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bzo, le il y a 3 années et 9 mois.
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- 2 juin 2019 à 12 h 13 min #33892
bzo
ParticipantJe crée ce fil
car dans mon entreprise, une femme me fait les yeux doux
mais j’hésite beaucoup
car je suis tellement installé dans mes ébats en solitaire,
mon corps est tellement reprogrammé,
que j’ai beaucoup de crainte par rapport à comment cela se passerait,
même si j’en suis encore capable en faitce fil donc pour ceux qui vivent leur plaisir prostatique avec leur compagne ou compagnon, au courant
et qui parviennent à intégrer leur pratique prostatique dans leurs ébatscomment cela se passe, comment y parviennent-ils? comment parviennent-ils à concilier?
uniquement avec masseur?
prennent-ils du plaisir comme homme faisant l’amour,
avec du plaisir prostatique en plus
ou c’est compartimenté?leur plaisir décuplé , leur plaisir spécial, ne met-il pas mal à l’aise leur compagne (ou compagnon)?
comment parviennent-ils à intégrer dans leurs ébats ou pas du tout?
puis-je envisager de me lâcher totalement?
enfin vous me direz, cela dépend d’elle de son ouverture d’esprit, etc
mais moi quand je me lâche, cela devient quelque chose de vraiment très spécial3 juin 2019 à 17 h 14 min #33896aneveil
ParticipantBonjour bzo,
C’est une super nouvelle, un cadeau que t’envoie l’univers, de nouveaux défis et pistes d’explorations en perspectives…
mais j’hésite beaucoup
car je suis tellement installé dans mes ébats en solitaire,
mon corps est tellement reprogrammé,
que j’ai beaucoup de crainte par rapport à comment cela se passerait,
même si j’en suis encore capable en faitJe comprends l’inquiétude et la peur, mais à moins que ce soit ce que les jeunes appellent crument “un plan cul”,
tu peux envisager de faire connaissance en douceur plutôt que de vouloir jouer d’emblée au Terminator du sexe 😀comment cela se passe, comment y parviennent-ils? comment parviennent-ils à concilier?
uniquement avec masseur?
prennent-ils du plaisir comme homme faisant l’amour,
avec du plaisir prostatique en plus
ou c’est compartimenté?Je vais parler pour moi car chacun est très différent.
J’arrive à concilier avec et sans masseur, mais ce qui a le plus changé c’est ma sensibilité aux caresses et le besoin d’être touché
lorsque je suis “en mode sensibilité prostatique” beaucoup de parties du corps sont devenues très érogènes et activent directement ma prostate (en plus d’un plaisir délicieux) : le dos, les épaules, les seins, les bras, les fesses, le périnée et parfois les cuisses.
ma compagne adore et s’amuse à me faire gémir et hurler de plaisir sous ses caresses très lentes et il n’est pas rare que cela aboutisse sur un orgasme a-less.
En mode “sensibilité prostatique” mon pénis a généralement très peu de réactions et ne participe pas, lorsque j’ai été suffisamment touché et comblé de cette manière, je peux alors passer en mode pénis.
Parfois je suis davantage en mode pénis et quand nous nous emboitons avec des mouvements très longs j’apprécie la connexion des corps, la communication, l’échange des énergies. En revanche si j’ai envie d’éjaculer je préfère avoir une stimulation anale et qu’elle me doigte pendant que je me masturbe ou qu’elle ne le fasse, les éjaculations sont alors très fortes et parfois c’est un orgasme anal qui déclenche l’éjaculation.
Avec un masseur il m’arrive parfois de la réveiller au matin avec mes gémissements et des cris difficiles à étouffer même en mordant l’oreiller, elle se mets alors à me caresser comme elle sait si bien le faire et là ça peut devenir très explosif,
ensuite, je peux aussi garder le masseur pour la caresser et la lécher, ce qui fait que je peux continuer à me faire du bien.
Avec un masseur j’aime qu’elle me caresse et masse l’anus pendant qu’elle me lèche ou pendant que je me masturbe, j’ai ensuite très vite envie de la pénétrer et là c’est très variable car le masseur peut juste être un plus au niveau sensations qui va m’amener à une très forte éjaculation, mais le mieux consiste à être vraiment connecté avec des mouvements très lents en laissant l’énergie de nos deux corps se mélanger te s’unir tout en se laissant flotter dans ce cocon de plaisir, il m’est aussi arrivé d’avoir de petits orgasmes prostatiques en elle avant d’éjaculer.Nos rapport sexuels ont donc complètement changés, mais je sais qu’elle est très rassurée de faire l’amour de manière très classique et de me retrouver aussi “en mode Pénis” uniquement.
leur plaisir décuplé , leur plaisir spécial, ne met-il pas mal à l’aise leur compagne (ou compagnon)?
