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  • Ce sujet contient 1,542 réponses, 17 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par bzo, le il y a 5 minutes.
30 sujets de 571 à 600 (sur un total de 1,543)
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    Articles
  • #43183
    bzo
    Participant

    sans doute, le mode yin,
    c’est-à-dire, l’éveil du yin et du yang en nous
    et la favorisation, au maximum, de leur interaction,
    est-il une compensation de l’absence de présence féminine dans ma vie,
    je l’ai voulu ainsi, à un moment donné
    et après, c’est un piège qui s’est refermé peu à peu sur moi,
    je ne connais plus la sortie, je l’ai oubliée

    le féminin qui manque au quotidien à mes côtés,
    je vais le chercher en moi, désormais,
    c’est toujours une question de vie ou de mort,
    pour moi de vivre cela tous les jours

    cela ne remplace pas, bien sûr,
    il y a tout un univers, une sensibilité, une imagination, une individualité,
    une voix, une chaleur, une chair, des gestes, une grâce, une peau, dans le réel
    qui ne sont pas là
    mais néanmoins, sexuellement, cela comble, cela apporte ce dont on a besoin
    et très largement

    cela fait vivre certaines chose, même, qu’on ne pourrait obtenir autrement,
    une fois que c’est bien au point, une fois que le yin et le yang sont bien éveillé
    et que leur interaction fonctionne,
    on a l’opportunité de vivre des moments rares, uniques,
    de vivre les sensations au féminin dans son corps d’homme

    ma théorie, c’est que les sensation sont un matériau identique, aux hommes comme aux femmes,
    juste, par défaut, nous en vivons un segment, une section différente, pour chaque sexe,
    on nous a programmé à la naissance pour vivre, avant tout, certains parties des sensations,
    la partie mâle pour les hommes, la partie femelle pour les femmes
    mais l’autre segment est bien là, non visité ou si peu,
    pour la plupart

    on peut dans nos pratiques amoureuses, par moments, par accident, sans même s’en rendre compte,
    pour quelques instants se retrouver sur le segment inusité,
    ainsi, quand avec le massage prostatique, tout à coup, vous avez l’impression de vous faire l’amour,
    vous vous retrouvez essentiellement durant ces instants ardents, à nul autre pareil,
    de l’autre côté des sensations,
    leurs parties immergées, sous la ligne de flottaison

    on peut aussi, bien sûr, en étant curieux, curieuse, ouvert, ouverte,
    en explorant son corps et ceux de ses compagnons, compagnes,
    en étant audacieux, audacieuse,
    visiter toujours plus les sensations sur toute leur longueur,
    goûter au féminin, en étant homme,
    par exemple, le massage prostatique, favorise bien cela
    et puis pour les femmes aussi,
    une certaine exploration de la virilité, de la masculinité qui est enfouie en elles,
    par exemple, les ceintures gode et un compagnon qui se laisse travailler par le fondement,
    favorise bien cela
    mais déjà certaines positions où la femme dirige, à l’initiative, vont en ce sens

    on n’est jamais totalement de l’autre côté du segment pour de très longues périodes,
    ce sont des allers-retours , en fait,
    avec des moments plus ou moins longs, de chaque côté,
    cette action de glisser de la partie mâle de la sensation à sa partie femelle,
    est particulièrement délicieuse, avec toute la zone intermédiaire, au sexe indéterminé, entre,
    ce basculement du masculin vers le féminin, très progressivement ou brusquement,
    je ne connais rien de plus délicieusement trouble et ineffable à vivre

    le mode yin, c’est cela, c’est basculer constamment d’un côté à l’autre, sciemment,
    c’est goûter le plus possible aux sensations sur toute la longueur de leur spectre

    vivre la sensation de pénétration ainsi,
    oh mes amis, c’est quelque chose,
    vous sentez que quelque chose de ineffablement dur monte en vous,
    que vos entrailles commencent à fondre sur son passage,
    vous êtes du côté du féminin
    et puis soudain, vous sentez que le braquemart, vous le poussez,
    vous sentez votre puissance mâle en action
    les chairs se donnent, les chairs s’ouvrent à chacun de vos coups de rein,
    vous avez un bélier gorgé de sang, c’est votre arme dressée, vous vous en servez,
    puis, retour en une fraction de seconde,
    vous êtes déjà à vous donner, à vous ouvrir, à vous laissez envahir,
    cela coule en vous comme une marée montante, le ressac, les vagues,
    les hanches larges qui dansent, qui tanguent merveilleusement,
    tout est là en vous, les formes que vous semblez ressentir,
    le galbe des seins sous les paumes, les pointes dures
    et puis même, la petite fente magique, tout plissée à l’intérieur, labyrinthique,
    l’océan dans toute sa splendeur
    qui vous embarque sur son tapis volant

    #43184
    bzo
    Participant

    il y a tellement de sensations de pénétration différentes

    tant qu’on vit son plaisir dans ces moments-là,
    en homme qui fait des va et vient avec son braquemart,
    on ne sent pas trop cela

    mais dès qu’on est capable de vivre son plaisir au féminin,
    qu’on devient donc le réceptacle accueillant les allers et venues, les frottements, de l’engin,
    chaque changement d’angle d’attaque, chaque changement dans la vitesse,
    des accélérations, des ralentissements,
    des pressions exercées un peu différemment, des variations dans les frottements
    et la sensation change du tout au tout,
    c’est quasi à chaque fois, comme si on entrait dans un autre univers,
    tout semble se reconfigurer instantanément dans nos entrailles,
    un autre réseau de sensations, aux caractéristiques différentes, semble se mettre en place

    c’est véritablement un kaléidoscope étourdissant
    qui déborde rapidement du bassin pour se répandre à tout le corps,
    chaque geste, chaque mouvement, chaque changement de position
    influençant aussi leur cours,
    changeant leurs nuances, leurs coloris, constamment,
    rendant les instants encore plus affolants, encore plus irrésistibles,
    la jouissance s’installe bien avant l’orgasme,
    la volupté devenant tellement dense et ineffable,
    un flot de nectar soyeux envahissant la moindre once de notre être

