#45753
bzo
Participant

hello,
je ne t’ai pas répondu tout de suite,
j’ai attendu d’avoir un moment où je pouvais le faire bien tranquillement,
sans devoir me presser, en essayant de bien te lire et te répondre comme il faut

je me sens des atomes crochus, bien sûr, avec certaines choses que tu écris,
si tu fréquentes ce forum , depuis 7 ans,
tu ne dois rien ignorer de mes activités coupables que je relate en long et en large,
bien que là, j’ai décidé d’arrêter mon fil, pour un temps indéfini.

oui, moi aussi, comme toi, j’aime me sentir femme, entièrement femme
mais contrairement à toi,
moi, c’est uniquement par moments, exclusivement dans le contexte des séances,
autant là, je me lâche sans rien retenir, je me laisse totalement aller,
je laisse le désir m’entraîner
sans me préoccuper des frontières de la masculinité,
j’ai appris à les transgresser, à les effacer complètement

car ce sont des choses qui s’apprennent, qui se travaillent, au fil des jours, au fil des nuits,
laisser monter les choses en soi,
laisser s’exprimer, le féminin en nous,
ce n’est pas inné, avec nos corps d’homme,

même si nous avons tout ce qu’il faut, dans nos profondeurs,
pour reprendre une métaphore que j’ai déjà de nombreuses fois utilisée,
c’est tout un vocabulaire et une grammaire, à apprendre, à décrypter,
avec la complicité, avec la collaboration, de son corps

mais c’est là, dans nos profondeurs,
il faut apprendre à laisser monter tout cela,
aujourd’hui, je n’y fais plus du tout attention,
le désir m’emporte et me fait batifoler, où il veut
je peux vivre mon plaisir totalement au féminin, selon les moments
à d’autres, revenir vers un plaisir plus prostatique,
j’arrive de plus en plus à les mêler, à les emmêler

je peux sentir tout mon corps au féminin, selon les moments,
avoir des petits seins bombés, durs, dans mes mains,
les caresser, les tripoter, les effleurer, les frotter, les presser,
quel délice, de les envelopper avec les paumes,
de commencer lentement à les frotter, à les bouger,
de titiller les pointes

je peux avoir aussi, durant l’action, des hanches larges, dansantes,
chargées, tellement chargées, tellement capiteuses,
et puis surtout je peux avoir un vagin,
une fente par laquelle tout mon corps se met à chanter,
une fente par laquelle, tout l’océan arrive

et je ne pourrai m’en passer, de ma pratique en mode yin
tellement c’est quelque chose qui me comble et me fait vivre des moments incroyables,
d’une volupté, d’une sensualité, d’un plénitude, sans pareilles

autant avant, après, l’action,
j’oublie tout cela, je redeviens un gars sans grande histoire,
cela ne me fait pas fantasmer, ni ne m’a jamais fait, de devenir une femme
aucune envie de me vêtir avec des vêtements de femme, non plus,
bien que de lire ton témoignage, cela me donne des idées,
m’achèterai, peut-être, un de ces jours, quelques chiffons,
des sous vêtements sexy, genre toile d’araignée de soie, de satin, à enfiler sur les hanches,

une jupe,

on verra

 

non, juste,
qu’à un moment donné, durant mon parcours, avec le massage prostatique,
j’ai senti comme une opportunité, en moi,

j’ai senti comme un immense terrain de jeu, en moi,
qu’il y avait moyen d’arriver à quelque chose de totalement différent

qui laisse tout le corps s’exprimer pleinement,

ne plus être juste une machine à orgasmer,

ce que j’étais devenu

 

la vérité, c’est que le massage prostatique, seul, ne me satisfaisait plus,

je sentais d’autres féeries érotiques, sensuelles, possible,

je voulais faire chanter mon corps, sentirent toutes mes fibres participer, en choeur,

sentir de l’épanouissement, une complicité avec mon corps

 

les orgasmes prostatiques, c’est différent,

une façon différente de jouir de son corps,

moins une communion, une complicité, avec lui,

j’avais besoin de développer quelque chose de différent,

l’idéal, c’est d’avoir les deux, j’y travaille,

n’y suis pas encore tout à fait mais plus très loin

 

