Mots-clés : abandon, lâcher prise, orgasme
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17 novembre 2018 à 16 h 02 min #31764AndranerosParticipant
J’ouvre ce sujet à la suite de la discussion entre @epicture et @bzo dans le sujet « Mon Bonhomme de chemin ». Cette discussion met en évidence deux attitudes bien différentes pour accéder à la jouissance prostatique :
1) lâcher prise pour ouvrir son esprit et son corps à l’explosion orgasmique,
2) mettre en place progressivement les conditions qui permettront d’accéder à l’explosion orgasmique.
Elles correspondent à deux formes de personnalité, de caractères. La première est spontanément ou facilement capable d’abandon dans certaines circonstances, la seconde a besoin soit de comprendre soit de contrôler un phénomène pour s’y abandonner.
Tu nous disais le 8 novembre @epicture :J’ai BESOIN de comprendre ce qui se passe. Que ce soit en moi, ou autour de moi. Faire autrement, c’est aller contre ma nature profonde, et ça ne me convient pas du tout.
tu cherches à garder le contrôle à tout prix dans un domaine où au plus on accepte de le perdre, au plus les résultats seront spectaculaires
Je te répondais indirectement le lendemain :
nous sommes nombreux à devoir suivre un parcours d’apprentissage qui passe souvent par la (re)découverte de notre corps et de notre personnalité.
Ce ne semble pas être la situation dans laquelle @bzo a commencé son aventure avec le plaisir prostatique. Je reprends ce qu’il disait en février 2017 :
Ma progression a été rapide et régulière. Dès le deuxième jour, quand j’ai essayé plutôt avec le Vice, des bonnes sensations sont rapidement arrivées et dès le quatrième jour,
un plaisir très conséquent m’a envahi. Depuis je progresse bien, chaque jour les sensations sont plus fortes et mon expérience s’affine. Comme je l’ai écrit dans mon message initial, je ne dois plus être trop loin du super O.Je compare avec ce que tu disais en mars 2018 :
Cela fait maintenant 1 an et demi que j’ai découvert votre site, et ce fut comme si j’étais pressé contre une grille par une force « inconnue », et que soudain cette grille se déchirait laissant entrevoir un passage et… je me suis engouffré. Mais ne croyez pas que c’est simple. (… ) certains sont comme désemparés de voir leur cheminement stagner, ou avancer à une vitesse ne correspondant pas à leurs attentes. A ceux-là, je veux dire ne vous découragez pas !
Je suis moi-même loin du compte, mais ce qui compte le plus, par-dessus tout, et vraiment c’est très important : c’est être en mouvement. Il ne faut jamais cesser d’alimenter la dynamique du mouvement qui nous permet d’avancer sur un chemin, en l’occurrence celui du plaisir prostatique,Je suis plutôt comme toi @epicture. j’écrivais en octobre 2013 :
J’ai découvert ce site il y a environ un an. (… ) Je n’ai pas encore atteint l’orgasme prostatique après 7 mois d’utilisation mais les progrès sont réels pour les sensations localisées
Pour faire un peu d’algèbre lexical on peut écrire :
Besoin de comprendre = devoir suivre un parcours d’apprentissage = relier ce que nous découvrons à ce que nous savons ou à ce que nous sommes
Lâcher prise = renoncer à tout lien = renoncer à tout contrôle = accepter le risque de perdre l’équilibre, le risque de perdre son chemin, de ne pas se retrouver tel qu’on se connaîtCe sont deux attitudes intellectuelles ou émotionnelles si différentes que le passage de l’une à l’autre n’est pas naturel. Nous pouvons très bien comprendre à partir de notre expérience de l’orgasme primitif accompagné de son éjaculation que la perte de contrôle libère le plaisir ou qu’un plaisir très intense fait perdre tout contrôle. Nous sommes programmés pour ce réflexe. Du côté de la prostate nous devons écrire un nouveau programme neuromusculaire avant de l’exécuter. Nous ne pouvons pas simplement transposer l’expérience.
Je reprends ce que je dis dans le fil de discussion ouvert par @epicture :Certains sont pré-programmés, pré-câblés ou comme tu le dis pré-connectés, d’autres non. Ces derniers ne découvriront le plaisir prostatique que s’ils acceptent en toute sérénité une phase de reconnexion ou autrement dit une phase d’apprentissage. Cet apprentissage consiste à pratiquer le plus régulièrement possible pour ouvrir les connexions nerveuses, musculaires, mentales d’une nouvelle voie de plaisir. Bien mené par chacun en fonction de sa personnalité cet apprentissage conduit au plaisir prostatique tous ceux qui ont la patience et la persévérance adaptée à leur situation.
