#45485
augnat
Participant

Merci à toi @bzo. J’ai posté sur ce fil parce que justement (et c’est vrai que je ne l’ai pas explicité dans mon deuxième message), j’ai laissé tomber l’Aneros dès ma deuxième session. Pendant les quinze premiers jours, j’ai retenté le coup deux ou trois fois par impatience en cours de session, en me disant que les résultats que je n’obtenais pas seraient peut-être plus satisfaisants avec une béquille (comme le mot est bien choisi !), mais je crois que ces fois-là, la cause était mon impatience et avec le jouet, c’était encore pire, car chez moi il y a un temps non négligeable d’adaptation, n’étant pas habitué à ce type d’insertion, mes muscles se contractent involontairement et extrêmement fortement et je dois commencer par un gros travail pour calmer ces contractions, ce qui n’aide pas si c’est l’impatience qui est en cause. Je me sens beaucoup plus à l’aise à pratiquer sans rien, et j’ai fini par le rapporter dans un des magasins de cette chaîne qui propose de reprendre les sextoys pour les recycler en échange d’un petit bon de réduction, le service client de l’enseigne où je l’avais acheté n’ayant rien voulu savoir. Ça me gênait d’avoir ce truc dans mon placard, même si je lui suis très reconnaissant, à ce truc. Il ne m’a réellement servi qu’une fois, mais d’une manière absolument essentielle.

Ce qui a changé depuis mon premier orgasme avant-hier, c’est que l’intensité du plaisir monte vite, presque trop vite, même sans avoir mis en place cette phase de détente perçue par beaucoup comme étant absolument essentielle (je vois bien à quel point tout ça est très personnel), et je dois m’adapter mentalement à l’idée de ce plaisir qui vient pour arriver à le laisser pleinement s’exprimer. Je ne suis d’ailleurs pas certain d’y être encore vraiment parvenu, même si un de mes orgasmes de ce matin était assez incroyable, en deux temps, repartant de plus belle avec un massage de la zone des fesses près du rectum au moment où la descente du plaisir s’amorçait. Hier soir, j’étais allongé sur le ventre à côté de ma compagne, pas encore prêt pour le sommeil, détendu mais alerte, et tout d’un coup une énorme vague m’a surpris et presque désarçonné, sans que j’aie eu l’impression de rien faire pour la provoquer. Il y a des moments où j’ai l’impression que ma prostate m’appelle. Elle a été en sommeil pendant plusieurs dizaines d’années, et maintenant elle réclame son dû. Je découvre tout cela, et c’est très déroutant.