#42236
bzo
Participant

je me réveille, je m’ébroue, je me mets en mouvement un peu,
comme c’est bon de sentir ce corps chaud sous moi, toute cette chair,
comme elle est prête à s’enflammer,
j’ai à peine bougé, je sens déjà le plaisir couler en moi,
c’est dans mon bassin comme dans un nid, il se réveille en même temps que moi,
me fais signe

je laisse une cuisse venir se presser contre mes génitaux,
oh comme ils se transforment immédiatement en une éponge dégoulinante de chaleur soyeuse,
cela emplit mon bassin instantanément,
je ne peux pas y résister, immédiatement j’ai envie de sentir mon corps onduler,
j’ai envie de me caresser, de faire monter des contractions,
de sentir des gémissements sortir de ma bouche,
venir caresser mes oreilles

j’ai l’impression d’avoir une orgie en moi, cela baise immédiatement de tous les côtés,
il me manque juste deux doigts derrière dans le cul
et tout le monde sera en action, tout le monde sera sur le pont,
comme ma peau s’enflamme au passage des doigts
et puis mes seins, je touche un téton, j’ai l’impression d’avoir pincé la corde d’une guitare
tellement il se met à vibrer et à résonner

juste une trentaine de secondes pour se sentir vivre, se sentir incandescent,
lascif de fond en comble, délicieusement indécent et transgressif, libéré des frontières de mon identité sexuelle,
inondé de volupté, de jouissance, ivre, ivre, ivre de plaisir, des pieds à la tête,
sentir à quel point ce corps est devenu mon complice
mais je pourrais tout aussi bien rester au lit toute la sainte et lubrique journée,
j’ai de quoi faire, ma chair est un sacré lupanar, qu’il fait bon s’y vautrer,
y écarter les cuisses, oh oui, j’aime cela,
cette chaleur de chair qui fond, qui grésille que j’ai entre elles
dès que je fais monter une contraction qui semble remonter comme un pieu en moi,
cela débouche dans mon cerveau, le traverse de part en part, l’explose,
toit ouvrant, mon crâne a un toit ouvrant par où expulser mes cellules grises,
les tirer au canon vers le haut, les éparpiller aux quatre coins de l’horizon,
les envoyer valdinguer jusqu’aux plus lointaines galaxies

ah cela fait du bien
mais hors du lit, c’est tout aussi bien,
le plaisir m’accompagne partout, se manifeste protéiforme, tentaculaire, volcanique,
se mixe à mes gestes du quotidien, à mes actes les plus banals

à quatre pattes dans le lit, le cul en l’air, j’aime tellement ces derniers temps,
des contractions aux effets fous, ca m’a fait fait pleurer de plaisir par moments, la dernière fois,
j’ai du mordre dans l’oreiller pour ne pas hurler trop fort