#44165
bzo
Participant

le lendemain d’une forte éjaculation, dans la nuit,

comme celle que je décris, juste au-dessus,

mes sensations sont déjà revenues,

le plaisir est là, à 100%

 

cependant, il va monter en puissance au fil des jours,

au fur et à mesure que mes réservoirs d’énergie, se reconstitueront,

c’est cela, le petit miracle, dans la chair,

en mode yin et yang,

l’éjaculation a diminué l’intensité quelque part

mais en même temps, pas du tout

 

cela peut paraître paradoxal

mais en fait, cela ne l’est pas

des flots de volupté, de jouissance, sont toujours générés ,

malgré la proximité dans le temps,

de crachats laiteux depuis notre braquemart, chauffé à blanc

 

cela semble, certes, moins fin, moins détaillé, moins tranchant,

moins quelque chose, quelque part,

objectivement, dans l’absolu

cependant on ne vit pas dans l’absolu

mais dans l’instant qui passe

et là, la réponse du corps, au fil de l’action

malgré qu’on ait éjaculé quelques heures plus tôt,

sa réponse reste magnifique, riche, variée, plus que satisfaisante,

elle comble malgré qu’on sente aussi, en même temps,

que le corps est moins réactif,

que les sensations semblent moins exacerbées,

moins jouissives à chaque instant qui passe

 

une fois qu’on ne fait plus du tout intervenir

des palliatifs du genre pornographie,

qu’on respecte le cycle de montée en puissance des énergies de son corps,

on  en est récompensé par ce plaisir qui est constamment plus que satisfaisant,

à tout stade de la reconstitution des réserves d’énergie en nous

 

enfin, bien sûr, si on en est à un stade de progression dans son parcours,

où l’on parvient pleinement établir le contact avec son corps,

qu’on est devenu son complice,

qu’on dialogue intimement, ardemment, avec lui, au quotidien,

que le lien est bien établi, riche, aisé,

qu’il est prêt à jouer le jeu avec nous, à répondre à la moindre de nos sollicitations

 

c’est sans doute, c’est plus compliqué si on est un débutant,

qu’on hésite encore, qu’on tâtonne,

qu’on cherche son chemin,

pour obtenir un plaisir satisfaisant, suffisamment comblant,  en solitaire,

 

sinon, on parvient, ainsi, avec ce que je décris,

à tirer le maximum de la moindre quantité d’énergie qui reste en nous

et il en restera toujours un peu dans notre chair,

quand bien même, on a éjaculé plusieurs fois de suite, en quelques jours,

même à un âge déjà assez avancé comme le mien,

c’est cela aussi, un des avantages

d’avoir atteint un certain stade dans sa progression,

on parvient  à tirer le maximum du minimum

 

on n’est pas obligé d’avoir à recourir aux béquilles artificielles du porno

pour aider son désir à se satisfaire,

à combler les besoins de la chair,

d’entrer dans ce type de cycle infernal qui est comme une sorte de drogue

qui dégrade la relation qu’on a à son corps

 

sans doute, si on a une vie sexuelle où l’on interagit avec d’autre(s),

le rapport qu’on a à la pornographie, est différent,

on pourrait la considérer comme des snacks ,

des petits chose à grignoter, entre les repas

mais s’il n’y a pas de repas avec d’autre(s),

qu’on doit manger tout seul

ou qu’on veut manger tout seul,

pour un certain temps, plus ou moins long

alors la pornographie détériore la relation

qu’on peut avoir à son corps, à son désir,

la fausse , l’appauvrit, de plus en plus

 

c’est ma théorie, basée sur mon expérience

qui m’a fait goûter , bien sûr, massivement à une certaine époque,

à la pornographie,

donc je sais exactement, ce qu’elle m’apportait et ne m’apportait pas,

dans un contexte de plaisir en solitaire

et je sais aussi, très exactement , à quel point, cela s’enrichit,

devient nettement plus satisfaisant,

quand ,on essaie de se débrouiller sans,

bien que je le concède, c’est nettement plus compliqué,

si on a pas à sa disposition une pratique déjà bien avancée

pour se satisfaire,

sans doute pour un certain temps, il faut faire des concessions,

pour ne pas laisser la frustration s’installer

mais il faut, néanmoins, toujours avoir l’esprit

que cela devrait être temporaire,

qu’un jour, ce sera bien mieux sans,

enfin si on persiste dans le temps, à se combler en solitaire,

plutôt qu’avec d’autre(s)