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  • #30896
    Ch313
    Participant

    Bonjour Épicture,
    Plutôt que de donner une référence, un numéro dans une bibliothèque je préfère répondre d’une façon plus détaillée pour répondre à ta curiosité.
    Aussi je vais développer et poster ma réponse sur mon autre fil (Ma séance type) qui correspond plus comme thème.
    À plus

    #31068
    fidelio
    Participant

    l’absence de relations sexuelles dans les couples est beaucoup plus fréquente qu’on ne le croit. Visiblement, c’est un sujet tabou.
    https://www.20minutes.fr/societe/2336811-20180914-vie-sexuelle-france-avoir-vie-sexuelle-tabou-parle-explique-janine-mossuz-lavau

    En ce qui me concerne, je traverse la plus longue période d’abstinence avec ma femme jamais vécue. En fait j’ai cessé de compter les mois. Je dois admettre que cela coïncide avec la mise en place de ma pratique anale solitaire. Je m’explique cela comme une sorte de cercle vicieux (si j’ose dire): Comme j’ai trouvé un nouveau plaisir ailleurs, je ne fais plus l’effort de “monter à l’assaut” de la forteresse femme, et ce n’est surement pas elle qui viendra vers moi pour avoir des rapports (elle ne l’a jamais fait). Le désir entre nous s’est éteint mécaniquement, puisque je ne prends plus la peine de remettre la machine en route.
    Ma femme, comme tout le monde, a besoin d’être séduite, de se sentir désirée. Il faut mettre en place tout un tas d’attentions, de roucoulades, de parades nuptiales en somme; et ça me fatigue rien que d’y penser. Le stress lié au travail et à la vie quotidienne n’y sont pas pour rien non plus. Elle et moi sommes fatigués, nous n’avons pas pris de vacances depuis des années. Paradoxalement je pense qu’on ne s’est jamais autant aimé et compris. Simplement, ça ne passe plus par le sexe.
    Elle sait que j’ai des toys, elle n’aurait même rien contre le fait d’enfiler un harnais. Simplement le fait de savoir que je me débrouille tout seul accentue sans doute encore un peu plus l’écart sexuel qui se creuse entre nous. C’est doucement triste, mais c’est comme ça. J’en ai pris mon parti. L’orgasme prostatique me procure un plaisir si puissant que l’envie d’aller voir ailleurs ne m’effleure même pas.

    Ce que dit @Epicure en creux me laisse à penser que sa compagne profiterait sans doute d’un petit passage chez un psy pour démêler sa presque aversion pour le rapport sexuel. Mais en fait, c’est une situation tellement banale, traversée par des milliers de couples.

    #31076
    Epicture
    Participant

    Bonjour @fidelio

    Il faut mettre en place tout un tas d’attentions, de roucoulades, de parades nuptiales en somme; et ça me fatigue rien que d’y penser.

    C’est cela. Il y a une forme de lassitude sourde qui s’ancre profondément parceque l’élan est toujours à sens unique. Les desirs sont installés dans des couches parallèles qui ne se rejoignent pas. Se sont-ils jamais rejoints?
    Finalement ce qui réuni les etres humains ne repose t il pas uniquement que l’espoir, et jamais sur une réalité… de communion ?
    J’écrivais il y a peu un rapprochement avec ma femme, mais il ne s’est pas confirmé. Pire que cela, le souvenir de nos ébats ne me fait plus frémir.
    Cependant nous restons très proches, et très soudés devant le tourbillon environnant.
    Mais le massage n’est pas le responsable, il est une conséquence heureuse. Une decouverte personnelle de grande importance. Ce n’est pas un palliatif. La masturbation a toujours fait partie de ma vie, même quand mon activité sexuelle etait riche et régulière.

    Bon cheminement à toi @fidelio

    #31332
    Ch313
    Participant

    Serait-ce une bonne nouvelle ?

    Ce matin je me réveille de très bonheur à cause de problèmes de transit. Devant la probabilité d’avoir besoin plusieurs fois d’aller aux toilettes, je ne me recouche pas. Je déjeune un peu et je m’installe dans mon fauteuil. Après deux vidanges je me laisse aller à une séance pas très profonde car je reste vigilant craignant des expulsions involontaires.
    Pierrette s’est quand même offert quelques plaisirs….
    Les besoins de toilettes s’étant estompés, je retourne me coucher près de ma compagne.

