#44172
bzo
Participant

mes couilles, mon sexe,

sont tellement doux,

on dirait de la soie

quand je les presse, quand je les frotte,

avec les cuisses

 

une sorte de chaleur soyeuse, ondulante,

lentement, semble s’en échapper,

au moindre contact,

envahissantes et légères tentacules,

nageant en groupe,

caresse pénétrante comme des sables mouvants

qui traversent ma chair, dans l’invisible

 

mes doigts sont tellement doux, aussi

quand ils entrent en contact avec la peau,

tout un monde de velours, frotté, effleuré, parcouru,

mutine, dansante, fouinante, chorégraphie,

de chaleurs s’entremêlant langoureusement,

faisant s’envoler sous la peau

des cohortes de papillons frissonnant,

dans toutes les directions

 

mes gestes, mes mouvements, mes postures

sculptent le yin et le yang,

s’offrant l’un à l’autre, en moi,

sont comme une danse voluptueuse,

de tout mon être, dans l’instant,

mon bassin, lui, est une houle,

un perpétuel va et vient

 

ma gorge, aussi, est envahie de douceur,

un lent ruisseau de râles et de gémissements,

cela devient tellement une plainte, par moments,

la jouissance semble avoir raté un virage,

semble provenir d’une douleur intense,

à peine métamorphosée

 

mais quand l’orgasme débarque, avec ses gros sabots,

ce ne sont plus que des lions, des ours et des éléphants,

en troupeau innombrable,

qui martèlent les environs,

saccageant délicieusement tout sur leur passage

 

les galaxies en tremblent quelques instants,

la lumière est comme freinée

et même le temps, semble s’arrêter,

hésitant de la conduite à tenir,

l’instant n’est plus qu’un précipice vertigineux,

un rugissement des dieux,

le noyau de la terre,

semble comme s’unir au soleil