question de volonté, pour ainsi-dire,
on a bâti en soi, au fil des jours, une volonté de fer vers le plaisir
qui prend racine dans nos fondations, qui baigne dans notre chair, dans notre sang,
trouve sa légitimité, ainsiune volonté viscérale, instinctive, comme celle de survie,
de plaisir à tout prix quand on se met en action,
qui a poussé partout en nous, dans la moindre de nos cellules,
qui fait qu’à présent, il suffit qu’on se dise,
je veux éprouver du plaisir, avec ce geste répété mille fois, cent mille fois,
et instantanément, notre corps, qui est devenu notre complice sans failles,
va exaucer notre souhaitvous ne vous dites pas, bien sûr, je veux éprouver du plaisir,
non, vous émettez une proposition muette vers votre corps qu’il a appris à reconnaître
et il vous répondra instantanément ou en plus ou moins, léger différéoh bien sûr, au plus, on cajole, une zone explicitement sexuelle,
au plus facilement, on va générer des sensations,
on vient tous, plus ou moins, avec une programmation de base,
par défaut, attaché à son corps
qu’il est relativement aisée de mettre en actionsans doute, au plus vous avez du mal à laisser libre cours à votre imagination,
à la laisser gambader librement comme elle veut,
au plus vous aurez du mal à prendre des chemins de traverse de la sexualité
comme le plaisir prostatique, par exemple,
se lâcher, se laisser entraîner, cela veut dire aussi cela,
ne plus contrôler son imagination, lui laisser libre cours,
laisser celle-ci jouer librement avec la chair
plutôt qu’être enchaînée à notre intellectje ne parle pas ici de fantasme, d’imaginer des choses à connotations sexuelles
mais l’imagination a une puissance mystérieuse et des racines au plus profond de nous,
parvenir à la laisser errer sans chercher à la diriger,
juste à la laisser se poser où elle veuten action, j’ai remarqué qu’elle participait énormément, à chaque instant,
quand l’imagination est libre d’errer comme elle veut,
on imagine en même temps tout ce qu’on fait,
les gestes, les mouvements, les postures, les contractions
tout autant qu’on les effectue dans la réalité,
on y ajoute ainsi des couchesau lieu d’être un simple geste, un simple mouvement, un simple contact, une simple contraction,
cela devient comme une sorte de mille-feuilles avec des strates5 septembre 2021 à 10 h 38 min #42085bzo
Participantje me lève des toilettes tout en tirant la chasse,
debout, je presse un peu les cuisses sur les génitaux et fais monter une contraction,
une vague semble me soulever, m’emporter comme un fétu de paille,
je me laisse aller, je ferme les yeuxoh cette chaleur soyeuse qui m’a envahi partout,
plus bas, mon bassin est en feu,
mon bassin flambe comme un réacteurmais je continue déjà ma route,
à l’autre bout de la pièce, il y a un bricolage qui m’attend
entrecoupé de plein d’autres petits entractes du même genre
où l’instant est suspendu,
où mon corps et moi, entremêlés, en fusion,
nous décollons sauvagement5 septembre 2021 à 11 h 11 min #42086bzo
Participantnu, à quatre pattes, dans le coin de la pièce, je suis en train de prendre des mesures
pour la bibliothèque que je vais monter,
tout à coup je me rends compte à quel point, cette position est excitante,
j’ai le cul en l’air, les cuisses écartées, l’anus qui baille
et instantanément, je suis envahi de frissons,
j’ai envie de moi-même avec une telle puissance,
c’est juste irrésistible, je dois vite faire monter des contractions,
vite, jouir, jouir, ainsi, dans cette position, le cul en l’air, à quatre pattes,
je me sens comme un animal en rut, j’ai le cul en feuje lâche le mètre que j’ai en main, je ferme les yeux,
fais monter des contractions, les unes après les autres, lentement, lentement,
comme la position est divine, les contractions sont tellement riches, efficaces, précises,
la sensation de pénétration, est juste incroyable,
en un instant, je commence à jouir,
cela dure deux, trois minutesah, je reprends le mètre, il faut continuer, mes livres s’impatientent,
il leur faut de l’espace de rangement, je les empile un peu n’importe où, pour l’instant,
faudrait que j’arrête un peu d’en achetermais cette position à quatre pattes,
