17 sujets de 1 à 17 (sur un total de 17)
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  • #44515
    persevere
    Participant

    Bonjour à tous, je voudrais avoir vos avis sur la compatibilité des traitements médicaux habituels avec la sensibilité nécessaire à l’obtention des orgasmes prostatiques.

    Est ce que certains d’entre vous prennent des traitements pour la thyroïde, pour l’hypertension, ou autres…

    Je pose la question, car entre mes débuts très prometteurs il y a plus d’un an et aujourd’hui, je constate une différence notable tant au niveau  de l’excitation que de la sensibilité et donc de la capacité (de l’incapacité) à parvenir à l’orgasme prostatique.

    Me concernant, je prends depuis plusieurs mois un traitement pour la thyroïde et un assez corsé pour l’hyper tension. je pense que c’est la cause de mes problèmes.

    Je n’en prends pas, mais pour citer un exemple connu, les anti dépresseurs sont réputés pour inhiber les sensations et désirs sexuels (j’ai lu qu’on les utilise même parfois pour soigner l’éjaculation précoce)

    Comment cela se passe pour ceux d’entre vous qui prennent ces traitements

    Merci d’avance pour vos réponses

    #44517
    bzo
    Participant

    moi, hypertension,

    jamais remarqué de désordre particulier, côté sexualité,

    autre , oui,   jambes gonflées,

    peut-être métabolisme perturbé,

    (enfin ce second point, c’est peut-être juste l’âge…)

     

    si tu t’inquiétais pour les perturbations éventuelles côté plaisir pénien,

    là, il y a plus de risques, il me semble

    mais plaisir prostatique, ce sera très certainement la dernière chose qui sera perturbée,

    par la prise de ce genre de pilules, à mon avis

     

    cependant, les sensations prostatiques sont comme un colosse au pied d’argile,

    elles sont fragiles, dépendent beaucoup de notre état d’esprit, de notre disponibilité,

    donc si tu te mets dans la tête,

    que cela va moins bien marcher à cause des petites pilules que tu prends,

    il y a toutes les chances pour que cela fonctionne moins bien, voire, pas du tout,

    t’emmenant à la conclusion que ton raisonnement est vérifié

    #44519
    persevere
    Participant

    BZO, Sur les listes des effets secondaires, on trouve effectivement  la libido et des troubles de l’érection, donc pourquoi pas aussi au niveau de la prostate.

    Je pose la question car il s’est clairement passé quelque chose de néfaste, j’ignore si cela provient des traitements ou des maladies elles mêmes, ou encore de mon état d’esprit suite à l’altération de ma santé.

    A propos, est ce que, comme le pénis, la prostate prend du volume lorsqu’elle est sollicitée?

    #44520
    bzo
    Participant

    il me semble mais je ne pourrai être 100% affirmatif,

    dommage qu’ @andraneros ne peut plus, pour l’instant, être présent,

    il pourrait répondre sans hésitation

    #44522
    persevere
    Participant

    OK merci pour ta réponse,

    l’an passé j’étais très (très) largement hypertendu,  on peut supposer que ça joue sur le volume des vaisseaux sanguins, et donc, sur le volume de la prostate.

    J’espère avoir d’autres témoignages

    #44584
    divine_oblivion
    Participant

    Bonjour.  Pas de médicament de mon côté.

    Je suis d’accord que l’idée que vous avait un blocage physiologique peut mener à un blocage mental.  Une grande partie de l’orgasme prostatique est du côté mental, donc ça n’aide pas.

    Apres si le problème est au niveau de l’excitation/libido,  c’est important de le régler, car sans excitation c’est difficile d’avoir du plaisir sexuelle.  Est-ce que tu as des problèmes d’excitation par ailleurs dans ta vie sexuelle (masturbation traditionnelle, vie intime avec un partenaire, etc)?

    L’orgasme prostatique c’est juste une sorte d’orgasme non génitale. Plein de personnes paralysées en dessous de la ceinture ont découvert comment avoir des orgasmes non génitaux.  Donc même si ton prostate fonctionnait différemment à cause du médicament, tu pourrait toujours avoir d’autres sortes d’orgasmes: rectaux, anaux, orgasmes de tétons, de la peau, etc.

    #44586
    persevere
    Participant

    Merci pour ta participation, divine oblivion,

    On ne peut pas comparer avec la sexualité dite traditionnelle car il y a une action mécanique beaucoup plus active que pour la prostate.

    Le fait est que je traverse une mauvaise période depuis l’été dernier, liée à des problèmes de santé dont on  n’a toujours pas identifié la cause réelle, avec très certainement une maladie auto immune chronique à la clef. J’ignore si mes difficultés sont une conséquence de la maladie ou de l’état d’esprit dans lequel je me trouve parce que le diagnostic tarde à venir. C’est clair que cela n’aide pas. Par contre, l’envie est toujours là, mais je n’aborde pas mes séances avec le même état d’esprit qu’avant… et les sensations ressenties me semblent bien plus faibles, donc insuffisantes pour déclencher une réaction en chaîne de désir intense.