ça a pu la mettre mal à l’aise parce que je n’avais pas suffisamment exprimé mes besoins, ce que je ressentais,
et qu’elle avait l’impression d’être exclue de mon plaisir, car je crois que les femmes on vraiment besoin de se sentir désirées,
sentir que leur corps produit en nous beaucoup d’excitation.comment parviennent-ils à intégrer dans leurs ébats ou pas du tout?
C’est une alchimie assez difficile car il est beaucoup plus difficile d’être à l’écoute de sa sensorialité
lorsque l’on est deux et que l’on veut aussi donner du plaisir.
Il y a un rapport de confiance à créer et je ne recherche pas la même chose à deux que seul.puis-je envisager de me lâcher totalement?
Dans un premier temps je dirais non, car il va falloir respecter quelques “paliers de décompression” ;D
pour ne pas la faire paniquer, après, tout dépends de son ouverture, de sa curiosité…
Les femmes apprécient généralement que l’on soit moins centrés sur le coït et plus à l’écoute de leurs besoins
cela tombe bien puisque nos pratiques nous rapprochent beaucoup plus de leur sexualité.
Mais en même temps un pénis bien dur et bien pénétrant les rassurent, il vaut mieux le savoir.3 juin 2019 à 22 h 11 min #33897bzo
ParticipantC’est une super nouvelle, un cadeau que t’envoie l’univers, de nouveaux défis et pistes d’explorations en perspectives…
hum, je suis plutôt sceptique, l’envie quelque part est là, je mentirais à prétendre le contraire,
un corps nu, le voir bouger, le toucher et tout le reste
mais cela fait tellement longtemps, je me suis tellement habitué à la solitude,
tellement longtemps que je n’ai plus fait l’amourla complexité d’une relation, les concessions,
se farcir les connaissances de l’autre éventuellement,
tout cela me saoule à l’avancec’est peut-être assez abrupt et choquant à écrire
mais je me rends compte que ce qui correspondrait encore le plus à mes attentes et à mes besoins,
c’est une prostituée,
quelqu’un dont je louerai les services pour quelques heures de temps à autre
mais va donc en trouver une qui soit un minimum à l’écoute, attentive
et qui mette un peu de coeur à l’ouvrageen tout cas merci pour tes descriptions détaillées, elles me donnent une assez bonne idée
je crois qu’il me faudrait quelqu’un de plus “borderline” qu’une gentille employée,
quoiqu’il est sans doute très limitatif de se fier aux apparences
mais je ne vois pas dans une relation normale,
ces normes que j’ai éclaté dans mon coin, dont je me suis tellement éloigné
mais tu me répondras qu’il faut bien commencer quelque part,
peut-être,
peut-être suis-je trop habitué à être hors des clous,
avec ce que j’ai développé dans ma pratique,
avec quelqu’un d’autre, il faudrait que je reprenne à zéro,
au moins pour quelque temps
et cela m’ennuie aussi
car dans ma tête, c’est sophistiqué, c’est animal, c’est débridé et sans aucun taboude toutes façons , je n’ai plus trop confiance dans mes capacités sexuelles
donc Cialis serait mon ami pour être sûr que le bâtonnet reste bien raidefinalement cela m’ennuie plus qu’autre chose, cette histoire,
je m’étais fait à l’idée de ne plus avoir de relations avec autrui,
là je suis obligé de remettre tout cela sur le tapis,
au fond, je suis une caricature de célibataire endurci
avec tous les clichés habituels qui accompagnent ce genre de profil4 juin 2019 à 15 h 16 min #33900aneveil
ParticipantJe crois qu’il faut aussi qu’il y ait une attirance envers cette femme, l’envie aussi d’une relation
et c’est vrai que cela ne transparait pas vraiment.Si il ne s’agit que d’envisager un “plan cul” sans autres conséquences,
une appli comme Tinder sera peut-être plus adaptée.