je la retiens, je vais pratiquer plus souvent ainsi5 septembre 2021 à 11 h 37 min #42087bzo
Participantje n’arrive plus trop à travailler pour l’instant,
mon bassin réclame à corps et à cris
des contractions, des déhanchements, des ondulations,
des frottements de mes cuisses sur les génitaux,
je dois obtempérer, je ne peux pas faire autrement,
je ne veux pas faire autrement
car c’est trop bon, d’avoir une telle folie qui s’est emparée de ma chairj’ai les deux mains contre le mur,
je suis penché vers l’avant, le bassin cambré,
les jambes écartées, je n’en finis pas de jouir,
à chaque contraction, cela repart,
des vagues m’emportent encore et encoremon bassin danse, ondule, c’est infernalement bon,
quoique je fasse pour l’instant, en fait, la jouissance repart de plus belle,
je reste ainsi, avec un volcan dans ma chair qui érupte,
qui vomit de la soie chaude, frissonnante, par le haut,
par vagues lourdes, denses, qui frottent tellement tout au passage5 septembre 2021 à 12 h 07 min #42088bzo
Participantbon, je ne vais pas pouvoir continuer de travailler,
je suis trop excité, j’ai beau essayer de me concentrer, cela ne va plus,
je m’étais assis sur le lit, juste à côté, pour reprendre mon souffle et mes esprits
mais à peine en contact avec le matelas,
que le frottement du tissu sur mes fesses, a tout fait redémarrer,
mon bassin a commencé à bouger, des contractions à monter
et c’était reparti pour un tourje me remets debout, avance vers le mur, le mètre dans une main, un niveau, dans l’autre,
cette fois, je ne vais pas me laisser faire
mais peine perdue,
j’ouvre les doigts, les outils tombent par terre, je ferme les yeux
et commence à frotter la pointe de mes seins
tandis que mon bassin danse, ondule, rythmiquement, langoureusementles contractions montent comme les marches d’un escalier qui m’emmènent irrésistiblement vers le ciel,
tout mon être s’est engagé dessus, je ne retiens plus rien,
la jouissance reprend de plus belle, ne s’arrête plus, augmente toujours en densité,
je me caresse frénétiquement partout maintenant,
mon sexe semble éjaculer, je vérifie du regard mais rien ne sort en fait,
sinon le petit goutte à goutte habituel des larmes du bonheurbon, j’ai quand même un peu avancé avec mon travail,
pris les mesures pour trois étagères, fais des marques sur le mur
mais j’ai rien scié, ce sera pour la prochaine fois,
je vais devoir mettre une culotte et un t-shirt si je veux travailler un peu sérieusement
car ainsi, nu, en mouvement, m’accroupissant, me mettant à quatre pattes,
dans toutes sortes de postures, effectuant toutes sortes de mouvements, de gestes
provoquant des frottements, des pressions, des contractions, dans mon bassin,
je suis tout de suite dans tous mes étatsil semble que je sois arrivé à un stade de saturation des énergies
vraiment, très, très, intéressant,
plus grand chose à faire pour jouir en continu, pour partir en roue libre,
juste une petite contraction, une vague pression des cuisses sur les génitaux,
même juste le frottement d’un tissu sur mes fesses
et hop, c’est partioh la la, elle n’est pas belle, la vie,
just call me, la bombe, la bombe d’amour6 septembre 2021 à 20 h 40 min #42091bzo
Participantje ne dois plus me poser de question, ce n’est plus le moment,
c’est le moment de s’élancer, le moment de tout donner,
le moment de se laisser entraîner,
le moment d’être autrement,
le moment d’être avec son corpsle tour est en mouvement, tourne, tourne,
le potier est amoureux, le potier est ardent,
le potier est avide de sentir, un instant,
sous ses doigts, l’argile prendre formel’incandescence est comme un bouquet
de plus en plus somptueux dans ma chair,
ma peau chante sous les doigts,
mon sexe chante au contact de mes cuisses,
ma prostate chante à la moindre contraction,
mes reins chantent, mon torse chante,
mes seins chantent, rayonnent,
ma bouche chante, mes cheveux chantent,
mes doigts de pieds chantent, mes poils chantentquel choeur, mes amis, quel choeur,
la volupté comme un cosmos dans sa chairje me caresse, ma chair me répond,
nous nous ruons l’un vers l’autre,
nous nous manquons tellement,