    D’un autre côté, je me suis dit que mon traitement en était peut être tout simplement la cause. Les beta bloquants sont réputés pour calmer les ardeurs…

    J’espère toujours avoir d’autres témoignages pour confirmer ou infirmer la chose. Cela me permettra d’y voir un peu plus clair dans l’origine de mes difficultés.

    => Ceux qui ont un traitement médical ou une maladie à la con et qui comme moi, rencontrent des difficultés depuis pas mal de temps

    => Ceux qui n’en avaient pas avant, mais qui en ont un maintenant et qui ont réussi la transition (facilement ou pas) malgré leur nouveau traitement/maladie

    => Ceux qui ont un traitement depuis longtemps et qui n’ont jamais été pénalisé par ce traitement/maladie

    Merci d’avance pour votre participation

     

    #44591
    divine_oblivion
    Participant

    Pardon j’avais pas compris quil s’agit de bêta bloquants. J’en prends ponctuellement pour aller sur scène sans être stressé, et suite à la prise j’ai jamais remarqué un changement de mon fonctionnement sexuel. Je crois pas que j’ai fait une session en solo après une prise, mais j’ai couché avec une partenaire plusieurs fois après des soirées où j’en avais pris, sans effets négatifs sur mon excitation ou sur le plaisir prostatique (mes moments en couple sont remplis d’orgasmes prostatique et autres plaisirs non-ejaculatoires).  il y a sûrement une différence entre prise ponctuelle et prise régulière, mais voilà mon expérience.

    #44663
    Pasm
    Participant

    Bonjour,

    Certains médicaments semblent effectivement agir sur la perception des sensations, par exemple certains antidépresseurs peuvent rendre le coït particulièrement long avant d’atteindre l’orgasme… Certaines molécules semblent au contraire faciliter l’accès au plaisir (le THC du cannabis… Jusqu’à un certain dosage, ou l’effet devient délétère : bad trip, crises d’angoisse).

    Au delà de l’état d’esprit, du yin ou du yang, la chimie naturelle du corps (testostérone et autres…) ou artificielle (médicaments, alcool, weed…) semble mener la danse ! Au moins en ce qui me concerne. Alors oui, ce serait bien possible que tes médicaments aient sur toi ces effets secondaires.

    J’ai pour ma part appris à me concentrer sur certaines de mes sensations pour écourter nos rapports sous antidépresseurs… avec un certain soulagement chez ma patiente épouse…

    #44664
    persevere
    Participant

    Merci pour vos réponses

    Après traitement diminué de moitié, je confirme qu’une (trop) forte dose de Béta bloquants freine de façon importante la libido (niveau pénien). En divisant par 2 la dose, on s’en rend compte de suite.

    La question que je me pose est : est ce que ça “endort” également la prostate au point de d’empêcher l’accès au plaisir prostatique ?

    #44677
    divine_oblivion
    Participant

    Moi encore… je ne sais pas ce que c’est libido spécifiquement pénien… pour moi libido c’est mental.  Je dirais qu’un libido freiné à forcément un effet sur chaque aspect de la sexualité, et du coup le prostate aussi. En tout cas sans désir sexuel je vois mal comment atteindre un orgasme prostatique, donc si tu te sens ton désir coupé par le médicament, c’est sûrement ça qui empêche le plaisir en partie. Après j’ai pas eu d’expérience de perdre le libido depuis mon aventure prostatique, donc je pourrais pas dire niveau personnel l’effet que ça a sur moi.

    #44680
    bzo
    Participant

    pour moi libido c’est mental.  Je dirais qu’un libido freiné à forcément un effet sur chaque aspect de la sexualité, et du coup le prostate aussi.

    de mon expérience, justement parce que c’est mental, il y a moyen de forcer le plaisir,

    même quand une partie de toi-même semble te hurler par toutes les cellules que cela ne vaut pas la peine d’essayer, de continuer, que rien ne se passera

     

    juste laisser faire la chair, laisser faire les gestes, les mouvements, ne rien écouter d’autre,

    laisser le corps se mettre en action, par l’intermédiaire d’un masseur ou de contractions ou de ce que vous avez mis, plus ou moins, au point

    et même si rien ne se passe, que tout semble indiquer que rien ne peut se passer,

    moi , ainsi, j’ai fini par toujours avoir des résultats, souvent même splendides,

    même si j’étais mort de fatigue ou que j’étais déprimé, que je n’avais envie de rien,

    que ma situation familiale pesait comme une chape de plomb sur tout,

    que j’avais perdu le sourire, que le désir m’avait quitté,

    je savais néanmoins que mon corps était là,

    et qu’il pouvait me fournir ces explosions d’étoiles derrière les yeux

    si je le laissais faire suffisamment longtemps,

    sans écouter la voix tonitruante en moi qui me disait,

    “pas moyen, cela ne sert à rien, à quoi bon,

    écoute le silence que toutes tes actions provoquent,

    ta chair est un cimetière, fous-lui la paix”

