#44292
bzo
Participant

sors du lit,

le sperme a fini par couler

mais que ce fut bon avant,

quelle séance

 

je commence à sacrément bien maîtriser mon sujet,

alors j’étire, j’étire, l’élastique,

des dizaines de minutes de jouissance, non stop

 

ne me conseillez pas de me mettre un doigt dans le cul,

j’ai cru que j’allais m’évanouir à chaque fois,

tellement l’onde de choc était intense

 

mes couilles sont propres, mon sexe est propre,

tellement je les frotte, tellement je les presse,

c’est étonnant tout ce qu’il y a moyen d’en tirer comme sensations,

avant qu’il  lâche son petit jet laiteux

 

mais toutes ces ondes que me fournissent mes génitaux,  ma prostate, ma peau,

mes muscles,

enfin tout mon corps,

elles sont retraitées par le yin et le yang, en action, en moi

 

non, je ne sens pas des couilles et un pénis, pressés par des cuisses,

c’est tout autre chose que je ressens,

tout autre chose,

ils me fournissent la sève d’un arbre qui a poussé partout,

ses branches et ses feuilles, en moi

 

j’effleure, avec ma cuisses, un peu mon sexe, une couille

et directement tout l’arbre est alimenté,

ses feuilles se mettent à frissonner

 

avez-vous déjà senti cent mille millions de feuilles

se mettre à frissonner, en même temps, dans vos veines?

oh l’extase, oh la volupté généralisée,

à chaque instant

 

quelle torture, que le plaisir,

quand il est si changeant, en plus,

vous avez eu une sensation d’un certain coloris

qui est passé en vous

et l’instant d’après,

c’est une autre d’une toute autre couleur qui vous envahit,

vous ne savez plus à quel sein vous vouez,

vous neurones deviennent folles de surexcitation,

vous miaulez, vous couinez, vous haletez comme une locomotive

 

et quand le sperme finit par venir,

ah la la la la,

accrochez votre ceinture

ou plutôt non, détachez-la bien,

laissez-vous rouler sur cette pente d’enfer,

ce sont des montagnes russes, dans tous mes muscles

et mon cerveau semble dévaler un tobogan

 

après, c’est le silence , soudainement,

une sensation de reflux généralisé,

mon souffle est encore emballé un peu

mais quel apaisement de tous les côtés,

quelle splendide lutte