Ou une prostituée, mais là comme pour Tinder je n’ai aucune expérience
(à part une expérience désastreuse et glauque à souhaits quand j’avais environ 20 ans…)Finalement, oser ou ne pas oser sortir de sa zone de confort et si c’était la question ?
4 juin 2019 à 19 h 41 min #33902bzo
Participantnon, elle m’attire, en tout cas physiquement , je ne la connais pas pour le reste,
elle est plutôt jolie, beau corps svelte, bien plus que moi qui ai pris 20kg
à cause de mon genou qui m’empêche de faire tout sport,
elle attire ma curiosité d’être attiré par moiplan cul, certainement pas,
je suis trop maladroit, trop peu dégourdi pour l’instant ,
trop limité dans l’interaction par mes années de célibat,
je suis complètement largué question drague et sexe pour envisager ce genre de rencontred’ailleurs aujourd’hui j’ai un peu engagé la conversation,
j’ai complètement oublié comment faire, parler de tout, de rien, essayer de plaire,
je lui ai parlé de soupes BIO, bon faut un début à tout…Finalement, oser ou ne pas oser sortir de sa zone de confort et si c’était la question ?
les années de relative solitude, m’ont rendu fort timide,
je me rends compte, maintenant j’essaie de faire quelques pas intéressé vers quelqu’un du sexe opposé,
c’est assez étonnant pour moi de vivre cela
car j’ai été un gai luron qui n’avait pas froid aux yeux, qui était un chaud lapin,
qui partouzait dans sa jeunesse, n’avais peur de pas grand chose,
il faut que je me remette dans le bain, que je me réhabitue à converser de tout, de rien,
à essayer de plaire sans avoir l’airbon je vais me lancer progressivement,
elle me sourit tellement gentiment, avec beaucoup de tendresse dans le visage,
il faut que je fasse un effort sur moi-même4 juin 2019 à 20 h 00 min #33903bzo
Participantallons bon, tout cela nous éloigne du plaisir prostatique…
5 juin 2019 à 10 h 38 min #33914aneveil
Participantallons bon, tout cela nous éloigne du plaisir prostatique…
En réalité dans ce post, au fond il n’est pas question de plaisir prostatique
mais avant tout de relation, d’attirance et de crainte de l’inconnu.non, elle m’attire, en tout cas physiquement , je ne la connais pas pour le reste,
elle est plutôt jolie, beau corps svelte, bien plus que moi qui ai pris 20kg
à cause de mon genou qui m’empêche de faire tout sport,
elle attire ma curiosité d’être attiré par moiC’est plutôt un très bonne chose, si elle attirée par quelqu’un qui a 20kg de trop,
c’est qu’elle ne recherche pas un clone de Rocco Siffredi 😉
Avec les énergies que tu apprivoises régulièrement, il y a forcément quelque chose qui transparait et qui l’attire
consciemment ou inconsciemment. Ton expérience des énergies féminines l’attire ou la rassure peut-être qui sait…
Le Tantra considère que ce que l’on vit intérieurement dans son corps se traduit par une sorte d’effet miroir dans la réalité,
donc que ton féminin intérieur a forcément une existence externe, un équivalent incarné par une femme.plan cul, certainement pas, je suis trop maladroit, trop peu dégourdi pour l’instant ,
trop limité dans l’interaction par mes années de célibat,
je suis complètement largué question drague et sexe pour envisager ce genre de rencontreLà aussi c’est une très bonne chose, elle doit bien avoir senti que tu n’étais pas un queutard à la DSK,
ça la rassure certainement et la mets en confiance.
Le moment venu si tu as des craintes il te lui suffira de lui dire. Les femmes (enfin celles qui ne recherchent pas un matcho de base) apprécient le courage des hommes qui osent montrer leur émotions et leur vulnérabilité, donc finalement leur part féminine.je me rends compte, maintenant j’essaie de faire quelques pas intéressé vers quelqu’un du sexe opposé,
c’est assez étonnant pour moi de vivre celaComme tu le fais avec tes explorations, laisse toi guider par ton corps, tes ressentis, le plaisir de vivre et en laissant la rumination mentale de coté.