     

    mais bon, c’est vrai aussi que je n’ai jamais eu affaire à d’éventuelles camisoles chimiques

    mais c’est mental comme tu dis, le plaisir

    et à ce titre,

    pour moi, il peut naître de tout, de rien,

    des cendres, de la poussière, du moindre geste,

    de la moindre partie de son corps

     

     

    #44684
    persevere
    Participant

    Aaaah BZO, cela parait si simple pour toi que c’en est encourageant… ou décourageant, selon les  jours…. J’aimerais tant que ce soit aussi simple me concernant. Hélas…

    Je suis encore dans l’errance médicale, si bien que je suis tourmenté en permanence par mon avenir; c’est peut être ça, la vraie cause du problème. Le verdict devrait tomber à la fin du mois prochain. Ensuite, et seulement après avoir digéré le verdict, je pourrai peut être me libérer de tout ces tourments pour laisser mon esprit s’abandonner à d’autres pensées plus propices au plaisir.

    #44685
    bzo
    Participant

    cela parait si simple pour toi

    mais c’est le résultat d’années de travail sur moi-même

     

    Je suis encore dans l’errance médicale, si bien que je suis tourmenté en permanence par mon avenir; c’est peut être ça, la vraie cause du problème. Le verdict devrait tomber à la fin du mois prochain.

    évidemment, si tu as pour l’instant, une sorte de terrible épée de Damoclès,

    accrochée en permanence, au-dessus de ta tête,

    cela devient difficile , vraiment difficile,

    il y a très certainement des limites,

    au-delà desquelles il n’y a plus moyen de connecter la tête et le corps,

    condition sine qua non, pour moi,

    la seule véritablement,

    pour y arriver, d’une manière ou d’une autre

     

    quand la tête est comme un papillon,

    cloué vivant par une épingle

    qui l’empêche de bouger autrement qu’en se débattant sur place,

    difficile, voire impossible,

    d’accéder aux ressources du plaisir, en nous,

    aussi infinies, soient-elles

     

    je te souhaite d’avoir de bonnes nouvelles dans quelque temps

    et ainsi, libéré d’un sacré fardeau,

    de pouvoir enfin progresser vers ton but, espéré

     

    mais sache, qu’en-dehors de quelques cas exceptionnels

    comme celui qui semble être ton cas pour l’instant,

    le plaisir est là, enfoui en nous, dans notre chair,

    atteignable  par une infinité de voies

     

    même sans prostate, il y a moyen,

    la chair vivante, la chair chaude

    et juste l’envie de communier avec elle,

    suffit,

    on est des chamanes en puissance,

    on peut tout faire

     

    #44693
    divine_oblivion
    Participant

    Bzo, je suis d’accord en théorie avec ce que tu écrit, et en plus c’est très beau, mais comme tu dis tu n’as jamais perdu le désir à cause des traitements médicaux. Moi non plus, d’ailleurs. Donc c’est difficile pour nous de vraiment savoir ce que c’est, ce blocage qui transcends même l’envie d’avoir envie.

    A noter, il y a des molécules très courantes contre la dépression (les irss et irsn) qui peuvent alterer la sexualité d’une personne à vie, même après l’arrêt de la prise, et pour certains çà mène à une perte totale de libido menant à l’asexualité.  A éviter, et à en parler autour de soi car les psychiatres sont pas toujours bien renseignés quand ils les prescrivent.

    #45695
    persevere
    Participant

    Bonjour, je reviens ici pour confirmer que les traitements médicaux peuvent effectivement déstabiliser complètement la libido et générer des troubles sexuels très importants surtout avec les anti dépresseurs, mais pas seulement (troubles de l’érection, et même de l’éjaculation , disparition des érections matinales etc…)

    pour ma part, après arrêt des anti hypertenseurs (beta bloquants) ,  je constate une nette amélioration de ma libido. J’ai presque retrouvé ma situation d’avant.

    A ne pas négliger pour ceux qui, comme moi, sont sensibles aux effets secondaires de ce type de traitements

    #45698
    PetitsPlaisirs76
    Participant

    Bonjour

    10 ans de beta bloquants pour moi, des érections molles et des pénétrations quand je pouvais et non quand je voulais, conséquences positives nous avons Mme et moi adapté notre sexualité.
    Mme a continué à avoir des orgasmes, un peu à la mode lesbiennes, sans “bite”, j’ai découvert les éjaculations sans érection et quelques sextoys sont venus nous rappeler que l’on pouvait se faire “prendre”.
    En toute chose malheur est bon.
    La libido n’a pas diminué, mais une chose est sûre, soleil et chaleur la font monter en flèche.

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