    #43207
    bzo
    Participant

    moulez patiemment, amoureusement, dans l’instant,
    votre creux de vague,
    c’est de là que s’envolera la crête suivante,
    c’est de cette brève gestation
    que dépendra la hauteur qu’elle atteindra,
    la splendeur de sa courbe ascendante,
    son iridescence dans la lumière

    c’est comme un nid avec un oeuf dedans,
    durant ce bref temps mort,
    ce sera à vous de jouer, passionnément, ardemment
    de ressourcer votre rythme,
    de le retremper dans vos profondeurs,
    pour favoriser au maximum, l’éclosion suivante,

    de l’énergie va monter,
    de l’énergie va être consumée,
    ce sera comme un relai, vous aurez une fraction de seconde
    pour transformer l’essai
    pour la transformer en papillon coloré dans votre chair
    qui volera quelques instants

    #43217
    bzo
    Participant

    le mode yin
    qui, en fait, pour être plus exact,
    est une interaction entre le yin et le yang,
    je l’appelle ainsi, néanmoins, seulement, mode yin
    car le yin occupe l’essentiel
    de mon espace intérieur, de ma chair,
    quand je suis en action,
    que ce soit pour quelques secondes ou pour de longues minutes

    pourquoi?
    si on pouvait prendre un couple qui fait l’amour,
    ils sont ardents, ils sont synchronisés, ils s’unissent splendidement
    si soudainement, on pouvait les fusionner totalement,
    qu’ils ne forment plus qu’un seul corps, un seul être,
    avec tout ce qu’ils sont dans ces moments-là,
    leur désir, leur excitation, leurs sens en feu,
    mettre tout cela dans une seule chair, donc,
    le yang se trouverait soudainement cantonné à, à peine, 5, 10%,
    le yin occuperait tout le reste

    tellement la femme est plus puissante, plus riche
    que nous autres, hommes, dans l’action sexuelle,
    voilà pourquoi, je l’appelle, le mode yin,
    même si les 5, 10% du yang,
    sont absolument indispensables aussi

    le mode yin
    est comme des flammes de soie qui dansent en moi,
    le feu s’étend rapidement à tout mon intérieur,
    le bucher semble immense, m’entourant de tous les côtés,
    à l’intérieur comme à l’extérieur, cela brûle ineffablement,
    ma chair semble fondre d’un peu partout, sous l’action de morsures délicieuses,
    les nuances changent constamment, un kaléidoscope étourdissant

    le brasier est entretenu par n’importe lequel de mes mouvements,
    de mes gestes, de mes changements de positions, de mes caresses, de mes ondulations,
    de la danse de mes hanches, des frottements de mes cuisses sur les génitaux,
    de mes contractions,
    de mes doigts explorant derrière la petite fente, derrière

    tout cela permet au feu de rester entretenu en moi,
    un seul petit geste du doigt suffit déjà,
    pour un moment, à assurer une continuité des flammes
    celle-ci doit être maintenue,
    si j’arrête tout, plus de quelques secondes,
    le feu ne semble plus être qu’un rêve au passé
    mais je peux le rallumer immédiatement

    les combinaisons d’alimentation sont infinies,
    c’est pour cela que les nuances changent constamment,
    tout un corps à bouger, tout un corps à caresser,
    infinies variétés des mouvements, des gestes,
    infinies variétés des caresses, infinies variétés des positions,
    de leur évolution, dans l’espace et le temps

    et puis il y a les ondes dans le bassin,
    elles constituent l’artillerie principale, tout de même,
    anales, prostatiques, génitales,
    les premières, obtenues avec un ou plusieurs doigts
    qui vont fouiller, explorer, la petite caverne,
    les deuxièmes, avec les contractions
    et puis les troisièmes,
    avec les frottements, pressions, effleurements, divers et variés,
    des cuisses sur les bijoux de famille

    leurs combinaisons aussi, n’ont pas de limites,
    un peu plus d’anal, un peu plus de prostatique, un peu plus de génital,
    du anal tout seul pour quelques instants,
    ajoutons-y un peu de prostatique,
    un zeste de génital, quelques secondes plus tard,
    ce sont des cocktails préparés et bus instantanément, sans cesse, dans ma chair

    la communion, la complicité, totales,
    avec le corps,
    ne former plus qu’un avec lui,
    être entier, pour quelques instants,
    n’être plus qu’une immense danse intérieure,
    un chant généralisé, de tout son être

    le désir, sans tabou, libéré,
    s’exprimant sans restrictions,
    nous grandit splendidement,
    pour quelques instants,
    nous sommes révélés à nous-même,
    avec tout ce que nous portons en nous,
    de forces mystérieuses et de splendeur,
    le volcan de la terre éveillé, rugissant,
    nous portant vers des nues irisées

    #43243
    bzo
    Participant

    libérer les énergies au bon moment
    et tout devient possible

    par exemple, debout,
    je commence à faire des mouvements,
    comme de pénétration, avec le bassin
    comme si je faisais l’amour,
    à quelqu’un dans l’invisible

    bien lubrique, le mouvement,
    oui, il faut se donner à fond,
    il faut se lâcher,
    ne rien retenir

    eh bien, si vous parvenez à coordonner ce mouvement
    chaque fois,
    avec des montées massives et de plus en plus ciblées,
    d’énergie,
    là, cela devient vraiment intéressant,
    là, tout devient possible,
    là, vous pouvez commencer à ressentir
    ce mouvement que vous êtes en train d’effectuer
    comme vous ne l’avez jamais ressenti,
    même en faisant l’amour avec quelqu’un

    car vous serez, en même temps, peu à peu,
    comme aux deux extrémités du braquemart
    en même temps, le pénétrant et le pénétré,
    le yin et le yang se sont éveillés
    et jouent entre eux, en vous,
    vous vous faites l’amour,
    le spectre complet du masculin au féminin,
    en un seul coup de bite,
    quel carrousel dans votre chair,
    vos reins deviennent démoniaquement fertiles,
    pour un moment