car j’ai été un gai luron qui n’avait pas froid aux yeux, qui était un chaud lapin,
qui partouzait dans sa jeunesse, n’avais peur de pas grand chose,
il faut que je me remette dans le bain, que je me réhabitue à converser de tout, de rien,
à essayer de plaire sans avoir l’airTu n’a plus l’habitude de te jeter à l’eau, mais quand on a déjà nagé (ou fait de la plongée) cela ne se perds jamais…
5 juin 2019 à 11 h 36 min #33915bzo
ParticipantEn réalité dans ce post, au fond il n’est pas question de plaisir prostatique
mais avant tout de relation, d’attirance et de crainte de l’inconnu.hum.. cela a pris cette tournure
mais mon impulsion initiale, concernait tout de même mes craintes
par rapport à la cohabitation entre la sexualité en solitaire que j’ai développée,
l’emprise, les prérogatives, sans restrictions pour l’instant, que celle-ci a sur mon corps,
avec des effets très spectaculaires, disons
mais qui pourraient décontenancer, voire effrayer ou choquer quelqu’un qui n’est pas habitué,
qui a une vision convenue de la sexualité masculine
et puis une sexualité plus classique avec partenaire,
si une fusion pouvait se faire entre elles, sans trop d’heurts
ou bien s’il fallait s’attendre à des problèmesceci étant dit, oui, m’être retiré du marché de la drague, du sexe entre partenaires,
de toute cette immense machinerie de la séduction, du badinage, des préliminaires sociaux à l’acte d’amour
pendant de nombreuses années,
me laisse actuellement totalement pris au dépourvu et sans idée quoi faire,
avec de plus en plus l’impression que je dois tout reprendre à zérome suis retrouvé à côté d’elle à bredouiller des banalités sur les soupes BIO,
histoire d’essayer de nourrir la conversation,
c’est assez vexant et perplexant à presque 60 ans
de se sentir agir et réagir comme un adolescent faisant ses premières tentatives,
surtout avec le passé qui est le mien,
amour à plusieurs, relations débridées, bisexuelles, etc
et puis une totale liberté dans ma tête et dans mon corps5 juin 2019 à 11 h 53 min #33916aneveil
Participantmais qui peuvent décontenancer, voire effrayer quelqu’un qui n’est pas habitué,
qui a une vision convenue de la sexualité masculine
et puis une sexualité plus classique avec partenaire,
si une fusion pouvait se faire entre elles, sans trop d’heurts
ou bien s’il fallait s’attendre à des problèmesC’est je crois impossible d’y répondre pour l’instant, tout dépends de son ouverture d’esprit
mais surtout de la relation de confiance qui pourra se nouer entre vous
(l’écoute de ses besoins sera je pense assez essentiel).
Une femme pas forcément très ouverte sexuellement pourra aller assez loin avec une bonne communication,
de la confiance et aussi si elle sent aussi l’occasion de découvrir pour elle une autre dimension
de la sexualité et d’une relation a deux, elle pourra alors trouver du plaisir à sortir d’un cadre convenu.La thérapeute sexologue que j’ai un moment consulté me disait que les femmes étaient le plus souvent
ouvertes au plaisir prostatique des hommes à condition de ne pas s’en sentir exclues.5 juin 2019 à 17 h 06 min #33921bzo
ParticipantC’est une super nouvelle, un cadeau que t’envoie l’univers, de nouveaux défis et pistes d’explorations en perspectives…
je crois en effet que tu as raison ici dans cette réponse initiale,
après une longue balade dans le centre de Bruxelles, cela m’a éclairci les idées, je crois,
j’avais une attitude trop négative par rapport à cet événement qui m’arrive,
les catastrophes sentimentales du passé, il faut essayer de tirer un trait dessusje vais essayer de prendre cela du bon côté
et voir cela comme l’occasion de redécouvrir le sexe avec une autre personne,
une relation amoureuse à nouveau,
tout cela est redevenu une page blanche chez moi, à ré-écrire
les fantômes du passé, ils sont désormais tellement loin dans ma mémoire,
me souviens même plus exactement pourquoi je me suis isolé ainsi,
ne cherchant plus de relations amoureuses,
la seule véritable raison qui tienne,
c’était sans doute la dépression qui m’a affecté pendant plusieurs annéesj’ai hâte de redécouvrir le corps d’une femme,
de lui procurer plein de plaisir,
je me sens tellement prêt à cela, capable d’être à son écoute comme il faut
grâce à tout ce que je vis dans ma pratique,
vivant mon plaisir désormais autant au féminin en moi,
je me sens complice, tellement prêt à me sentir complice de ce qu’elle va vivre lors de nos ébats
mais en même temps,
j’espère que je pourrais vivre son plaisir aussi en moi,
c’est là que cela risque de devenir un peu délicat avec une personne pas assez libre sexuellement
car je peux vivre ce qu’elle vit aussi,
j’ai envie de le vivre en même temps qu’elle,
je sens que c’est possible,
je m’en sens capable,
son sexe sera le mien, ses seins feront écho à bien des choses en moi,
ses hanches parleront à mes hanches et auront bien des choses à se raconter,
mon sexe la pénétrant, me pénétrera aussi en même temps5 juin 2019 à 19 h 22 min #33923aneveil
Participantça fait franchement plaisir de lire ce dernier post !
