#44709
bzo
Participant

mes doigts, mes doigts,

vous êtes des petites fées,

vous voletez sur la peau

et vous éveillez des trainées d’étoiles,

sous elle, dans votre sillage

 

qu’il fait bon, dans un même mouvement,

sentir mes hanches se cambrer,

mes cuisses se serrer, autour de mes bijoux de famille,

et une contraction monter lentement mais puissamment,

tout devient tellement soyeux en moi,

volupté instantanée, généralisée

 

comme je suis emporté,

comme je suis roulé,

fétu de paille,

se lâcher, c’est se laisser dissoudre,

n’être plus grand chose,

il faut accepter de laisser la place,

de laisser la place au plaisir,

il faut accepter de lâcher complètement le gouvernail

 

moi, je m’ouvre en grand,

je me fends, de haut en bas

une ouverture géante de sexe,

s’y engouffre une multitude butinante,

s’y répand une multitude butinante