#44959
bzo
Participant

M’abandonner oui ça me parle. Petite question, abandon et contraction volontaire du périnée me semble pas en adéquation. J’ai l’impression que je force, ma propre volonté, pas celle de mon corps pour obtenir du plaisir… donc petite question, les contractions et mouvement de ton corps sont elles involontaire (c’est ton corps qui les produits et anime, c’est le résultat du plaisir qui monte et qui circule dans ton être) ou tu dois quand meme faire un effort pour « allumer la prostate » ?

abandon et contraction, dans toutes nos pratiques, me semblent totalement en adéquation,

l’abandon, céder, s’ouvrir, c’est le yin et puis la contraction, c’est le yang,

on effectue une contraction et puis on s’ouvre, on cède, on se laisse emporter par ce qui a été provoqué par la contraction

 

J’ai l’impression que je force, ma propre volonté, pas celle de mon corps pour obtenir du plaisir…

ça c’est tout à fait possible mais c’est encore autre chose mais il peut y avoir beaucoup de cause,

si tu te réfères , par cette phrase, aux contractions volontaires, peut-être en fais-tu trop ou trop mécaniquement

 

donc petite question, les contractions et mouvement de ton corps sont elles involontaire (c’est ton corps qui les produits et anime, c’est le résultat du plaisir qui monte et qui circule dans ton être) ou tu dois quand meme faire un effort pour « allumer la prostate »

certaines personnes n’ont jamais de contractions involontaires, pourtant ils vivent un plaisir prostatique, riche, puissant, avec plein d’ orgasmes

 

j’aurai tendance à dire mais là, je m’aventure sur un terrain que je n’ai jamais expérimenté,

c’est que au plus , tu pratiques dans la manière du Traité,

avec des contractions très légères, très peu appuyées, voire carrément, le fameux “do nothing”

où il n’y a plus aucune contraction volontaire, on attend, on se détend, on se met dans un certain état d’esprit,

au plus, tu auras de chances d’avoir des contractions involontaires,

donc pas du tout, déclenchées par toi

 

et puis encore une fois, je l’ai déjà souligné plus haut,

je ne pratique pas actuellement en prostatique pur,

moi, je mélange allègrement ondes génitales, prostatiques anales, de temps à autre et puis de tout le reste du corps,

je suis tout le temps en mouvement,

je pratique debout, assis, couché, sur la table, sous la table, en pendant mon linge,  en me faisant du thé

 

si tu recherches le plaisir prostatique, alors commence au lit,

je vais te détailler comment je fais pour l’instant, si tu recherches une alternative à la technique du Traité,

que personnellement je n’ai jamais utilisée

 

couché sur le dos, les cuisses bien écartées,

les plat des pieds l’un contre l’autre,

donc les jambes, en losange, en quelque sorte,

ainsi, j’ai bien accès aux muscles du périnée, pour les contractions,

et puis les génitaux ne risquent pas d’être effleurés par les cuisses,

sans doute, chez la plupart, cela importe peu

mais chez moi, les génitaux sont devenus tellement sensibles au moindre contact des cuisses,

que si cela arrive, mon bassin s’emplit d’ondes et je bascule directement en mode yin,

or là, je recherche exclusivement du plaisir prostatique, donc voilà

 

le bassin ne bouge peu, uniquement les mouvements provoqués par les contractions

et ceux provoqués par le plaisir

 

et puis j’ai les mains qui vont et viennent constamment un peu partout,

un détail qui a son importance, uniquement avec les bouts des doigts,

ou alors si le doigt est plié,

la phalange effleure alors,

c’est pour maintenir un équilibre entre les différents types d’ondes,

les ondes prostatiques au début, c’est comme un feu sur lequel il faut souffler tout doucement,

pour que cela rougoie de plus en plus, jusqu’à ce que les flammes deviennent grandes,

alors on peut souffler plus fort dessus

mais donc, tant que les ondes prostatiques ne deviennent pas très puissantes,

je te conseille, les contacts tels que décris plus haut

 

mais je considère très important que les doigts se déplacent un peu partout, pas uniquement sur les pointes des seins,

ainsi on incite tout le corps à produire des ondes,

ainsi on crée peu à peu un dialogue, tellement important cela

 

donc couché sur le dos, les jambes en losange,

les doigts qui vont un peu partout, sauf la zone du sexe, bien sur,

et puis des contractions volontaires

mais sans les réfléchir,

il faut essayer d’écouter, s’écouter et encore s’écouter, pas réfléchir,

fonctionner avec l’instinct, le ressenti,

que les doigts qui courent sur la peau et les contractions volontaires,

engagent un dialogue, se répondent,

comme des instrumentistes de jazz qui s’écoutent et improvisent,

se répondent en notes

 

tu manques sans doute encore d’automatismes

et puis tu réfléchis les contractions,

elles sont volontaires chez moi

mais entièrement pilotées, par le corps,  le désir,

cela viendra,

surtout essayer de réfléchir le moins possible

et essayer de laisser le corps et le désir, prendre les commandes