#43562
bzo
Participant

 C’est dingue, j’ai une espèce de sensation dans la poitrine que la jouissance approche, qu’elle est à portée, qu’elle m’appelle, que je m’en approche. C’est peut-être mytho mais j’aime à croire qu’au contraire, c’est un processus dans mon corps qui s’éveille, comme si mon corps me suppliait de jouir.

 

cela peut être mytho, comme cela peut être réel mais cela n’a aucune importance que ce soit l’un ou l’autre,

l’important est que tu le ressentes, c’est bien, très bien, il faut être engagé, il faut de la passion, de l’imagination,

que la tripe vibre,

pas juste que tu sois comme une planche , couché sur ton lit et attende le plaisir comme une intervention divine,

non, il faut vibrer, qu’il ait de l’émotion, de la croyance, de la foi , de l’ardeur, de l’amour, envers son corps

 

C’est même terrible parce qu’en écrivant ces quelques lignes, je sens une boule qui descend et je rentre en érection.

 

moi, souvent quand j’écris, je suis en érection, c’est même assez systématique,

je prends cela comme un signe que je suis sur la bonne piste avec mes mots si déjà je bande,

là encore, cela veut dire qu’il y a de la tripe là-dedans, qu’il y a de la volupté, quelque part, engagée dans mes mots

 

Il faut même que je me fasse violence pour ne pas foncer dans la chambre insérer le masseur. Je m’accorde du repos une journée entre les séances pour laisser ma prostate récupérer, il ne s’agit pas de provoquer une inflammation

 

est-ce qu’il y a une réalité derrière cela ou juste ton imagination? cette règle d’espacer les séances, pour moi, c’est du masochisme,

pratique autant que tu as envie, laisse ton désir parler, tant que cela n’a pas un impact négatif sur tes autres activités professionnelles ou sociales

 

Cela me rassure parce que je me dis que je ne suis pas seul, vous avez ressenti cela aussi à vos débuts ou peut-être encore parfois

 

en effet, on est comme cela pendant toute une période,

la consistance ,

un  stade donc, où il n’y a plus de yoyo, très bien, moins bien, pas mal, catastrophique, superbe, divin,

cela peut durer plus ou moins longtemps, à atteindre

 

pour moi, cela dépend à quel point, tu parviens à crée r, ce que tu appelles une bulle ,

je rajouterais, une bulle dans l’instant,

où tu parviens à te couper de tout, de ton futur, de ton passé

et juste vivre l’instant,

juste vivre pleinement l’instant

 

une fois que tu parviens à faire cela à chaque fois, ben, tu es là avec ton corps,

complice avec lui, uni avec lui, vivant le moment avec lui,

et rien que pour cela, tu trouves déjà chaque séance, excellente,

tu es consistent,

tu t’en fous si tu as eu un orgasme, 10 ou cent,

non tu as vécu d’extraordinaires moments

parce que vivre l’instant avec son corps, c’est être intime avec sa chair,

c’est sentir le désir s’enflammer en nous, nous rendre incandescent, d’au plus près,

c’est avoir une totale complicité avec son corps

 

En fait, si j’ai bien compris, lorsqu’on fait les séances, il faut arriver à rentrer dans une bulle : laisser en dehors ses complexes, ses soucis, tous les éléments extérieurs qui peuvent briser la lente ascension du plaisir en un claquement de doigt. Il faut s’aimer, de façon totalement égoïste, je dirais même à la limite de l’insolence mais sans jamais culpabiliser. Je me fais l’amour à moi-même et j’ai le droit de prendre ce plaisir. C’est un contrat moral avec mon corps et personne ne peut se permettre de me juger. Il me semble que c’est ça la bonne approche, en tout cas, j’essaie de m’en convaincre.

 

c’est une bonne approche, tu dois te sentir libre,  audacieux et une envie de briser tous les tabous en toi,

tu as droit à tout le plaisir du monde,

on est des adultes majeurs et vaccinés, tant qu’on se respecte soi et ses partenaires, on a le droit de faire ce qu’on veut.