    #43262
    bzo
    Participant

    je suis en train de tester quelque chose de nouveau,
    enfin, de nouveau pour moi,
    c’est très très prometteur,
    en quelques instants,
    j’arrive à obtenir un plaisir prostatique intense
    mais je n’en suis qu’au stade de l’expérimentation

    le principe est simple,
    dans n’importe quelle position, du moment que je suis assis
    mais la position assise n’est peut-être même pas obligatoire,
    peut-être que cela fonctionne aussi debout,
    je n’ai pas encore essayé,
    tellement tout cela est tout neuf

    assis
    mais bien immobile,
    je commence à effectuer des contractions localisées au périnée,
    donc, j’ai tout le reste du corps qui ne bouge absolument pas,
    figé dans la position dans laquelle je suis,
    la seule chose qui soit active en moi, qui se meut,
    ce sont ces muscles du périnée que je tends et que je détends

    je peux les effectuer cuisses écartées
    mais même jambes croisées, compressant mes génitaux,
    les contractions sont tellement précisément appliquées qu’au périnée,
    qu’il ne semble y avoir pas un gramme d’onde génitale émise,
    du prostatique 100% grâce à ces manipulations ultra-localisées

    en effectuant ces contractions,
    ne faisant bouger en moi,
    rien d’autre que les muscles du périnée,
    je me rends compte à quel point ils sont développés,
    à quel point je suis capable d’agir dessus, d’agir avec,
    d’aller titiller la prostate avec,
    c’est comme si j’avais un petit bras mécanique,
    avec plein de chevaux dans son moteur, là en bas
    qui me permet d’aller cajoler, presser, la prostate, comme je veux

    suite au prochain épisode,
    pour l’instant, je m’amuse avec mon nouveau jouet, à tout bout de champ,
    les sensations sont délicieuses, prostatiques à 100%
    et montent en intensité rapidement,
    jusqu’à quel point, les prochains jours me le diront

    c’est très reposant en tout cas, de ne rien bouger d’autre que quelques muscles bien précis,
    de la micro-action avec maximum d’effet

    #43263
    bzo
    Participant

    cela fonctionne aussi debout,
    cela fonctionne vraiment dans n’importe quelle position et n’importe où,
    du moment que j’applique bien le principe de m’immobiliser
    et de n’agir que sur les muscles du périnée,
    je parviens ainsi à me connecter instantanément à ma prostate,
    cela fait longtemps que je ne l’ai plus ressenti, elle, elle seule, comme cela

    à chaque contraction,
    je sens ses ondes se diffuser,
    monter le long de ma colonne vertébrale,
    au début, comme une ogive vibrante, fonçant
    puis qui s’ouvre, se répand en faisceau vers le haut

    ah, chère prostate, tu es vraiment la reine des lieux,
    tu règnes dans mon corps,
    là, je te fais entrer en scène, en solo,
    sans aucun autre acteur,
    personne d’autre que toi,
    toi, toute seule

    comme tu sais m’allumer en quelques instants,
    me transformer en sapin de Noel clignotant anarchiquement
    et vibrant de toutes ses branches

    #43289
    bzo
    Participant

    aujourd’hui, au boulot, sur place, à mon entreprise,
    j’ai pu expérimenter ce que je décris juste au-dessus

    c’était à midi, je venais de terminer de manger devant mon ordinateur,
    je commençais à digérer tout en traînassant encore un peu sur des sites,
    avant de reprendre le travail,
    tout à coup je me suis souvenu que ces derniers jours,
    j’avais isolé une façon de contracter
    et tentait d’en faire une manière de pratiquer à part
    qui me permettrait de retrouver un plaisir prostatique à 100%

    les minutes qui suivirent,
    furent la parfaite illustration de tous les espoirs que je mettais en cette technique,
    la simplicité enfantine de mise en route, n’importe où, n’importe quand,
    qu’il y a des gens autour de moi ou pas,
    quoique je fasse, à condition de pouvoir détourner un peu de concentration

    tout ce que j’ai eu à faire,
    ce fut de rester bien immobile
    et de mettre en route cette façon de contracter ultra-localisée aux muscles du périnée,
    il y avait des gens tout autour de moi, des collègues
    mais je n’hésitais pas un instant, rien ne pouvait me trahir,
    aucune geste, aucun mouvement, aucune posture
    qui suggéreraient que je suis en train de me donner du plaisir

    la réaction instantanée de ma prostate à la première contraction, fut telle
    que j’ai été surpris et failli gémir tout haut,
    je me forçais à garder un visage impassible et à ne émettre aucun son,
    ainsi, malgré tout, le plaisir a rapidement envahi mon bassin

    c’était vraiment bizarre, c’est la première fois que je faisais cela,
    comme cela parmi des gens,
    cela n’a pas la même puissance, vu les conditions
    et le contrôle permanent que j’exerçais
    mais malgré tout, c’était là, en moi, de plus en plus,
    cela débordait de mon bassin,
    cela montait, cela se répandait

    je m’arrêtais après quelques instants,
    je n’ai pas l’habitude de pratiquer ainsi, parmi des gens
    et j’ai eu trop peur de perdre le contrôle, à partir d’un moment,
    tellement les vibrations commençaient à être omniprésentes
    et je sentais ma chair s’emballer,
    j’avais peur de partir en roue libre
    et de ne plus rien pouvoir contrôler

    je vais y aller progressivement, par étapes, m’y habituer,
    reconnaître les signes
    qui me permettront de ne pas dépasser certaines limites,
    en fonction de mon état d’excitation

    mais c’était vraiment une superbe surprise,
    à la première contraction, donc,
    j’ai senti ma prostate réagir du tac au tac,
    un bouquet d’ondes a apparu puis s’est évanoui,
    à chaque contraction,
    le bouquet suivant augmentait en taille et en envergure
    et disparaissait de plus en plus lentement

    j’ajustais aussi ma position un peu,
    très progressivement, centimètre par centimètre
    pour sentir ma prostate accessible au maximum,
    avoir le bon angle d’attaque, avec les contractions

    c’est génial comme méthode,
    premièrement parce que cela me permet de me reconnecter à ma prostate,
    je l’ai tellement habitué à travailler de concert avec les ondes génitales et anales,
    que cela me parait, pour l’instant, une redécouverte complète,
    de rester uniquement avec ses ondes à elle, en moi,
    de sentir ainsi l’excitation progresser

    sans aussi que le mode yin soit mis en éveil, un seul instant,
    et vienne se mêler à l’action, submergeant tout, prenant la direction des opérations,
    ne laissant la place à rien d’autre,
    c’est grâce au fait qu’avec mon bassin bien immobile,
    la danse, la houle langoureuse, du yin, ne se met pas en place

    aussi, aucun effleurement des cuisses avec les génitaux,
    donc en fait, j’ai trouvé là, une manière de solliciter ma prostate,
    de dialoguer avec elle,
    en gardant pour la première fois, à bonne distance, mon mode yin
    et peux espérer donc ainsi,
    retrouver un massage prostatique, avec tout ce qui va avec,
    son cortège joyeux d’orgasmes à la queue leu leu, de super O,
    d’extases interminables