En un mot cet apprentissage permet à ceux qui le font de vivre la même expérience que ceux qui sont pré-programmés. Quand l’aptitude à lâcher prise n’est pas spontanée je suis persuadé qu’elle peut s’acquérir par un travail appliqué et serein. Chacun doit pratiquer à partir de sa personnalité, de ses compétences disponibles, des sensations qu’il apprend à reconnaître et à développer.
Ma réponse à la question que pose ce sujet est que j’ai dû apprendre à reconnaître une nouvelle forme de plaisir et donc apprendre à lâcher prise. Mon expérience récente me montre que j’ai encore à apprendre à lâcher prise sans doute bien au-delà de ce que j’ai déjà appris.
J’espère que vous apporterez de nombreuses réponses à cette question. Bon cheminement à tous.
18 novembre 2018 à 0 h 24 min #31765bzoParticipantje ne sais pas , @andraneros,
je ne suis pas sûr que:1) lâcher prise pour ouvrir son esprit et son corps à l’explosion orgasmique,
2) mettre en place progressivement les conditions qui permettront d’accéder à l’explosion orgasmique.soient deux manières de procéder,
je trouve qu’il n’y a aucune opposition ici et que c’est un faux débatsi je prends mon exemple, j’ai progressivement mis en place les conditions pour accéder à des états supérieurs de sensations, de plaisir
et en même temps j’ai fait un travail sur moi-même
pour arriver à me lâcher de plus en plus, à me laisser aller, à céder, à me laisser emporter,le point 1) lâcher prise n’est qu’un moyen parmi quelques autres,
il fait bien partie des conditions à mettre en place , à mes yeux
et une des plus importantesne pas comprendre en quoi cela consiste, ne pas travailler sur cet aspect de la pratique,
explique sans doute pourquoi un certain nombre de pratiquants n’y arrivent jamais
ou bien après seulement bien des annéesje l’ai déjà maintes fois écrit,
ce n’est absolument pas un processus physique, du genre rester détendu, relax sur son lit,
rien à voir,
c’est un processus mental, entièrement mental
qui une fois qu’on le maîtrise bien, nous permet de mettre notre moi pensant en veilleuse
et en quelque sorte voyager dans notre corps, faire corps avec notre corps
et vivre les sensations en temps réel totalement dans notre chairune fois qu’on commence à comprendre ce mécanisme dans notre tête,
c’est une façon de se laisser aller mentalement, de lever toutes nos défenses,
de se laisser emporter par tous les stimuli qui montent,
cela sous-entend aussi la grande oreille, une écoute totale de ce qui se passe,
c’est la principale fonction du fameux “do nothing”
et pour moi qui a une pratique dynamique constamment en mouvement,
je ralentis tout, je bouge très lentement
et cela me permet aussi de déployer la grande oreille vers l’intérieur désormais,
c’est en quelque sorte un “do nothing” en actiondécortiquer tous les mécanismes que nous appliquons,
savoir exactement quel muscle agit,
disséquer tout cela, une approche scientifique, en quelque sorte
est à l’exact opposé de ma façon de faire,
je ne veux pas savoir comme cela se passe à ce niveau,
je place l’interface des sensations, de ce que je ressens à chaque instant,
de tous les innombrables stimuli qui montent entre la mécanique appliquée par mon corpsquand je fais l’amour avec quelqu’un
ou plutôt je devrais écrire quand je faisais l’amour
puisque cela fait maintenant quelques années que je n’ai plus pratiqué,
je ne réfléchissais pas , “tiens je viens de bouger ce muscle,
tiens il faudrait que je bouge cet autre”,
je ne cherchais pas à identifier quel muscle fait quoinon, je me fiais à ce que je ressentais et ce que je parvenais à éveiller chez ma partenaire,
j’étais concentré sur son plaisir, sur ses réactions,
j’essayais de faire communier nos chairs, j’étais ardent, passionné, attentif
et quand tout allait bien,
c’était une sorte de danse sensuelle de nos corps à l’unisson
et pas une réflexion à chaque instant, “tiens je vais bouger ce muscle et maintenant celui-là”eh bien ma séance, se passe exactement comme cela,
comme si une partie de moi-même faisait l’amour à une autre
et nous sommes passionnés, ardents, exaltés, cherchant la communion, la fusion dans l’instant,
la partie mâle caresse tendrement, vigoureusement selon les moments
ce corps qui est ressenti entièrement au féminin,
les contractions me pénètrent comme un sexe
et quand je me mets la main derrière, je caresse une chatteet tout cela est possible parce que je suis enflammé et inflammable,
parce qu’il y a cet élan en moi et que je me laisse emporter
mais il y a eu aussi beaucoup de travail,
l’apprentissage est continuel,
les conditions, pour reprendre ton terme, ont été réunies lentementmême si c’est vrai que j’ai commencé à avoir rapidement des sensations agréables,
je ne suis pas un de ces chanceux qui est tombé dans la marmite de potion magique
et il m’a fallu de longs mois de travail sur moi-même,
travail sur moi-même dont le lâcher prise et l’écoute font partiebien sûr il ne faut pas faire une fixation, c’est un mécanisme qui s’affine et se renforce avec le temps,
chacun à son rythme,
je ne me suis jamais posé la question, “tiens, je devrais me lâcher plus, me laisser emporter”,
la seule chose qui était omniprésente en moi,
c’est la passion, c’est l’amour, me sentir vibrer, me sentir vivre puissamment,
me laisser emporter par l’amour18 novembre 2018 à 2 h 10 min #31766bzoParticipantarf, j’aurai pas du écrire ce message
je crois que désormais je vais m’en tenir à mon journal et ne plus intervenir ailleurs
18 novembre 2018 à 12 h 51 min #31772eveilletajoieParticipantAu contraire je pense que tu nous donnes une clé pour répondre.
