#41901
bzo
Participant

il y a quelques minutes une courte mais tellement délicieuse séance au lit,
un bon quart d’heure en mode yin

c’est plutôt rare ces derniers temps que je sois encore en mode yin au lit,
j’essaie de mettre au point plutôt une pratique en mode yang
qui me fasse regoûter aux orgasmes prostatiques, aux super O, etc.
mais là, j’en avais trop envie

par contre, je n’utilisai pas du tout les mains,
elles restaient ballantes, allongées, sur les côtés ou derrière la tête,
juste les cuisses donc, les contractions, la danse des hanches, les ondulations,
les jambes qui se frottent l’une contre l’autre, le corps qui se tord,
mes génitaux, ma prostate,
bref du beau monde quand même

comme c’est bon d’acquérir cette capacité à se laisser aller de tout son être,
de s’en remettre entièrement entre les mains du plaisir,
on glisse sur un toboggan tellement doux, tellement soyeux,
le cerveau comme dans du coton chaud dans lequel on s’enfonce inlassablement
les sens qui se dérèglent, la délicieuse anarchie du plaisir qui s’installe

mes génitaux sont tellement doux,
irradiant une soie frémissante, sans cesse, dans toutes les directions,
ma prostate, elle, est bien virile comme il faut, en mode yin,
chaque contraction comme chargée lourdement d’ondes prostatiques,
générant dans mes entrailles une sensation de pénétration tellement irrésistible,
je ne peux que me rendre, m’ouvrir toujours plus

sur le lit, je me tordais doucement,
j’aime tellement la lenteur, le plaisir dans la lenteur,
le yin m’entrouvrait par en bas, je sentais mes entrailles comme bâiller entre mes jambes,
comme si j’avais une torrent de chaleur qui se déversait par là,
je remuais les cuisses, je remuais les hanches,
cela provoquait une telle ivresse dans mon bassin,
touiller, touiller, dans la marmite d’ondes

je serrais les jambes de plus en plus,
frottant bien lentement les poils les uns contre les autre, comme j’aime tellement le faire,
je faisais monter une contraction, avec les génitaux désormais fort pressés et un peu tordus par les cuisses,
oh quel ogive en moi, c’était du concentré de chez concentré, d’ondes mixtes

mes couilles me font un peu mal maintenant tellement je presse fort mes bijoux de famille
mais je n’en ai cure,
la douleur, à partir d’un certain niveau d’excitation, est la bienvenue aussi chez moi,
il faudra, tiens que j’explore à nouveau plus des pistes que j’avais un peu fréquentée par le passé,
avec des pincements, des torsions de chair, les ongles qui griffent,
c’est ce que je préfère, les ongles qui griffent,
vais les laisser pousser un peu, tiens, pour que ce soit bien efficace

et puis aussi presser, tordre fort, les génitaux avec les cuisses,
bref, pimenter, m’offrir toutes sortes de nuances nouvelles, de sensations fortes,
j’ai déjà goûté à tout cela, j’avais tellement aimé à l’époque
faire danser la douleur avec le plaisir, en tête à tête intime, dans ma chair,
avec mes réserves d’énergie qui se sont tellement accumulées, pour l’instant,
je suis vraiment curieux d’expérimenter à nouveau tout cela,
je sens que cela va être intéressant