#42586
bzo
Participant

debout, au milieu de la pièce, nu, les bras ballants, d’abord,
les cuisses un peu écartées
pour qu’il n’y ait aucun contact avec les génitaux, pour l’instant,
avec mon bassin, j’entame un mouvement lascif de va et vient,
comme si je pénétrais quelqu’un dans l’invisible,

bientôt, je sens en bas, que l’invitation a été acceptée,
que des lèvres me poussent dans la chair, s’écartent, s’ouvrent,
entourent avec ardeur la hampe durcie,
celle-ci continue son mouvement, un peu en arc de cercle vers le haut,
bien lentement, bien frottant, bien raclant,
poussant bien fort, avec insistance, vers la fin,
comme pour s’enfoncer le plus possible,
mes entrailles prennent tellement feu au passage,
je sens chaque millimètre de la progression en moi,
sensation ineffable de fonte de la chair,
celle-ci semble devenir un liquide, épais, dense, chaud, soyeux,
cela coule jusqu’à dans mon cerveau,
cela s’affole délicieusement partout

debout
mais j’ai l’impression de faire du cheval,
d’être en selle doucement,
c’est tellement caressant comme mouvement,
c’est comme une berceuse universelle vers la jouissance,
entre les mains géantes de la volupté,
je me laisse rouler, encore et encore,
comme une houle entre les reins, plein vent arrière
qui m’emporte de plus en plus

le désir est partout en moi,
tellement libre de faire ce qu’il veut avec ma chair

ah oui, je me caresse depuis quelques minutes,
mes bras vont partout, mes mains fouillent la peau,
en explorent le moindre centimètre carré,
chaque a quelque chose à me dire

je suis en mode liane lascive, j’ondule comme un serpent ivre,
je rapproche par moments les cuisses,
frottent avec, les génitaux,
cela déclenche de tels éclairs de plaisir partout en moi,
tir généralisé de feux d’artifice depuis tous les postes de mon corps
et il y en a un sacré paquet,
cela bombarde dans toutes les directions de la soie chaude et fondante,
je capitule de plus en plus,
comme c’est bon