#41925
bzo
Participant

parvenir à faire participer tout son corps à l’action,
est une étape tellement importante

dans ma façon de pratiquer, en mode yin,
le corps est une équipe,
si tous les joueurs ne sont pas sur le terrain, en même temps,
eh bien, vous êtes déforcé, vous n’êtes pas à pleine puissance,
vous n’exprimez pas tout votre potentiel

les bras bougent, les mains caressent, les paumes pressent,
les doigts titillent, effleurent, frôlent,
vont explorer aussi à l’arrière, les alentours, l’intérieur, de l’anus

le tronc ondule, les jambes se frottent l’une contre les autres,
les cuisses se resserrent, se desserrent,
frottant, pressant, les génitaux,
les hanches dansent, le bassin va et vient,
moteur de tout le mode liane lascive

des contractions, en veux-tu, en voilà,
principalement celles dans la zone de l’anus, du périnée, bien sûr,
pour faire participer dame prostate
mais aussi tout le reste, les fesses qui se contractent, les cuisses

une fois que le corps est bien éveillé, réagit bien ensemble,
est devenu aussi sensible qu’un sexe,
on peut contracter n’importe quoi, bouger n’importe quoi,
tout provoque des ondes,
le moindre déplacement, le moindre geste

tout participe, tout peut apporter sa petite dose d’ondes
qui vient se déverser dans le flux général,
l’enrichissant, le renforçant, lui conférant des nuances particulières

le corps, en tant qu’ensemble, prend des postures, change de position,
chacune, chacun, est comme un réseau
avec sa géographie propre, ses ramifications complexes, s’étendant à l’infini, bien spécifiques,
vous changez de position, entrer dans une nouvelle posture?
tout votre réseau va changer de forme,
la course des ondes, plus ou moins perceptiblement,
va s’en trouver totalement modifiée

pas forcément tout bouger, tout bouleverser, le moindre centimètre de déplacement,
provoque déjà un changement, change la configuration,
pour reprendre une fameuse image,
le battement d’une aile de papillon en Chine, provoquer un séisme de l’autre côté de la terre

vous bougez le bras? vos mains sont en action sur la peau?
d’une part, vous allez avoir les effets des doigts qui caressent, qui frôlent,
des paumes qui frottent, des paumes qui pressent
et d’autre part, votre réseau général de circulation des ondes, va évoluer, va se modifier,
va s’en trouver affecté

on peut devenir sensible à tout cela, on doit devenir sensible à tout cela,
qu’aucun détail nous échappe, que la moindre modification,
que la moindre petite sensation qui s’éveille, dans n’importe quel recoin,
soit perçue, goûtée, dégustée, à sa juste valeur

des ondes de partout, à déguster partout,
cela pourrait être un slogan, de campagne publicitaire
mais toutes les parties du corps peuvent générer des ondes
et toutes peuvent aussi être aussi à la réception d’ondes,
ce qui veut dire qu’on peut les faire circuler vraiment partout,
faire participer le moindre recoin, le moindre millimètre, de notre être, à l’action,
aussi bien en tant que générateur donc qu’en tant que réceptacle sensible, percevant
et traitant l’information pour nous la faire goûter

depuis le bassin, se disperse les ondes génitales, prostatiques, anales,
avec les doigts, on peut tellement délicieusement faire participer l’anus,
surtout debout, il est particulièrement accessible,
le bras n’a juste à qu’à bouger une main à l’arrière
et puis un doigt ou deux, peuvent commencer l’exploration,
dans le lit, il faut à chaque fois, bouger le corps, se mettre sur le côté ou soulever une fesse
pour pouvoir effectuer la même action

les génitaux avec les cuisses, j’ai déjà maintes fois décrit,
ce couple ardent qui se trémousse en bas,
collés les unes contre les autres, se frottant, se pressant, tellement passionnément,
bien qu’ils ne doivent pas en faire trop,
il ne s’agit pas de faire cracher la bête, les ondes péniennes classiques,
ne nous intéressent pas dans ce contexte,
le sexe doit rester mou, flasque, au repos, la plupart du temps,
bien qu’il peut se gorger de sang, par moments, même se dresser dans le feu de l’action,
pas y faire attention, sauf si cela persiste,
c’est signe alors que le plaisir est devenu pénien,
délaisser alors , au moins pour quelques instants, la zone
et se concentrer sur sa prostate, par exemple, ou ses seins

et puis dame prostate, la reine sur son trône, un peu dans les profondeurs
mais qui vibre pour deux, pour dix, pour cent, selon les moments,
chez moi, je peux contracter n’importe quoi, dans le bassin,
les fesses par exemple, même les cuisses,
juste même bouger un peu lascivement les hanches,
et je la sens qui se met directement à générer des ondes,
ma chère pondeuse de joie intense, comme je l’aime, comme je l’aime

dans le bassin donc, prostate, génitaux, anus
mais aussi juste le bassin, en tant qu’entité qui bouge lascivement, qui danse,
ainsi aussi des ondes de volupté générées, ô combien,
on se sent s’ouvrir, on se sent des hanches larges, généreuses, tellement souples,
tellement prêtes au mouvement, tellement prêtes à la lascivité,
inlassablement capable d’ivresse, insatiables,
berceau du plaisir, un océan très ancien, immergé dans sa chair

le tronc qui ondule, qui répond au bassin, enchaîne les arabesques, prolongent les courbes,
les seins, ah les seins, les bouts bien durs qui pointent
mais aussi tout le restant du sein, délice des paumes,
ces chairs qui gonflent qui bombent, qui semblent palpiter
les presser, les frotter, les frotter, très chère obsession de mes doigts,
nid ardent des paumes d’où mes seins peuvent prendre leur envol,
ravissement