Oui , il faut s’aimer, sans limite, accepter le masculin et accepter le féminin en soi,

avoir envie de toutes ses forces de tout le plaisir du monde

 

J’ai hésité à prendre le progasm pour avoir un gros masseur mais comme j’ai déjà le vice

ils sont tous les deux massifs et d’assez forte taille mais ils sont différents aussi, fonctionnent différemment

 

personnellement je préfère le Vice, pour moi, c’est le meilleur de la gamme Aneros

mais le Progasm est le premier qui a allumé des sensations sérieuses en moi,

je préfère les masseurs plus gros, le Helix et les autres de la bande, jamais eu beaucoup de sensations avec

 

j’ai peur qu’il soit équivalent et puis, un gros masseur est il mieux qu’un fin ?

ça, cela dépend d’une personne à l’autre, personne ne peut le deviner à ta place.

si tu pratique à la manière du Traité exclusivement, alors cependant,

il y a de bonnes chances que tu arriveras plus à des résultats avec des fins,

tout le concept étant d’y aller essentiellement avec des contacts légers, de la finesse, des effleurements

 

personnellement, je n’ai jamais eu d’affinités avec cette façon de faire, mon plaisir a commencé à s’éveiller,

à partir du moment où j’ai commencé à faire des va et vient avec le masseur comme si j’effectuais des mouvements de pénétration avec

et depuis j’ai toujours utilisé le masseur comme cela

 

mais je n’utilise plus de masseur depuis longtemps mais avec les contractions, c’est la même histoire totalement,

je fais des mouvements de pénétration  avec, des va et vient, etc

 

@modeyin , tu as parfaitement raison, il faut se mettre dans cet état d’esprit. Se faire l’amour, sans retenue, sans arrière pensée, sans jugement de ce que l’on est en train de faire et de ce que pourrait penser les autres ou la famille (un cauchemar!).

ça, si tu as des risques d’être surpris par un membre de ta famille, c’est pas terrible comme conditions pour pouvoir pratiquer, en effet,

cela ralentit sérieusement les progrès de devoir être sur le qui vive, toujours un peu

car oui au plus on peut être sans retenue,

aussi, laisser ses entrailles s’exprimer par les gémissements, les cris, au mieux , c’est

 

 

Je finis par me poser une question tout de même : n’ai-je pas peur de jouir ? Je m’imagine un tel orgasme, une telle vague qui m’emporte sans que je ne puisse plus rien maîtriser que je finis par me demander si inconsciemment toujours (ah la la l’inconscient chez moi, c’est quelque chose!) je me refuse pas au plaisir de peur de ne pas savoir jusqu’ou il va m’emporter, voire provoquer un forme de douleur (c’est con hein ?). Méfiance, il faut là aussi que j’accepte le plaisir non pas comme un risque mais comme un vrai bonheur qui va m’apporter ce bien-être dont j’ai tant besoin.

hum…

es-tu au point où tu as déjà éprouvé un plaisir tellement intense, tellement en roue libre,

que tu avais l’impression que tu allais perdre tout contrôle

et que cela allait t’entraîner au de-là de bien des frontières?

j’ai comme un doute, ne te casse pas la tête avec ce genre de réflexions, vraiment,

je ne connais pas ton contexte, tu as écris qu’il y avait des risques que ta famille te surprenne en pleine pratique

et que les résultats seraient catastrophiques, tu es marié? alors ce serait peut-être le moment d’essayer d’en parler avec ta femme,

si elle est un peu ouverte d’esprit

 

mais vraiment, oui, le plaisir prostatique , les plaisirs non péniens, en solitaire,

peuvent nous emmener très très loin,

je me rappelle du temps où je pratiquais avec masseur, uniquement le massage  prostatique,

des super O qui ont ont duré de longues longues minutes

où je tombais du lit et je continuais d’orgasmer en me cognant aux meubles ,

je rebondissais comme un kangourou, après j’ai été recouvert de bleus

quand j’ai terminé , quand je sortais de ma transe, je me retrouvais à des mètres du lit

et j’avais hurlé, hurlé, les voisins ont surement du faire monter le son de la télé

 

je suis quelqu’un de très vocalisant, le volume monte très rapidement

et mes gémissements deviennent très féminins,

forcément comme je vis mon plaisir en mode yin,

je fais monter tout le féminin en moi,

à tel point, qu’une fois un voisin m’a fait une remarque , en forme de clin d’oeil,

qu’ils avaient entendu ma copine, qu’elle avait l’air en forme,

oui,  oui, j’ai répondu, très en forme, ma copine, toujours,

elle aime cela