    #43310
    bzo
    Participant

    au fond, le vrai but, le seul,
    derrière le mode yin,
    c’est juste de se faire l’amour,
    pleinement, à fond,
    vivre cette sensation
    de se faire l’amour

    on lit de temps à autre,
    dans les témoignages de gens pratiquant le massage prostatique,
    des phrases du genre
    “et puis soudain, c’est comme si mon corps se faisait l’amour, ce fut fabuleux”,
    eh bien, le mode yin, c’est à propos de cela, rien que de cela,
    non pas juste le vivre une fois, de temps à autre, par accident
    mais continuellement, du premier instant de l’action,
    jusqu’au dernier

    des préliminaires riches et variés,
    de la montée en puissance
    et puis, enfin,
    de longs et fabuleux moments,
    en roue libre,
    les sens divaguant,
    le désir, les pulsions, l’instinct,
    totalement déchaînés, déferlant en nous,
    le coeur débordant d’émotions brutes,
    en même temps animales et célestes,
    le bassin en feu,
    une communion sublime dans la chair

    je l’ai déjà écrit,
    ces moments-là,
    c’est quand le yin et le yang, en nous,
    soudainement, sont entièrement éveillés,
    on est, un moment, spectateur privilégié,
    de leurs ébats, dans notre chair

    eh bien, le mode yin,
    c’est à propos de cela,
    rien que de cela,
    de A à Z

    notre corps est un sexe,
    en même temps masculin et féminin,
    apprendre à se faire l’amour,
    c’est apprendre à faire l’amour à l’autre

    #43312
    bzo
    Participant

    la nuit, je me réveille de nombreuses fois,
    pour des laps de temps très courts
    et à chaque fois, c’est le même scénario,
    je me rends compte que je me suis réveillé,
    immédiatement, mon corps se mets à onduler langoureusement,
    ma main passionnément à caresser quelque part,
    les cuisses se frottent contre mes génitaux
    et quelques contractions se forment, pour faire bonne mesure

    instantanément, je suis envahi d’un plaisir tellement intense
    qu’on peut parler de jouissance,
    suis emporté par des ailes irrésistiblement, dans un firmament très personnel,
    celles-ci, quelques secondes après,
    me redéposent déjà dans mes rêves,
    je me suis rendormi

    donc, mes nuits, sont une succession de rêves géniaux (j’en ai toujours d’excellents)
    entrecoupés de moments de jouissance,
    que demander de plus
    (si en plus mon compte en banque pouvait grossir tout seul, pendant que je dormais,
    là ce serait parfait
    mais bon, on ne peut pas non plus demander la lune, en plus, n’est-ce pas
    j’ai les étoiles déjà, derrière les yeux, des étoiles de soie caressante
    qui nagent en bancs, souvent, parmi mes cellules grises

    #43314
    bzo
    Participant

    faire sa vaisselle et prendre du plaisir,
    préparer son petit déjeuner et prendre du plaisir,
    prendre son petit déjeuner et prendre du plaisir,
    marcher et prendre du plaisir,
    regarder des films assis devant son ordinateur et prendre du plaisir,
    lire et prendre du plaisir,
    faire du bricolage et prendre du plaisir,
    faire de la menuiserie et prendre du plaisir,
    pendre son linge et prendre du plaisir,
    avoir quelques moments dédiés à cela,
    au lit ou ailleurs, debout, assis, couché
    et prendre du plaisir

    bref, je crois que j’ai fait passer le principe,
    être occupé à peu près à n’importe quoi
    et en parallèle quand l’envie m’en prend,
    satisfaire mon désir

    suis un obsédé sexuel?
    non, absolument , non!
    enfin, je ne crois pas et si je le suis, je m’en fous au fond, c’est trop bon ainsi,
    cela me fait du bien au quotidien, je me sens en harmonie avec moi-même,
    je suis plus calme, plus sûr de moi, plus à l’écoute des autres aussi,
    plus à l’écoute du monde, de la forêt,
    des arbres, des oiseaux, comme j’aime les oiseaux,

    et même si je me suis coupé des femmes et je ne parviens plus à retourner vers elles,
    je les sens tellement, elles m’émeuvent tellement,
    étant capable de vivre en moi, leur plaisir, leurs émois intimes,
    leurs gestes, leurs mouvements, leur harmonie animale
    chez un obsédé sexuel, c’est maladif,
    cela envahit sa vie, au point que tout le reste de ses activités en est affecté négativement,
    il ne peut plus penser qu’à cela

    alors que moi, je n’y pense jamais, juste je le fais
    et c’est en parfaite harmonie avec le reste de mes activités,
    c’est comme du piano à quatre mains,
    bien au contraire, depuis que cela s’est installé ainsi dans ma vie au quotidien,
    je refais de la menuiserie chez moi avec plaisir,
    j’ai retrouvé la patience et la précision,
    le désir m’ancre dans l’instant, j’y suis installé comme dans un petit nid douillet ,
    les gestes de mon quotidien pour les différentes activités
    sont entremêlés avec les gestes et les mouvements du plaisir en mode yin,
    c’est un sublime entrelacement, c’est une chorégraphie, une danse,
    un chant dans ma chair tout en effectuant, en même temps,
    des taches aussi triviales que pendre mon linge, faire la vaisselle

    ces moments deviennent une fête,
    mon quotidien devient magique,
    mon corps est tellement content, ainsi, il me le fait savoir,
    ma complicité et mon dialogue avec lui, sont ma plus belle récompense,
    à tout instant, nous sommes en entretien, même quand je ne pratique pas

    en fait je ne pratique plus trop,
    tellement le plaisir s’est installé un peu partout
    et ornemente chaque instant de ma vie quand je suis seul chez moi,
    dès que les gens sont partis de chez moi
    ou que je rentre dans mon appartement,
    un interrupteur s’allume,
    le rapport à mon corps change complètement,
    il n’est plus juste cette masse silencieuse qui me porte,
    on entre en dialogue, on entre en conversation,
    on échange, on s’écoute, on s’explore

