#45811
augnat
Participant

Bon, je ne vais pas parler exactement du sujet et comme c’est “mon” post, j’en changerais bien le titre… quelques petites découvertes sur la mécanique de la chose, venant de quelqu’un qui a la chance d’avoir progressé très rapidement dans sa pratique (moi), pourront peut-être être utiles à certains. Et j’ai envie de m’exprimer 🙂

Je m’étais un peu étendu sur le super-T en me demandant si ma dernière expérience racontée ici s’en approchait ou non, et à la réflexion, je crois que non, le super-T est ce qui se produit quand les fortes contractions dues à un orgasme prostatique provoquent le basculement vers l’orgasme éjaculatoire, ce n’était pas le cas ce jour-là, même si c’était très intense. J’ai réussi à le faire depuis ce dernier post, et j’ai découvert aussi que ça marchait dans les deux sens : quand le matin j’ai envie de me stimuler mais que je n’ai pas le temps de me faire une véritable session (c’est-à-dire souvent !), je prends une douche un peu plus longue et j’ai la chance d’arriver à monter assez vite, et la chance également que la stimulation de mon pénis ne bloque pas mon plaisir prostatique (j’y reviendrai un peu plus loin). Et donc si les contractions prostatiques peuvent provoquer la contraction provoquant l’éjaculation, l’inverse est aussi vrai : ce matin, j’alternais les deux et alors que les sensations prostatiques étaient en creux, je suis arrivé presque au point de non-retour éjaculatoire, en m’arrêtant juste à temps ; le pic de plaisir qui s’est produit à ce moment-là a provoqué de nouvelles contractions très vives au niveau de la prostate (appelons un chat un chat, c’était un orgasme), lui-même provoquant l’éjaculation. J’ai apprécié la réaction en chaîne, mais ce n’est pas le meilleur orgasme éjaculatoire que j’aie eu ; le meilleur a été celui que j’ai décrit sur le premier message de ce sujet, après m’être stimulé le gland pendant au moins une demi-heure.

En fait, comme tu disais bzo (et merci pour cet apport que j’aurais peut-être mis un peu plus de temps à trouver), j’ai découvert que la stimulation de n’importe quelle partie de mon corps pouvait provoquer des réactions de plaisir ressemblant à ce qui est largement décrit ici, les différentes zones autour du bassin évidemment, et plus récemment chez moi la poitrine (chez beaucoup d’autres, c’est un truc qui marche vraiment bien mais ça m’a longtemps laissé froid). En se savonnant ça glisse mieux et ça peut être pas mal du tout, et l’autre jour je sentais les allers-retours avec la prostate et j’ai essayé de bloquer ce lien pour essayer de comprendre les sensations en me concentrant surtout, donc, sur celles au niveau de la poitrine. J’avais des contractions, c’était agréable, comme celles que j’avais pu ressentir sur le gland (mais comme ce n’est pas le même organe le ressenti était différent), et je me suis dit tiens, ça marche avec la poitrine, mais où est-ce que ça s’arrête ? Alors j’ai essayé sur la nuque : pareil, des contractions ont commencé à se produire, pas de lien avec la prostate cette fois-ci mais agréables encore ; puis le haut du crâne, idem ; ensuite, les pieds : même tarif. En fait, toutes les parties de mon corps peuvent me donner du plaisir, qui n’est pas forcément du plaisir sexuel, mais je remarque que dans un cadre plus général, la jouissance est là, mon cerveau reçoit des informations de plaisir même si je n’ai pas vraiment de sensations corporelles. Ça peut être la fameuse jouissance féminine dont j’ai parlé une fois ici je crois et dont ma copine m’avait parlé une fois ou deux : on sent un truc de plaisir assez intense, mais ça ne se fixe pas forcément sur quelque chose de sexuel. Un doigt dans la bouche, ça marche du tonnerre, ça provoque un pic de plaisir dans le cerveau en même temps que des contractions de la prostate si je suis dans le bon état d’esprit. Toucher mon pénis plus doucement que pour la masturbation classique, ça me fait partir tout de suite aussi. L’intérieur des cuisses, pour l’instant, ça ne me dit trop rien. Ça doit aussi être lié à nos représentations. Tant que j’étais en période d’apprentissage, les deux sensations – prostate d’un côté et sensations corporelles localisées à une partie du corps de l’autre – coexistaient indépendemment l’une de l’autre, celle sur le devant étant celle que je stimulais, mettant l’autre en sourdine. Ce qui a changé depuis mon accession à l’orgasme, c’est qu’elles se répondent.

J’ai d’ailleurs je crois maintenant le problème inverse des débutants, c’est-à-dire que mon corps peut réagir trop, trop fort, et quand je me prépare mal, je me retrouve avec des sensations prostatiques hyper intenses alors que je ne suis psychiquement pas prêt à les recevoir, ce qui fait que j’arrête parfois tout de suite mes sessions parce que c’est à la limite désagréable. J’ai d’ailleurs fait très peu de vraies sessions ces dernières semaines (je ne parle pas des stimulations sous la douche, que j’apprécie beaucoup, mais moins que les sessions solo avec du temps devant moi pendant lesquelles je suis psychiquement plus libre et donc plus à même d’apprécier les sensations sans me sentir pressé par le temps), jusqu’à cette fin de semaine, et je me demande si je n’avais pas besoin d’une pause… et bon il y a aussi le fait que ma copine, à qui j’ai fini par en parler, n’a pas aussi bien pris la chose que je l’aurais souhaité, ça m’a un peu bloqué. Et donc quand je fais une “vraie” session, je me suis rendu compte que je préférais prendre un peu de temps, cinq, dix, quinze minutes pour laisser le plaisir monter lentement avant de me laisser envahir par le déchaînement.

Voilà je digresse un peu, j’espère ne pas être trop brouillon !