#41914
bzo
Participant

il y a un moment où votre chair est tellement saturée d’énergies
(cela fait maintenant des semaines et des semaines que je n’ai plus éjaculé)
que je peux contracter à peu près n’importe quelle partie de mon corps,
cela me fait le même genre d’effets que si je contractais autour de l’anus, le périnée
pour faire vibrer ma prostate

pas que contracter,
juste bouger, changer de posture, faire des mouvements
du moment que c’est fait de façon un peu alanguie, langoureuse,
cela démarre au quart de tour,
c’est directement le manège enchanté dans ma chair

debout, je laisse un peu mon bassin danser lentement
tandis que je me caresse du bout des doigts,
que je les laisse courir sur le torse, les seins, les flancs,
ainsi pendant de longues minutes

je ne suis pas pressé,
je goûte à mon corps, je le déguste,
il se prête sans faille à mes jeux, nous sommes tellement complices,
délicieuse sensation de communion,
de dialogue sensuel avec ma chair

caresser les fesses est mon dernier dada, le dernier truc à la mode, chez moi,
les contracter, progressivement, de plus en plus fort,
les bouger un peu en mode chaloupé, dandinement lent, déplacements soyeux, ondulements vagues,
et en même temps, en caresser une avec la paume à plat, comme l’enveloppant,
avec éventuellement le bout de quelques doigts dans la crevasse plus ou moins,
j’adore, comme j’adore,
je démarre une lente contraction ,au bout d’un certain temps, en plus,
et tout mon être est saisi de tremblements
déjà je jouis, en moins de temps qu’il me faut pour l’écrire

mon sexe est tellement doux, soyeux, chaud,
lui aussi, saturé d’énergies des profondeurs,
le moindre contact de mes couilles ou de mon pénis, me fait gémir,
je serre mes cuisses dessus, je suis obligé de fermer les yeux
tellement mon bassin est envahi de vagues ineffables,
juste les garder serrées dessus, ondulant vaguement
et puis faire monter une contraction
comme on appuie sur un bouton pour déclencher le départ d’une fusée,
ah la la, je ne suis plus déjà sur place, regardez vers le haut si vous me voyez,
prenez un télescope si vous voulez vraiment m’entrevoir