    #43316
    bzo
    Participant

    ce petit bout de viande qui grossit en un temps record,
    si mou, si flasque,
    si placide, si indolent, d’aspect, la plupart du temps,
    qui peut devenir si dur, si raide,
    à l’aspect si rude, si guerrier, si conquérant

    quel contraste, quelle transformation,
    quel changement dans la taille, quel changement dans la densité, en quelques instants,
    de la verticalité pendouillante à une verticalité arc-boutée, vibrante, agressive,
    sanguin redressement,
    avide de frottements, avide de contacts,
    avide de va et vient dans une autre chair,
    divin animal
    mais qui s’épuise si vite, dans son utilisation la plus courante

    peu de gens connaissent ta face cachée,
    ô petit tuyau adoré, décoré de boules hirsutes, entre mes jambes
    ta capacité, à la moindre sollicitation de mes cuisses,
    te frottant, te pressant, t’effleurant, toi et tes deux pendules,
    comme un petit soleil, à générer des ondes soyeuses et chaudes
    qui peuvent aller caresser tout mon intérieur,
    le baigner dans une volupté, sans cesse changeante

    comme tu sais me rendre fou de bonheur, sans cracher,
    de longues heures durant,
    comme tu peux devenir le meilleur ami de la prostate
    et ensemble, en parfaite coordination,
    me fournir la plus délicieuse des plaines de jeu érotique

    #43317
    bzo
    Participant

    je brasse des flots d’énergie dans mon bassin
    en le bougeant langoureusement d’avant en arrière
    et d’arrière en avant

    vigoureusement mais lentement,
    constantes accélérations,
    constants ralentissements,
    de mes hanches
    mouvements sinueux, lascifs

    toujours le même principe,
    sacré du yin,
    je suis pénétré et je pénètre,
    les deux sont fondus en un,
    leur fusion est une sublime confusion dans ma chair,
    tout palpite en moi, tout est révolutionné en moi,
    plus d’assises, plus de fondements,
    tout est en mouvement, plus de frontières,
    le féminin et le masculin cohabitent,
    enfin plutôt le masculin est dans le féminin
    qui occupe toute la place,
    qui est travaillé de l’intérieur,
    le masculin est dans la brèche chaude,
    la sublime fente,
    qui frémit en moi,
    je me sens empli de sa présence

    les chairs imbibées, se frottent, se pressent,
    incandescence,
    étincelles de tous les côtés,
    je me tords, j’ondule, j’écarte les fesses, je me cambre,
    une colonne d’énergie semble m’empaler, de plus en plus,
    je sens mes entrailles fondre et encore fondre,
    sac, ressac, pal par-ci, pal par-là,
    la danse du pal dans les entrailles dansantes

    mes paumes emprisonnent les seins,
    comme ils aiment cela,
    je les presse un peu, irrégulièrement,
    je les frotte, tout le temps,
    je chipote les pointes beaucoup,
    je les titille, je les pince, je les gratte

    je me cambre, encore et encore,
    je bouge le cul
    ou plutôt, mon cul me danse,
    mon cul me porte,
    mon cul m’emporte,
    mon cul est un port,
    mon cul est la mer,
    mon cul est un transport,
    mon cul est un vaisseau spatial,
    mon cul m’envoie dans la galaxie

    mon cul mérite un doigt ou deux, derrière,
    un peu de travail d’excavation, de fouilles archéologique,
    je me tords un peu,
    mes bouts de doigts,
    mes petites souris d’amour,
    curieuses, fouineuses,
    inlassablement curieuses,
    inlassablement fouineuses,
    comme mon cul les aime,
    je sens de l’humidité là-dedans,
    montez là-dedans, cherchez là-dedans,
    tripotez là-dedans

    gémis, pleure de plaisir,
    tes sens sont affolés,
    laisse-toi bien aller,
    c’est l’heure de la chaleur sacrée,
    comme un nectar dans la moindre de tes cellules

    #43319
    bzo
    Participant

    la réalité, la seule, la vraie,
    est enterré sous les multiples strates des apparences,
    elle dort,
    elle se réveille parfois

    les émotions, les sensations, aussi fugaces,
    aussi insaisissables qu’elles soient,
    sont peut-être les seules choses qui soient réelles, en ce monde,
    tout le reste n’est qu’illusions,
    tout le reste n’est que vent

    il en va de même, avec le plaisir, avec la jouissance,
    pour quelques instants, nous touchons au réel, abondement,
    notre essence s’étale en plein jour ou en pleine nuit,
    nous vivons vraiment,
    nous sommes dans l’épaisseur de ce monde,
    dans l’épaisseur de notre être

    nous goûtons quelques instants à la vie,
    à sa source en nous

    #43321
    bzo
    Participant

    il y a quelques minutes, j’étais un lac,
    un lac immense dont je surveillais la surface,
    dont je scrutais le silence

    le moindre petit geste, le moindre petit effleurement, la moindre caresse,
    éveillait des cercles d’ondes, quelque part, en moi
    je les sentais courir, je les suivais avec gourmandise,
    je les sentais se rejoindre, arrivant de tas d’endroits différents,
    se rencontraient, s’entremêlaient, un instant,
    puis continuaient leur chemin,
    éphémère réseau, changeant sans cesse, dans ma chair

    pas trop d’ondes à la fois,
    ne pas trop troubler la surface,
    qu’elle reflète bien le bleu du ciel, la danse de la lumière,
    et des branchages, près de la rive,
    tant de choses virevoltait, grouillait, en moi,
    je me sentais un miroir parfait du désir

    du moindre petit geste s’extrayait comme un nectar savoureux,
    la moindre de mes respirations apportait sa nuance,
    écarter les cuisses, provoquait un séisme,
    les refermer, un autre,
    je n’avais qu’à me laisser engloutir,
    encore et encore

    laisser le lac se calmer régulièrement,
    augurait d’une kirielle de moments de tempête délicieuse,
    retrouver un moment, le calme matriciel, la richesse du silence,
    redevenir prêt à être imprégné à 100%

    de la soie va s’envoler,
    des oiseaux vont déployer leurs ailes, dans mes veines,
    l’horizon est là, offert,
    rejoignable

    #43323
    bzo
    Participant

    parvenir à juste vivre pleinement l’instant,
    tout le temps ou à peu près,
    c’est avoir réussi sa vie,
    je me suis fait la réflexion, en action

    mes moments de plaisir,
    mes moments de communion avec mon corps,
    mes moments de grâce charnelle, j’ai envie d’écrire,
    sont devenus comme un phare pour moi,
    pour les autres moments de ma vie

    je veux dire, ils sont une source d’inspiration,
    ils me semblent comme des moments de trouble perfection,
    des moments de sublime expression de tout mon être,
    des moments pleins, des moments accomplis,
    des moments d’épanouissements,
    des moments d’incandescence totale, aussi

    ce que je sens au plus profond de moi-même,
    c’est juste que je suis,
    que je suis là dans l’instant, tout entier,
    tout entièrement moi-même,
    que des tas de portes et de trappes secrètes,
    au fond de moi, se sont ouvertes