Par contre je pressens “un danger” entre tes lignes :
Comme pour les cessions prostatiques, prends garde de ne pas avoir trop d’attentes,
car les hommes (je m’y inclus) ont trop souvent l’habitude de faire peser trop d’attentes,
en essayant de manœuvrer leur compagne, pour qu’elle se plient plus ou moins à leurs désirs, leurs besoins, leurs fantasmes.
Beaucoup de femmes se sur-adaptent pour faire plaisir, mais le retour de boomang
n’est alors jamais très loin et ces femmes qui oublient d’écouter leurs cors et leurs propres besoins
peuvent rapidement se retrouver bloquées sexuellement et sans plaisir, c’est quelque chose d’assez courant…
Jacques Salomé parle très bien de tout ça dans certaines de ses vidéos.5 juin 2019 à 19 h 38 min #33924bzo
ParticipantComme pour les cessions prostatiques, prends garde de ne pas avoir trop d’attentes,
je vais y faire attention, c’est en effet un piège,
de vouloir courir plusieurs lièvres à la fois,
on rate complètement le trainpar contre je commence à comprendre pourquoi j’ai initié ce fil,
en fait l’idée que je me fais du sexe avec une femme désormais,
c’est être à son écoute, être à l’écoute totalement de son plaisir
mais en même temps en parallèle vivre son plaisir en moi, vivre le même plaisir en moi,
j’en ai les moyens, je le saismon intuition me dit que boire son plaisir, en même temps que de lui le procurer
en investissant toute mon attention et mes capacités sur elle,
boire toutes les nuances de ce que j’éveille en elle,
il ne me restera plus grand chose à faire
pour déclencher quelque chose d’à peu près identique en moi,
quelque contractions, le contact de sa peau,
sentir sa chair vivante bouger, s’émouvoir et ses caresses,
sans doute suffirontje suis spécialiste du détournement, de la reprogrammation en moi,
ses caresses remplaceront les miennes,
ses mouvements de bassin, de hanches, remplaceront les miens,
ses seins contre ma poitrine, seront comme mes seins,
son sexe humide, je le sentirai comme si c’était le mien6 juin 2019 à 12 h 07 min #33927Andraneros
ModérateurLe développement de ce sujet de discussion semble répondre à trois questions.
D’une part celle qui est posée dans le titre, peut-on combiner la jouissance à laquelle conduisent des ébats érotiques à deux et celle à laquelle conduit le massage prostatique en solitaire et tous ses développements. D’autre part celle que tu te poses sur le fond @bzo, comment puis-je partager des ébats érotiques avec une autre personne qui n’a pas la moindre idée de la nature et de l’intensité des orgasmes que je sais désormais déclencher à volonté. Enfin celle que tu te poses à titre personnel, suis-je capable d’avoir une relation sexuelle avec une femme sans l’effrayer ni être rejeté, sans être déçu par le peu de satisfaction qu’elle m’apporterait en comparaison avec ce que je connais.Les réponses aux deux premières questions ne sont accessibles que si tu es en mesure de répondre « Oui ! » à la 3ème. Même si les uns ou les autres parmi les participants à ce forum peuvent te donner des conseils, tu es le seul à pouvoir y répondre vraiment, car tu as su développer tes capacités orgasmiques vraisemblablement bien au-delà de ce qu’ont pu faire la plus grande partie de nos amis qui lisent ce forum. Et surtout tu as su développer une perception très personnelle de ta jouissance. En outre nous ne connaissons pas cette femme. Est-elle prête à participer à des ébats érotiques dont la clé est l’acceptation de toutes les formes de jouissance sans aucun frein ? Est-elle prête à accepter de lâcher prise et peut-être même d’apprendre à lâcher totalement prise pour devenir un corps de jouissance en renonçant à être une conscience qui accepte un orgasme localisé, aussi bon soit-il ?