Voila, depuis tjs je souffre des intestins. Les médecins classiques m’ont diagnostiqué un syndrome de l’intestin irritable (IBS en anglais)

je souffre aussi, très sérieusement, des intestins,
moi, c’est une intolérance au fructose qui m’a empoisonné le quotidien, pendant des années.
Ce n’est pas guéri mais j’ai trouvé un remède qui me soulage très sérieusement.
Je te recommande d’essayer, d’ailleurs, au passage, tellement cela m’a fait du bien.
C’est du jus d’Aloe Vera BIO, de la meilleure qualité possible, (pas à partir de poudre )
une cuillère à soupe, après chaque repas
et je peux remanger sucré, dans des quantités raisonnables.
Sans être guéri pour un sou mais le soulagement est réel
et la sensation de brûlure, au fil des jours, quasi en continu, c’est du passé,
même si parfois , il y a quelques légères rechutes, si j’abuse
ou alors certains aliments ou fruits, avec de forts taux de sucres d’alcool, sorbitol, maltitol, xilitol, etc
dont je dois toujours m’en méfier
mais j’ai cherché pendant des années quelque chose, comme la médecine n’a rien à proposer,
qu’aucun remède sérieux n’existe officiellement,
même juste pour soulager

j’ai acheté du beurre de karite mais je n’ai pas reussi a le faire fondre (peut etre pas assez longtemps au micro onde) et donc peut etre avez vous quelques conseils a ce sujet ? il semble bcp plus gras

oui, le beurre de Karité, très bien, il me semble que c’est la méthode qu’utilisait @andraneros, il la gardait au frigo puis la réchauffait au micro_onde.

j’ai essayé la methode de BZO (merci a toi) qui consiste a se faire l’amour et penetre litteralement avec le progasm, et je dois dire que j’ai aussi des agreables sznsations comme le do nothing du debut avec l’eupho.

il faut bien se dire que ce n’est plus tout à fait du prostatique pur,

la nuance a son importance.
Personnelement , je les vois , désormais, comme deux pratiques différentes,
deux façons foncièrement différentes de solliciter sa prostate.
L’une aboutit aux orgasmes prostatiques,
l’autre à un plaisir au féminin, auquel la prostate contribue avec ses ondes,
comme tout le reste du corps, anus, génitaux, hanches, seins, enfin, tout.

c’est pour cela que j’aime tellement cette pratique,

tout le corps contribue tellement,

cela semble totalement naturel car la partie du corps qu’on touche, qu’on bouge, génère, participe,

c’est pour cela qu’il y a moyen de s’enflammer à 100%, sans que rien ne reste derrière

et evidemment cela s’est arrete, peut etre ai je trop analyse, en tout cas j’etais sur que cela pouvais monter encore bien plus haut.

oui, c’est une grande partie du travail, au fil des ans,
parvenir à ne plus analyser, pendant.
Avant, après, pas de problème
mais pendant, c’est pendant, c’est la salle de jeu, c’est le bac à sable,

c’est le nid ardent de l’instant, ce n’est plus le moment de réfléchir,
si on veut vivre cela pleinement, des pieds à la tête et jusqu’au fond de l’âme
seuls, l’instinct, le désir, l’imagination, les sens, la chair, les nerfs, le ressenti,

devraient avoir leur place, dans ces moments-là,

pour que le désir puisse s’exprimer, sans retenue

Deux pratiques différentes, donc,
l’une répondant au désir de vivre son plaisir au féminin
et une autre, qui nous emmène vers les orgasmes prostatiques.

Il est délicat de te donner des conseils
car j’ai tendance à oublier tout le parcours et tout le travail qui ont été nécessaires pour en arriver où je suis
où je peux joyeusement tout emmêler,
passer du prostatique au mode yin, en une fraction de seconde.

Tu as raison de faire la différence,
il faut en avoir conscience, le do nothing, la pratique telle que décrite dans le Traité, t’emmènera faire des orgasmes prostatiques,
tu feras ainsi, appel aux ondes féminines de la prostate
mais ce sera toujours au service d’orgasmes de ton corps d’homme

Alors que le masseur utilisé en mode pénétration, en mode va et vient,

avec les hanches qui dansent, les mains baladeuses

et puis des envies de pénétration,

le corps va peu à peu switcher, basculer vers une façon de ressentir, de vivre la volupté, autrement
les ondes vont être vécues autrement, vont servir de vaisseaux pour un plaisir de plus en plus différent

 

c’est important, pour moi,

d’arriver à cette sorte de spontanéité,

être là dans l’instant, de rien attendre,

juste être en dialogue avec son corps,

donner des recettes pour cela?

je n’en connais pas vraiment,

il faut s’entraîner et encore s’entraîner

Chez moi, aussi, désormais, un élément essentiel,
c’est l’abstinence d’éjaculation
mais cela, c’est moi qui n’ait pas de compagne, ni de compagnon,
dans pareil cas de figure, on a tout à gagner
à emmagasiner de plus en plus les énergies,
on devient de la nitroglycérine sur pattes,
c’est juste magique