    être là, juste dans l’instant, tout entièrement exposé,
    tout entièrement ouvert, perceptif, sensible,
    prêt à être imprégné de ce qui se passe en nous et hors de nous,
    prêt à vibrer, vibrer
    et encore à vibrer,
    vivre des moments de communion aléatoire,
    avec tout, avec rien,
    avec soi-même, avec d’autres

    #43336
    bzo
    Participant

    le degré de relâchement peut être tel,
    le plaisir me liquéfie tellement,
    que j’ai les yeux qui partent dans toutes les directions
    sans que j’ai plus aucun contrôle dessus,
    je ne regarde plus vraiment,
    c’est plutôt la jouissance qui voit à travers mes yeux

    mais que c’est bon de se sentir ainsi,
    on se sent dans un univers parallèle,
    la jouissance semble me séparer du monde,
    ma chair qui me reliait à lui, n’existe plus,
    a été remplacée par un nectar d’une densité insondable
    qui tournoie lentement en moi

    je plonge toujours plus profondément dans l’extase,
    mes gémissements comme un baromètre,
    reflètent dans mes oreilles, l’intensité de l’orgasme

    de plus en plus lent coup de couteau,
    ma chair s’ouvre, ma chair saigne de bonheur,
    fouillé jusqu’au fond de l’âme,
    fouillé méticuleusement

    le désir, comme un fleuve Amazone,
    s’empare de moi, sans relâche
    et m’entraîne

    #43337
    bzo
    Participant

    la femelle en moi,
    tellement éveillée, tellement délurée, tellement libertine,
    m’a rendu bisexuel, homosexuel, lesbienne,
    bref, omnivore, tellement omnivore

    je mange à tous les râteliers,
    enfin en théorie
    puisque, de fait, je suis tout seul dans mon coin, actuellement,
    reclus comme un ermite dans sa caverne, dans la grande ville,
    malgré une vie sociale et un travail dans une grosse entreprise

    mais ma chair, me fait bien sentir, où j’en suis,
    elle ne tient plus compte du tout de ce genre de limitations,
    masculin, féminin,
    j’aime tout,
    bite, vagin, anus,
    venez à moi,
    délicieuse chair, à caresser, à engloutir, à lécher, à frotter,
    à pénétrer par tous les orifices,
    je vous aime sous toutes vos formes

    #43345
    bzo
    Participant

    ce matin,
    je me suis réveillé plus tôt,
    8h, pas envie de sortir encore du lit,
    qu’est-ce que je pourrais bien faire?
    hé hé,
    pas besoin d’aller chercher bien loin,
    la réponse

    en bas,
    le piston du bonheur,
    s’est déjà mis en route,
    langoureusement,
    tellement langoureusement,
    cela va et vient,
    entre mes reins,
    le yin se déploie en moi,
    au grand galop

    je m’étire, j’ondule,
    j’écarte les cuisses, je les resserre,
    je les écarte à nouveau,
    je les resserre à nouveau,
    bien lentement, tout cela,
    bien lentement

    je bouge mon cul,
    c’est surtout cela,
    comme j’aime à le bouger,
    celui-là,
    comme j’aime à le bouger!

    quand je commence à le faire ainsi,
    j’ai l’impression de manipuler une bombe,
    de mettre en route la grande armada,
    l’invincible armada,
    conquérante, flamboyante,
    régnant sur toutes les mers du globe,
    en l’occurrence sur toutes les mers
    de mes deux globes blanchâtres
    qui se pressent l’un contre l’autre,
    avec la petite crevasse, entre eux

    sentir le yin s’emparer de mon bassin, de mes hanches,
    sentir ma petite fente de plus en plus,
    on dirait du métal fondu, rougeoyant, bouillonnant, là en bas,
    une forge en action,
    Vulcain est entre mes reins, Vulcain fulmine,
    Vulcain frappe du marteau,
    Vulcain tape sur l’enclume,
    comme cela vibre, comme cela résonne, partout en moi,
    Vulcain est tonitruant, Vulcain est déchaîné

    je me tends, je m’arque-boute, je me cambre,
    je me détends, je deviens tout mou, je deviens tout flageolant,
    les cuisses font frotti-frotta, avec les bijoux de famille,
    les contractions font frotti-frotta avec la prostate,
    et puis il y a tout le reste,
    mon corps qui bouge,
    mon corps qui peut tellement se mettre à onduler,
    mon mode liane lascive dans toute sa splendeur,
    chaque ondulation déclenche en moi,
    une armée de petites mains en soie
    qui caressent de tous les côtés

    et puis il y a mes doigts, ah mes doigts,
    come ils sont devenus des experts
    en titillements, en frottements, en effleurements, de toutes sortes,
    il y a des attractions touristiques vedettes sur leur parcours,
    ils aiment tout particulièrement visiter, mes seins, mon anus

    mais toute ma peau, en fait, leur convient à merveille,
    elle est devenue tellement inflammable, au moindre contact,
    je laisse glisser lentement mes paumes dessus,
    comme c’est doux, comme c’est capiteux,
    sur leur passage, un instant,
    cela fait comme des traînées de chaleur frémissante, soyeuse,
    dans ma chair

    j’explose sans discontinuité,
    doucement, sans fin,
    volupté, jouissance,
    good morning,
    mon cher

    #43351
    bzo
    Participant

    j’aime tellement
    quand mes gémissement deviennent,
    comme des suppliques d’une douceur infinie

    dans certaines phases de la jouissance,
    le flux devient d’une telle limpidité cristalline,
    l’impression d’avoir un ascenseur hydraulique,
    partout en moi,
    cela monte avec fluidité, sans la moindre secousse,
    un glissement infiniment feutré, vers le haut

    à d’autres moments,
    c’est un rut délicieux,
    un galop intérieur, à bride abattue,
    un volcan semble cracher, sans relâche,
    ma chair qui s’est liquéfiée,
    et mon cerveau semble constamment exploser,
    disperser son contenu aux quatre coins de l’horizon

    #43352
    bzo
    Participant

    ma femelle est capable
    de me faire sentir tout son sein,
    de m’en faire goûter
    toute la splendeur

    quand la main passe dessus,
    durant cette très brève progression dans la réalité,
    aucun millimètre, du téton, durci,
    de la courbe du globe,
    ne m’ont échappé,
    ne m’ont pas été transmis,
    à mon plus grand ravissement