Si une relation de confiance s’établit entre vous deux au point que vous envisagiez tranquillement de vous retrouver ensemble au lit, il me paraît indispensable que tu abordes ce sujet avec elle en toute simplicité en expliquant en quoi ta pratique solitaire te permet de vivre ta sexualité avec une intensité qui va au delà de ce qu’elle peut imaginer, en quoi ton expérience magnifique tend à te faire douter de ce que tu pourras partager, mais aussi et surtout en quoi ton expérience aussi particulière soit-elle te permet de comprendre ce que peut être le plaisir féminin et donc tout ce que tu peux lui apporter. Je pense comme @aneveil
Avec les énergies que tu apprivoises régulièrement, il y a forcément quelque chose qui transparaît et qui l’attire consciemment ou inconsciemment. Ton expérience des énergies féminines l’attire ou la rassure peut-être qui sait…
Si votre discussion fait naître un blocage chez elle tu éviteras la profonde déception qui suivra votre séparation après quelques rendez-vous. Si sa confiance en toi lui permet de t’écouter et d’avoir envie de commencer avec toi son propre cheminement vers une sexualité différente, profonde et exaltante alors tout est possible !
Toute la difficulté de ma proposition est qu’elle t’oblige à expliquer à une tierce personne ce que tu vis en solitaire à l’abri de tout jugement. A toi de mesurer à quel point ton amie est digne de ta confiance. Je cite @aneveil :
Finalement, oser ou ne pas oser sortir de sa zone de confort et si c’était la question ?
Bon cheminement @bzo.
6 juin 2019 à 12 h 11 min #33928Andraneros
ModérateurJ’apporte à la question posée dans le titre de ce message une réponse à partir de mon expérience qui se rapproche de celle que décrit @aneveil :
Nos rapport sexuels ont donc complètement changés, mais je sais qu’elle est très rassurée de faire l’amour de manière très classique et de me retrouver aussi « en mode Pénis » uniquement.
ça a pu la mettre mal à l’aise parce que je n’avais pas suffisamment exprimé mes besoins, ce que je ressentais, et qu’elle avait l’impression d’être exclue de mon plaisir, car je crois que les femmes on vraiment besoin de se sentir désirées, sentir que leur corps produit en nous beaucoup d’excitation.
Il y a un rapport de confiance à créer et je ne recherche pas la même chose à deux que seul.
Tout d’abord nous avons évolué, ma femme et moi, en partant d’une situation dans laquelle nos ébats étaient devenus rares, pour 10 000 raisons comme dans de nombreux couples vieillissants, dont en particulier de gros problèmes de santé. Je vais parler, non pas des techniques pour combiner deux formes de plaisirs différentes ce qu’ @aneveil a déjà très bien fait, mais de l’évolution de ma femme d’un état quasi asexuel et plutôt anorgasmique à un état d’esprit dans lequel elle partage ses pulsions avec moi, dans lequel elle cherche activement à sa manière et à son rythme à développer sa capacité à jouir, dans lequel elle apprend à lâcher prise, dans lequel nous vivons un partage sensuel qui correspond, je pense, à ce que tu attends @bzo.
Après ma découverte clandestine du plaisir prostatique et la peur qui a envahi ma femme après sa découverte de ma pratique, les clés du renouveau de nos relations sexuelles et de notre épanouissement sensuel bien au delà de ce que nous avions connu dans notre jeunesse ont été la confiance qu’elle a accepté de m’accorder et le temps sans limite que je me suis engagé à lui accorder pour me suivre dans cette expérience de développement personnel.
Dans un premier temps j’ai eu l’impression qu’elle acceptait le nouvel amant que je devenais, qu’elle prenait en charge les nouvelles stimulations qui me faisaient vibrer mais sans se mettre elle-même en cheminement. Puis un jour elle m’a dit que j’avais des jouets mais pas elle… Je lui ai donc offert ce qui me paraissait le mieux correspondre à son envie d’expérience, selon les retours de tests publiés par les blogueuses spécialisées (merci à elles et à leurs confrères).
