un ou deux, doigts, dans le cul,
comme c’est délicieux,
je m’invente le plug de bout de chair vivante, le plug humain,
je me promène dans mon appartement,
avec le doigt planté dans le cul
je le bouge volontairement un peu, pas du tout, à la folie,
il bouge, de toutes façons, tout seul, avec mes mouvements, mes déplacements,
petite ogive bien chaude,
comme ta présence est stimulante, revigorante
oh comme tes frottements,
comme tes va et vient,
dans mon canal, encore lubrifié du beurre de karité
dont je t’enduis l’intérieur de l’anus, chaque nuit, avant de m’endormir,
me font gémir,
me font râler sans discontinuité,
pleurer, même, en fait, il faut bien le dire,
je pleure de plaisir quand je te s’enfoncer toujours plus loin,
remonter, redescendre, frotter, frotter, ah oui, frotter!
je serre, je desserre, le sphincter, tantôt tout en délicatesse, tantôt tout en force
et je bouge le doigt en même temps,
cela fait pop, pop, pop, en bas, entre mes fesses
j’ai des goutes qui sortent de mon pénis, sans discontinuité,
il pleure aussi, de bonheur, le bougre,
il se raidit, il me salue, a des soubresauts, se dégonfle, se raidit à nouveau,
mon petit robinet qui fuit, qui fuit, qui fuit,
des gouttes jusqu’au ciel