    #43353
    bzo
    Participant

    ma femelle est capable
    de me faire sentir tout son sein,
    de m’en faire goûter
    toute la splendeur

    quand la main passe dessus,
    durant cette très brève progression dans la réalité,
    aucun millimètre, du téton, durci,
    de la courbe du globe,
    ne m’ont échappé,
    ne m’ont pas été transmis,
    à mon plus grand ravissement

    moi,
    plat comme une planche

    #43354
    bzo
    Participant

    j’aime tellement offrir mon cul,
    comme cela, chez moi, tout seul,
    j’offre mon cul, à personne,
    à tout le monde, au monde entier,
    au vent, au soleil, au temps qui passe,
    j’offre mon cul,
    je m’entraîne à le faire,
    du mieux que je peux

    debout, nu, au milieu de la pièce,
    je me penche en avant, je creuse les reins,
    je me cambre, j’ondule un peu des hanches,
    je fais bien ressortir les fesses,
    je laisse entrevoir de l’orifice
    tantôt serré, tantôt un peu baillant,
    j’essaie de le rendre le plus tentateur possible

    dans ces moments,
    j’ai l’impression d’avoir une cible plantée
    là, en beau milieu de la raie, derrière,
    de m’entraîner à la rendre le plus ostentatoire possible,
    le plus facile possible à atteindre,
    donner le plus possible l’impression,
    d’une ouverture accueillante
    où il faut bon s’engouffrer,
    où il fait bon prolonger son séjour,
    par des va et vient,
    tantôt vigoureux, tantôt calmes et doux

    je dois être homosexuel jusqu’au fond de l’âme
    pour écrire des chose pareilles
    qu’est-ce qui me prend?
    je passe pourtant avec indifférence devant les bars gays
    ( ce n’est pas vrai, cela me donne des frissons
    si quelqu’un au passage me regarde avec insistance
    mais moins cependant que quand c’est une femme,
    enfin cela reste cantonné à mon bassin,
    alors qu’avec une femme, cela parle à tout mon être)

    mais non, je suis juste femme, jusqu’au fond de l’âme
    à mes moments perdus,
    la femelle en moi,
    la belle plante que j’ai fait pousser, avec patience,
    qui m’occupe totalement quand je me mets en action,
    fait exploser tout cela, désormais,
    elle me donne toutes les audaces,
    elle désoriente délicieusement mon désir,
    le fait tourner dans tous les sens comme une girouette
    et je n’ai plus cure par où il va pointer
    et j’aime l’écrire aussi,
    j’aime décrire mon trouble, en long et en large

    le désir est dans ma chair, brut, irrépressible,
    sans restrictions, sans frontières et sans tabous
    et je me sens bien ainsi,
    prêt pour le vagin, prêt pour la bite,
    prêt surtout pour tout ce qui est entre les deux,
    qui oscillent entre,
    catégorie que j’aime tout particulièrement,
    disponibles pour tous les orifices ,
    disponibles par tous les orifices

    délires lubriques transversaux du dimanche matin,
    je suis en fait un vieux garçon bien sage,
    plein de fantasmes,
    enfin pas trop sage, quand même,
    le feu est allumé constamment là-dessous,
    mes hanches abritent une langueur lancinante,
    ma peau me brûle
    et mes mains sont comme des lianes,
    prêtes à grimper dessus

    #43366
    bzo
    Participant

    le secret ultime de ma réussite
    (cela fera 25 euros pour la suite…)
    il est vraiment simple, en fait,
    c’est l’attention aux détails,
    l’attention au moindre geste, au moindre mouvement,
    à la plus infime chose qui se passe en moi, qui s’éveille en moi

    comme je l’ai déjà écrit,
    si vous êtes capable d’écouter, toutes ces modestes manifestations,
    ces humbles échos
    qui montent de toutes parts, en fait,
    on se rend compte si on écoute vraiment bien,
    alors la grande tapisserie de la mer se peut se former en vous

    on s’écoute donc et on ne néglige rien de ce qui monte comme signal,
    le plus infime geste, le moindre déplacement de notre corps,
    tout est signal, stimulus,
    notre respiration, notre position, tout, absolument tout

    je tiens à ce stade à préciser
    que je parle de ma pratique à moi, si particulière,
    très dynamique, tout le temps en mouvement,
    beaucoup de caresses, de changements de positions,
    mes hanches bougent, des contractions, etc, etc

    peut-être tout ce que j’écris,
    n’a pas de sens avec une technique plus passive, plus contemplative,
    genre Traité d’Aneros

    comment convertissons-nous de simples gestes, de simples mouvements,
    en sensations de plaisir?
    en faisant comprendre à son corps ce que l’on veut, ce que l’on recherche

    et comment fait-on cela?
    par la répétition et en se donnant à fond, sans réfléchir,
    c’est un concept, ici, que j’essaie de décrire,
    se donner à fond, sans rien retenir et sans réfléchir,
    la spontanéité absolue

    quand on n’est pas du tout habitué à cela,
    en général, on devient brouillon, on fait un peu n’importe quoi,
    cela devient précipité,
    le bateau est sans gouvernail et il va un peu n’importe où, n’importe comment,
    il faut juste essayer de rester calme,
    aucune raison de se précipiter

    si les gens ont ce type d’attitude maladroite et improductive au début,
    c’est parce qu’ils ne sont pas habitué à agir sans réfléchir,
    dans la vie courante, ce n’est pas, bien sûr, une bonne façon de procéder
    sauf sans doute dans des situations bien particulières
    où il faut réagir très vite

    mais ici, justement on parle d’un type d’activité
    qui requiert constamment de réagir dans l’instant,
    sans idées préconçues et sans préméditation,
    ici, la spontanéité a pour but
    de permettre au corps de prendre le gouvernail
    par l’intermédiaire de l’instinct, du désir et des pulsions
    et même une part de votre imagination va aussi participer à l’action

    mais pas notre intellect,
    celui-là, c’est le grand ennemi,
    beaucoup de gens s’étonnent de ne pas y arriver,
    pourtant ils font tout comme il faut
    mais pour la plupart,
    c’est parce qu’ils ont leur intellect qui tient fermement la barre,
    on ne peut pas se connecter à son corps ainsi,
    on ne peut pas fusionner à lui,
    compter sur sa complicité, avec celui-là qui mène les opérations

    si vous vous élancez dans l’action, calmement,
    vous laissez votre corps errer, divaguer tranquillement,
    vous forçant à ne pas réfléchir à ce que vous faites,
    vous donnez l’occasion à votre instinct, à vos pulsions, à votre désir,
    de venir prendre le gouvernail

