#44877
bzo
Participant

ma peau, comme tu me manques,

ta chaleur, ton grain,

tout le mille-feuille de sensations, sous ta surface,

avec l’hiver effectuant ses premiers pas sérieux, sur Bruxelles

et puis les restrictions sur le chauffage que je m’impose,

les prix des énergies s’étant envolés,

il ne fait pas plus de 19/20° chez moi,

du coup, je dois rester emmitouflé,

pour ne pas grelotter de froid

 

résultat,

je pratique pratiquement plus, pour l’instant,

à peine un peu, sous la douche

ou au lit, sous les couvertures

mais peu, si peu

car je n’aime pas cela, pratiquer couvert,

entouré de partout, par le tissu des draps ,

je me sens gêné dans mes mouvements, empêtré,  freiné, diminué,

me sens en cage comme un oiseau qu’on empêche de s’envoler

 

il n’y a plus cette instantanéité magique,

quand j’ai envie, comme j’ai envie,

où que je sois, quoique je fasse,

chez moi,

le désir qui peut s’exprimer à tout bout de champ,

je me sens en train de me faner, faner, faner, pour l’instant,

quel crève-cœur

 

il va falloir me réinventer ou risquer l’asphyxie sexuelle,

je vais m’y appliquer,

glisser mes mains sous les vêtements,

me tripoter sous le tissu

ou carrément, chercher les sensations par l’intermédiaire du textile,

essayant d’en faire mon complice

 

le plus gros problème,

ce sont les interactions entre les cuisses et les génitaux,

elles génèrent tout de même, la majorité des ondes, dans ma pratique,

pour la prostate, aucun problème, les contractions sont entièrement internes, aneroless,

l’anus, non plus, mes petits doigts peuvent trouver facilement leur chemin,

sous  les vêtements amples que je porte chez moi

mais bon, le fait que pour l’instant,

je ne parviens plus à produire d’ondes génitales,

déraille tout, perturbe tout

 

je vais me remettre en mode apprentissage et expérimenter, expérimenter,

avec les pistes évoquées au-dessus,

faire des vêtements, mes complices dans les jeux,

je ne vois pas d’autre solution

car je hais le froid,

l’autre jour, surexcité au lit, je me suis débarrassé des draps et continué à l’air libre

mais ce n’était pas la même chose,

je sentais aussi, tout le temps, comme une caresse froide, un peu partout,

l’impression que la porte du frigo, était restée grande ouverte, juste à côté de moi,

ça gâchait pas mal

 

et puis aussi, peut-être, privilégier le plaisir anal et prostatique,

c’est peut-être la bonne occasion de le faire massivement

mais ma pratique en mode yin, me manque tellement,

oh comme j’ai envie de me caresser,

d’aller presser avec les cuisses, mes couilles, mon sexe,

mon petit chérubin, de le sentir un peu gonfler entre mes jambes

et se mettre à rayonner comme un mini soleil,

de transformer immédiatement mon bassin en un nid de chaleur ineffable

dans lequel il fait si bon se sentir installé

 

maman, vivement le printemps, vivement l’été,

vivement les couilles, le petit tuyau, à l’air