26 mars 2022 à 12 h 31 min
#43607
bzo
Participant
à la découverte de son corps,
à la découverte du corps de l’autre,
chercher à s’unir de tout son être,
se plaquer contre toute chair chaude,
palpitante, vibrante, pleine de vie,
la mort nous aura, toute à elle, bien assez tôt
on n’existe vraiment que quand on est ému,
le reste du temps, on est comme un poisson hors de l’eau,
on ne s’agite plus, avec l’expérience , on économise l’air,
jusqu’à la prochaine possibilité de respirer un peu
l’âme, à fleur de peau, comme dans les profondeurs,
se déguste, un instant, par les émotions,
plonger à la suite du dauphin,
le saisir par l’aileron,
vers la lumière éblouissante, dans les ténèbres