    c’est une sensation tellement unique,
    vous avez l’impression de faire un avec votre monture,
    vous sentez à pleine puissance, la complicité de votre corps,
    le flot des sensations est perçu sans plus aucun filtrage,
    sans rien qui vient l’estomper, l’amoindrir, le polluer

    une fois que vous parvenez à faire cela,
    à laisser votre corps mener les débats,
    votre attention peut se tourner entièrement vers ce qui se passe en vous
    et à ce moment-là, vous vous rendez compte qu’il s’en passe des choses,
    cela grouille de stimulus de tous les côtés,
    dès que vous bougez un peu, que vous vous déplacez,
    vos caresses, vos contractions, vos mouvements avec le masseur,
    tout cela put former un seul cours d’une richesse sans égal

    faire comprendre, donc, à son corps,
    ce que l’on veut obtenir de lui,
    se donner à fond, ne plus réfléchir,
    juste se laisser emporter
    et puis écouter, écouter, tout ce qui se passe

    vos gestes, vos mouvements, sont précieux,
    sont des pierres précieuses,
    votre corps est un sexe,
    éveillez-le, apprenez à en goûter la moindre manifestation

    #43367
    bzo
    Participant

    à la fin,
    on ne fait plus que brasser des énergies,
    c’est tellement plus simple comme cela

    #43368
    bzo
    Participant

    sublime contraste, divin yo-yo

    tellement cru, tellement animal, par moments,
    une affaire de chairs qui se frottent, qui se pressent,
    qui essaient de s’emboîter, le plus possible

    qui se ruent l’une sur l’autre ,
    l’impression de patauger dans le sang,
    les nerfs, les muscles, les muqueuses,
    en folie

    frénétique, tellurique

    à d’autres moments,
    une sublime élévation semble se passer,
    on semble hors de son corps,
    la chair semble ne plus exister

    on est en train de s’unir, quelque part dans l’éther,
    un sensation de communion, prévaut,
    une extraordinaire sensation d’épanouissement,
    de ne faire plus qu’un,
    d’être entier, complet

    sublime sensation d’accomplissement,
    dans l’instant

    #43383
    bzo
    Participant

    ce soir, je n’ai quasi pas pratiqué,
    sauf quelques secondes à gauche et à droite,
    tout en faisant autre chose,
    deux, trois secondes, par-ci, par-là, presque machinalement,
    le temps de quelques sensations dans ma chair

    je ne me suis mis en route, un peu sérieusement,
    que vers 01h du matin,
    assis devant mon ordinateur, en train de regarder une série,
    j’ai mis en pause et j’ai commencé à me caresser les seins lentement,
    tout en me laissant aller dans une pose de plus en plus alanguie

    quelques secondes ainsi,
    à me frotter, à me titiller, les pointes, avec les bouts des doigts,
    tout en laissant mes cuisses jouer avec mes bijoux de famille,
    je fus bientôt passablement excité,
    je me levai et m’adossai contre la table, le cul contre le bord,
    j’adore tellement cette posture

    les contractions ainsi sont divines et très variées
    mais c’est assez problématique pour les articulations de mes genoux
    quand je commence à les plier, cambrer mes hanches,
    me laisser aller de tout mon poids

    les doigts toujours sur les seins
    qui courent comme des petits souris, dans toutes les directions, dessus,
    je frotte aussi beaucoup un mollet contre l’autre,
    j’aime tellement sentir les poils et les peaux des deux jambes, s’entremêler,
    cela me donne des frissons partout

    je pratique quelques instants ainsi
    puis je retourne écrire une phrase ou deux,
    c’est du témoignage en direct,
    du reportage à chaud depuis ma chair,
    la précision du détail vécu

    comme je parviens, à me laisser envahir par le yin,
    mes hanches me semblent un trône,
    qu’il fait bon remuer, gigoter, dessus

    je me lève,
    je vais désormais, au milieu de la pièce,
    aller danser mon plaisir,
    laisser le rythme, m’envahir,
    mes mains continuent de jouer inlassablement avec les seins

    j’aime aussi, beaucoup, pratiquer debout,
    on est libre, dans ses gestes, dans ses mouvements
    comme en nul autre endroit,
    on peut se laisser emporter par le désir, dans toutes les directions,
    aucune surface, aucun obstacle, pour nous entraver,
    il n’y a plus qu’à laisser le feu, prendre tranquillement,
    en faisant vraiment n’importe quoi,
    mon inspiration est totalement libre,
    je me sens comme une feuille dans le vent,
    soulevé de-ci, de-là,
    emportée dans une direction, tout à coup, dans l’autre,
    je décolle, j’atterris,
    au gré des caprices de mon désir
    qui a fait de moi, son objet, sa chose,
    comme une diva

    je suis dans le vide comme une tour,
    emplie de plus en plus de musique, de chant, de danse

    #43388
    bzo
    Participant

    la douceur lascive de mes hanches,
    des pétales de plaisir tombent en neige, en moi,
    je suis tellement ému,
    la beauté de la jouissance, par moments,
    est confondante,
    un cristal dans ma chair,
    luit de mille feux

    le ballet de la volupté,
    des notes dansent,
    des courbes s’entrecroisent,
    s’élancent en l’air,
    forment des arcs, des ponts,
    de lumière soyeuse

    #43399
    sensual
    Participant

    Bonjour ô Bzo, ô P-oète,
    merci pour tes mots d’accueil (je n’ai pu y répondre dans les présentations, je ne sais pas pourquoi je ne peux pas m’y connecter)
    et surtout un grand merci pour ta persistance, ta persévérance, ta jamais démentie passion,
    qui m’a fait tenir au long des années
    en gardant la foi dans le fait qu’un jour
    moi aussi je trouverais ce plaisir
    et c’est chose faite aujourd’hui
    depuis trois ans que j’avais quitté le forum,
    je repassais régulièrement, à chaque fois je voyais tes publications,
    et ça rallumait l’espoir en moi…
    Merci donc, et bon plaisir 🙂

    #43401
    bzo
    Participant

    c’est gentil d’avoir écrit cela,
    si je puis aider à évoluer,
    donner du courage pour persister, à quelqu’un dans son parcours,
    cela me fait très plaisir

    cette forme d’entraide tellement spéciale,
    est une des raisons d’être de mes textes,
    en-dehors du fait qu’ils m’aident à faire le point sur mon état, ma progression
    et puis le plaisir d’écrire,
    j’aime tellement écrire

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