nous nous rendons compte,
tant nous ne sommes pas à tenter
de nous rapprocher le plus possibleensemble, nous sommes tellement riches,
colorés des milles feux d’une fête,
je ne m’en lasse pas,
je pourrais faire cela, désormais, 24h sur 24,
jusqu’à la fin de ma vie,
juste sentir ce ineffable, parcourir mes fibres,
s’élevant de partoutle petit miracle d’avoir la complicité de son corps,
sans limites, sans restrictions,
c’est qu’on peut vraiment se toucher n’importe où,
faire n’importe quel mouvement, n’importe quel geste
et il va réagir, il va vous répondre,
vous faire ressentir, vous faire éprouver,
de la volupté, de la jouissance,
il n’y a vraiment plus qu’à se laisser entraîner par son désir,
au gré de l’inspiration du moment7 septembre 2021 à 20 h 21 min #42093bzo
Participantune période prolongée d’abstinence d’éjaculation
pour me sursaturer en énergies des profondeurs,
les accumuler, en être imbibé,
je me suis rendu compte qu’en fait,
j’ai déjà fait cela une foisje l’ai relaté déjà que durant les deux années
que j’ai consacré à un massage prostatique plus traditionnel,
avec un masseur planté dans le cul donc,
je suis resté plus d’un an sans éjaculer, en fait,
vous avez bien lu, plus d’un an,
même méthode, pas porno, pas de contact de la main avec les génitaux,
c’est relativement facile ainsi
et cela a été aussi une période splendidement fertileje viens de prendre conscience
que c’était plus que probablement grâce à cela
que pendant des mois, j’ai connu un tel succès dans ma pratique,
après un certain temps, quasi chaque semaine, au moins, un super Oaussi, des longues extases qui pouvaient durer 4,5 minutes
comme en immersion dans des abysses de jouissance tranquille
où j’ai eu aussi, certaines fois, toutes sortes d’hallucinations
que j’ai déjà aussi plusieurs fois décritescertains pourraient croire que j’exagérai vraiment
quand j’ai énuméré une fois dans un texte, il y a pas pas trop longtemps,
la liste de toutes ces hallucinations que j’ai vécue dans ma chair
mais non, c’est bien arrivé,
le pont suspendu dans la lumière, qui semblait s’étendre à l’infini
la sensation que tout mon être n’était plus que deux ailes battant l’air,
d’autres encore,
des moments rares, des moments magiqueset désormais je suis convaincu
que la sursaturation en énergies des profondeurs grâce à l’abstinence d’éjaculation
a été le facteur déterminant
si je me base sur ce que je vis actuellement, de plus en plus, là depuis quelque temps,
je sens la même progression irrésistible en moi, au fil des jours, avec une régularité de métronome
qui rend les moments de plaisir, de plus en plus inouïsmes séances, avant, étaient déjà superbes, bien sûr
mais chaque jour, à présent, cela devient de plus en plus hors normes, de plus en plus dantesques
et là je n’en suis qu’à deux, trois mois,
qu’est-ce que ce sera quand j’atteindrais éventuellement, à nouveau, une année complète, ainsi,
j’en tremble d’excitation, d’avance
car cela devient tellement une expérience totale, immersive, extrêmeet j’aime cela, moi, les expériences extrêmes, de qualité,
qui apporte vraiment quelque chose,
pas juste des défis stupides, se mettre en danger gratuitement
ou que sais-je encorenon, une expérience qui nous enrichit, qui nous épanouit,
qui nous fait avancer sur le chemin de la vie,
en nous faisant vivre des moments splendides, intenses,
à la rencontre de nous-même ou des autres,
nous dévoilant un peu des secrets de cet univers9 septembre 2021 à 17 h 27 min #42099bzo
Participantmes génitaux sont tellement doux, tellement soyeux,
au contact,
semblent avoir leur chaleur bien à eux,
toujours quelques degrés au-dessusdans le bassin,
sensation de fruit,
à la chair bien mûre, bien juteuse, bien sucrée,
dans laquelle je viens de croquer,
rien qu’en les effleurantéblouissement des capteurs de goût,
éblouissement des capteurs de texture,
expansion éclair, expansion irisée,
expansion ensoleilléevers le haut, vers le bas,
de tous les côtés,
inondation soyeuse, frisson dense,
piqure prolongée de chaleur11 septembre 2021 à 8 h 48 min #42102bzo
Participantvivre le plaisir au féminin
mais ne fusse que pour un instant,