Je l’ai laissée faire la découverte de ses nouveaux jouets à sa convenance, en restant à sa disposition pour répondre à ses questions si elle en avait. La seule question qu’elle m’a posée un peu plus tard concernait la recharge du Womanizer 500P . C’était gagné, elle avait pris en main le développement de sa capacité à jouir dont la première étape a été pour elle de découvrir qu’elle pouvait répéter les orgasmes en chaîne, ce qu’elle n’avait jamais fait auparavant. La deuxième étape a été d’utiliser son jouet en ma présence et de vivre 3 ou 4 orgasmes devant moi. Elle ne s’était jamais masturbé devant moi auparavant.
Le reste est une évolution personnelle étape par étape dont chaque découverte intermédiaire ne faisait que renforcer son envie de poursuivre son développement.
Je suis persuadé que les éléments forts mis en avant dans mon message ne te sont pas inconnus @bzo. Mais il peut t’être utile d’en avoir une confirmation.
Bon cheminement @bzo.
6 juin 2019 à 20 h 07 min #33931bzo
Participantje suis très curieux à l’avance, si mon rapprochement avec cette femme, se confirme,
de comparer mon évolution intime avec elle
avec ce que vous deux, vous m’avez relaté de vos parcours respectifs avec votre dulcinée,
merci encore d’avoir pris le temps de me livrer tant de détails précisje remarque au passage, que vous faites partie des rares cas
où votre pratique prostatique en solitaire, a été bien acceptée finalement,
a pu s’intégrer dans vos relations sexuelles avec votre partenaire,
bref que cela a été finalement très positifsi on compare à la plupart des témoignages, d’échos d’autres hommes en couple,
cela a plutôt été plutôt reçu négativement par la partenaire,
avec de l’appréhension, avec de la méfiance, voire rejeté
ou alors simplement cela reste caché, une activité clandestineune chose que je sais déjà,
c’est que mon plaisir sera proche du plaisir prostatique,
essentiellement du plaisir prostatique
ou ne sera pas,
j’ai été trop loin, bien trop loin, dans la voie qui est la mienne actuellement
que pour retourner vers un plaisir classique d’homme,
peut-être les premières fois,
juste me réhabituer au contact d’une peau, au contact d’un autre corps,
aux gestes d’une autre sur mon corps
mais une fois que je recommencerais à trouver mes marques,
que je ne serais plus décontenancé à tout bout de champs,
je chercherais sans relâche à retrouver les sensations développées durant ma pratiquej’ai l’intime conviction que j’arriverai à faire l’amour
tout en vivant un nouvel aspect de ma pratique basée sur la prostate
et l’éveil du féminin en moi,
plus intériorisée, pour ne pas décontenancer ma partenaire
mis je sens au plus profond de moi que je peux connecter le féminin éveillé en moi
et la femme qui sera collée contre moi, qui va déployer son plaisir tout contre moi,
j’ai l’intuition de merveilleuses communions en perspective
entre ce que je porte en moi et ce qu’elle estmon corps d’homme et mon pôle masculin, nous serviront à tous les deux comme détonateur
et j’espère que nous détonnerons ensembleses mains, mes mains, nos corps liés ensemble, mêlant nos énergies intimes,
chair contre chair, son souffle chaud sur moi,
nos vagues sensuelles s’entremêlant, nos vagues sensuelles passant d’un corps à l’autre,
j’espère qu’on arrivera rapidement
à ne plus savoir ce qui se passe dans mon corps
et ce qui se passe dans son corps,
tout cela semblera se passer dans un seul et même corpsla difficulté est qu’on ne travaille pas dans les mêmes locaux,
elle en bas, moi au deuxième,
cependant je progresse,
aujourd’hui information précieuse qu’elle m’a fournie,
elle vit seule, elle est célibatairenon vraiment, je dois m’enhardir et aller au-devant de ma chance,
pas évident, je suis sensé être là pour travailler, elle aussi,
surtout qu’elle est constamment au contact des visiteurs, elle travaille à la réception
et moi je suis un analyste-programmeur travaillant sur ordinateur dans une équipe
qui pour l’instant subit beaucoup de pression et de stress,
pas question de s’absenter pour aller conter fleurette plus de quelques minutes ici et là7 juin 2019 à 11 h 41 min #33937Andraneros
Modérateurje remarque au passage, que vous faites partie des rares cas où votre pratique prostatique en solitaire, a été bien acceptée
Il me semble utile de préciser (je parle pour moi, @aneveil te répondra si cela lui paraît utile) qu’une des raisons à l’origine de cette évolution est que notre couple repose sur un ensemble de liens tissés depuis plus de 40 ans qui couvrent tous les aspects de la vie, bonheur et souffrance, bien au-delà de la seule sexualité. Ces liens donnent une solidité à notre relation qui se traduit naturellement par un climat de confiance et de sécurité. L’acceptation de ma nouvelle sexualité par ma femme puis sa merveilleuse ouverture à sa propre sexualité doivent vraisemblablement beaucoup à ce climat.