    Quand elle se réveille, c’est elle qui se rapproche de moi.
    Elle me caresse le torse. Je pense qu’elle m’invite alors je tente de me rapprocher. J’essaye de la caresser à mon tour. Mais elle ne veut pas, repousse ma main.
    Désolation . . .
    Elle descend sa main sur mon ventre, je me laisse aller, ‘j’en prends mon parti’.
    Je vais ‘laisser faire’, advienne que pourra. Des spasmes commencent alors à me secouer.
    Pour ‘m’accompagner’ je pose mes mains sur mes seins, je tripote mes tétons.
    Je laisse mon pubis s’envahir de chaleur. Je laisse Pierrette prendre possession de moi.
    Tout juste si je m’aperçois qu’elle a pris mon sexe dans sa main.
    Elle me caresse, me masturbe et contrairement à l’habitude elle ne me demande pas de mettre ‘un machin’. Je tente à nouveau un rapprochement mais cela se solde par un échec, je fait fausse route. Je me recentre sur mon pubis, Pierrette reprend mon corps.
    Je commence à être pris de tremblements, je me désolidarise de ce que fait ma compagne, l’intérieur de mon pubis se remplit de contractions diverses. Je commence à jouir, je commence à gémir, les tremblements s’amplifient.
    Je ne sais si mon plaisir la touche ou lui ‘fait quelque chose’ mais elle pose son autre main sur mes testicules et me les masse doucement. Je jouis encore.
    Ses doigts s’insinuent entre mes cuisses, et caressent mon périnée.
    Je lui suis toute ouverte, les jambes tétanisées, ses doigts pétrissent mes lèvres, je ne sens plus qu’elle tient mon sexe. Je suis totalement dans mon vagin qui pulse violemment à distiller ses doigts. Des larmes m’inondent, mon corps sursaute de toute part.
    Je toute rivée à sa main. Ma vulve et sa main ne font qu’un. Ma respiration est haletante, entrecoupée de râles et de cris. Je me cambre, je retombe, elle m’accompagne toujours.
    Je me ‘colle’ me connecte à sa main comme une sangsue, mon vagin l’aspire, je distille ses doigts en moi.
    La pression, la chaleur, le flux s’empare de mes cuisses. Je jouis encore plus fort.
    À peine je m’écroule elle me ranime, me projetant encore plus haut.
    Les orgasmes s’enchaînent sans répits. Je suis balancé de vagues en vagues dans une tempête de contractions électriques.
    J’en suis au dixième ciel qu’elle s’étonne : « tu ne t’arrêtes jamais ? »
    Elle me demande un mouchoir, j’ai peu mouillé.
    Je mets encore quelques temps à calmer les spasmes.

    Cette conjonction entre cette action sexuelle externe, la masturbation que ma compagne m’a prodiguée et celle que j’ai vécue en intérieur est extraordinaire.
    La stimulation externe totalement masculine entraînant une jouissance totalement féminine, je n’avais encore jamais vécu ça et que cela ait une telle puissance est sidérant.
    Plus d’une heure durant Pierrette s’est éclatée en lesbienne soumise. Mon entre-jambes s’en souvient encore en cette fin d’après-midi, mon périnée est bouillant, j’en mouille ma culotte rien que d’y repenser et de l’écrire.

    Sublime moment !
    Que je ne peux qu’attribuer qu’au potentiel de l’orgasme prostatique, le désir de m’y abandonner et ma façon de pratiquer. Enfin un bonheur à vous faire partager.

    #31333
    SophiAir
    Participant

    Excellent @ch313. J’ai eu le même tyoe d’expérience. Regarde le post #31167 sur le fil de @envole. C’est génial de méler les deux expériences.

    #31341
    Jieffe
    Participant

    Bonjour CH313,

    Tes témoignages sont absolument extraordinaires. Je m’en sens totalement incapable, mais je les trouve extraordinaires.

    #31950
    Ch313
    Participant

    Il y a longtemps que je n’ai rien écrit.
    Alors voilà quelques nouvelles.
    Sur le plan santé, cela ne va pas trop mal. La coloscopie n’a rien révélé de grave, j’ai cependant un colon beaucoup trop long qui provoque des problèmes de transit. Quant à mon hernie, tant qu’elle ne s’étend pas, je ‘m’arrange avec’, il suffit que je fasse attention après des contractions involontaires ou pas.
    Quand à ma compagne, elle est encore plus distante que jamais.
    J’ai repris une pratique quotidienne, tous les matins je m’offre un voyage chaleureux et je suis avidement les fils de chacun sur le forum. Cela m’aide à ne pas déprimer.
    Merci au contributeurs.
    À plus, bises à tous

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