c’est percevoir avant tout, à quel point, tout est interconnecté en nous,
d’où une sensation instantanée de complicité avec son corps,
de communion avec luides ondes se sont mises en mouvement,
le réseau quelque part, s’est mis à vibrer,
des cailloux ont été jetés dans l’étang
vous percevez la caresse ineffable du déplacementbientôt, si tout va bien,
cela va se croiser dans tous les sens,
courir joyeusement dans toutes les directions,
la mer s’est formée en vous,
le grand rire de l’océan,
la danse intime, le chant, dans sa chairvibre, vibre, petit être,
sens comme l’univers a placé un peu
de sa densité souriante, en toi,
réjouis-toi de toutes tes fibres,
vis l’appel de l’horizon,
sens comme le noyau de la terre a soudain,
splendidement germé en toila forêt dansante,
toute sa faune et sa flore,
un instant, grouillant partout,
redonnant vie à tes ténèbres,
à ton sang11 septembre 2021 à 10 h 23 min #42103bzo
Participantassis sur mon tabouret haut,
quelque chose que j’adore faire ces derniers temps,
c’est frotter une jambe contre l’autre,
le plus lentement, le plus langoureusement, possible,
que le contact entre les surfaces,
soit le plus massif, le plus prolongé, possibleles poils d’une jambe qui viennent se mêler à ceux de l’autre,
peau contre peau, ainsi, bougeant, quel délice
et puis plus haut,
les cuisses qui viennent contre les génitaux, les pressantet puis plus haut encore, je me mets à me caresser,
les seins, les flancs, partout,
des feux de paille sous ma peau, à la queue leu leu,
guirlandes joyeuses, colorées,
c’est la fêteah que d’ondes, que d’ondes, en moi!
quel kaléidoscope d’ondes,
je n’arrête pas de jouir ainsi11 septembre 2021 à 10 h 39 min #42104bzo
Participantquelle est la chose la plus désastreuse
qui puisse vous arriver
durant une séance?c’est perdre confiance en vos moyens,
commencer à douter de tout, de rien,
à faire n’importe quoi
au lieu juste de continuer à s’écouter,
enfin, à essayer de s’écouter,
à essayer de suivre son désirle délicieux château de cartes
s’écroule alors de lui-même,
les dominos tombent les uns après les autres,
plus rien ne semble pouvoir les arrêter
de se renverser à la chaînel’erreur à ne jamais commettre,
commencer à essayer d’imprimer une direction à la barque
au lieu de la laisser dériver au gré des courants,
parfois violents, parfois calmes, du désirla sale gueule du doute
peut avoir fait son apparition en vous, pleine écran,
il peut n’y avoir plus rien d’autre, pour l’instant, sur votre radar,
mais ne le laisser jamais prendre ses aises
le laisser vous faire perdre les pédales,
même si le plaisir n’est pas au rendez-vous,
que notre chair semble morte,
les sensations, parfois, sont si volatiles, si capricieuses,
aiment se faire attendrejuste toujours continuer
comme si de rien n’était, même si cela tourne à vide,
faites vraiment comme si de rien n’était,
comme si cela fonctionnait parfaitement,
ne laissez aucune place au doute, à la fragilité,
ne leur accordez aucune importance,
même si les sensations ne sont plus làjuste continuez, continuez,
laissez votre volonté de plaisir vous mener, malgré tout,
même si tout semble mort et enterré,
ne coupez pas le fil du désir,
aussi mince qu’il soit devenu pour l’instantdans l’élan ininterrompu, est le salut,
dans la non-interruption de service,
le jus revient toujours de lui-même
si on ne le sollicite pas avec une insistance maladiveapprenez à débusquer ce petit jeu délétère
de notre moi pensant
car c’est bien lui qu’il s’agit,
c’est bien lui, toujours, le coupable qui manigance en arrière-plan,
échafaudant, par moments, toutes sortes de plans
pour nous ruiner la séanceapprenez à reconnaître ses agissements
parfois très très bien déguisés
pour ne plus être esclave de ses intrigues de cour,
de ses luttes mesquines pour le pouvoir,
de ses luttes pour les commandes de l’action
que vous essayez de déléguer le plus possible à votre corps,
pour vivre l’instant pleinement avec lui,
apprenez en vous en débarrasser comme d’une mouche
qui chercherait, par moments, à se poser avec insistance, sur vous -
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