La difficulté que tu devras surmonter le plus tôt possible pour satisfaire ton désir de partage et de communion des corps sera bien de créer un tel climat de confiance et de sécurité. Ce n’est pas évident quand la relation est nouvelle. De mon point de vue cette forme d’urgence t’oblige à aborder au plus vite le sujet de ta nouvelle sexualité, de ta sexualité différente.
Sauf surprise miraculeuse ton amie pourra ressentir ta déclaration comme une annonce brutale, même si tu prends soin de la développer sur plusieurs conversations. Elle aura donc besoin de prendre un peu de recul. Elle pourra se sentir agressée par la singularité (au sens d’exemplaire unique) de ta sexualité. Il faut donc que tu lui laisses de l’espace pour reculer, se mettre à l’abri. En même temps il faut que tu lui donnes envie de ressortir de son abri, que tu allumes en grand sa curiosité. Elle sortira d’autant plus facilement de son donjon si tu sais lui montrer aussi une part de fragilité qui intéressera son envie de protéger.
Est-il possible qu’une approche tantrique soit le moyen de préparer ton amie à ce que tu souhaites lui faire vivre ? J’entends par là une ou des converations, des lectures, un ou plusieurs stages qu’elle choisira de faire seule ou avec toi (cadre collectif sécurisant). Indépendamment de tes connaissances et références en la matière @benny(éveilletajoie) vient de nous dire sur Discord NXPL salon #tantra-et-extases-tantriques-nsfw à quel point il avait apprécié un stage tantra de 4 jours.
Bon cheminement @bzo.
7 juin 2019 à 19 h 57 min #33942bzo
Participanthum,
je suis de toutes les façons encore loin du stade où ces questions deviennent d’actualité
enfin oui et non, cela peut aller très vite
mais j’en suis au stade où il faudrait que je fasse preuve d’un peu d’intrépidité, que je fasse un pas décisif
sinon pas grand chose se passera jamais,
elle travaille en bas à la réception, plein de gens passent tout le temps,
moi je suis en haut devant mon ordinateur la plupart du temps,
si je veux que quelque chose arrive,
il faut que je force le destin, que je fasse un pas en avant décisif,
ce n’est pas elle qui va venir me chercher au deuxième étagemais j’ai tellement plus l’habitude tout cela, je suis vraiment perdu comment entreprendre cette action
sinon pour ce qui est de l’aspect sexuel,
du risque de se heurter à de l’incompréhension si je me dévoile un peu trop,
je n’ai plus trop envie de me prendre la tête,
je me rends compte que ce n’est pas gagné,
qu’il va falloir que je fasse des concessions, en tout cas au début,
on verral’important dans cette histoire, c’est finalement que j’ai à nouveau une relation
après tant d’années où je me suis mis à l’écart, il y a eu un déclic là,
l’envie est de nouveau là,
après si cela ne se passe pas aussi bien que je l’espérai,
libre à moi de reprendre ma liberté,
on est entre adultes majeurs et consentants,
je la respecterai, je ne la duperais pas,
mais je ne serais pas non plus l’esclave d’une relation qui ne m’intéresse pasil faudra aussi que sexuellement j’y trouve mon compte,
c’est-à-dire qu’elle soit prêt à accepter ma pratique et mes tentatives de l’incorporer à nos ébats23 juin 2019 à 0 h 36 min #34147bzo
Participantplus trop d’actualité
elle est gentille mais maintenant que je la connais un peu mieux,
on a tellement rien en communson beau corps m’attire mais c’est tout,
c’est pas assez,
j’aurai eu besoin de sentir plus,
quelques atomes crochus, pas grand chose, juste quelquesmais non rien,
donc j’ai enterré ce projet de rapprochement - AuteurArticles
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