Ca fait quelque temps que je patine dessus mais je pense qu’il y a quelque chose de formalisable et de compréhensible dans ceux qui peuvent se donner du plaisir de manière fiable.
Tout est dans la dualité. Chaque fois que j’ai pris du plaisir je me suis senti “deux” avec ces deux qui ne sont pas en accord.
Je vais pondre un article la dessus mais ça va me demander un peu de temps, alors je vous livre l’essence du truc
Au contraire du plaisir pénien (je veux frotter plus fort = je frotte plus fort) le plaisir prostatique résulte de ce jeu permanent entre les deux parties de moi.
Qu’on les appelle masculin et féminin, yin et yang, shiva et shakti, donneur et receveur, intuitif et maîtrisé, inné et acquis… ça revient au même
La joie réside dans le fait qu’a un moment je désire très très fort et que ça ne monte que doucement, ou au contraire que je désire “tranquillement” et que ça monte hyper fort
Tout est là
Je vous mets tout ça en forme bientôt avec de jolis dessins dans un article à venir sur ma théorie des ballons20 novembre 2018 à 12 h 19 min #31776AndranerosParticipantTu dis @bzo :
arf, j’aurai pas dû écrire ce message
Je ne suis pas d’accord avec toi. Tu as très bien fait de l’écrire. Tu nous y expliques ce que ceux, qui te lisent entièrement sans sauter une ligne, savent déjà, à savoir que, bien qu’ayant commencé ton cheminement en bénéficiant d’une certaine facilité à plonger dans l’orgasme, tu ne cesses de chercher à améliorer ta pratique au fil de tes sessions quotidiennes et tu as en permanence une attitude d’apprentissage.
Tu nous fais comprendre que l’expérience répétée des orgasmes prostatiques, des super O’s ne supprime pas l’utilité d’être à l’écoute de ses sensations, de les analyser et de les développer. Tu nous fais comprendre que même à ton niveau expert tu continues à progresser. Tu nous fais comprendre que l’expérience du plaisir prostatique ne dépend pas d’un seul « truc » à appliquer mécaniquement mais d’un état d’esprit.
je trouve qu’il n’y a aucune opposition ici et que c’est un faux débat (… )
ne pas comprendre en quoi cela consiste, ne pas travailler sur cet aspect de la pratique, explique sans doute pourquoi un certain nombre de pratiquants n’y arrivent jamais ou bien après seulement bien des années (… )
ce n’est absolument pas un processus physique, du genre rester détendu, relax sur son lit,
rien à voir, c’est un processus mental, entièrement mental qui une fois qu’on le maîtrise bien, nous permet de mettre notre moi pensant en veilleuse et en quelque sorte voyager dans notre corps, faire corps avec notre corps et vivre les sensations en temps réel totalement dans notre chair. (… )
une fois qu’on commence à comprendre ce mécanisme dans notre tête, c’est une façon de se laisser aller mentalement, de lever toutes nos défenses, de se laisser emporter par tous les stimuli qui montent, cela sous-entend aussi la grande oreille, une écoute totale de ce qui se passe,
c’est la principale fonction du fameux « do nothing » (… )
disséquer tout cela, une approche scientifique, en quelque sorte est à l’exact opposé de ma façon de faire, je ne veux pas savoir comme cela se passe à ce niveau,Pour résumer à l’extrême ce que tu dis, d’une part lâcher prise ne consiste pas à ne rien faire en s’allongeant et attendant, et d’autre part une approche rationnelle, logique ne permet pas d’accéder à cet état d’esprit. C’est une réponse à la question implicite du titre du sujet mais elle n’aide pas ceux qui ont une personnalité cérébrale qui doivent apprendre à ouvrir, oublier ou au moins à contourner cette barrière mentale, cheminement dont témoigne @epicture dans “Mon bonhomme de chemin”. .
Par contre quand tu dis :quand je fais l’amour avec quelqu’un… je ne réfléch(is) pas , « tiens je viens de bouger ce muscle,tiens il faudrait que je bouge cet autre », je ne cherch(e) pas à identifier quel muscle fait quoi
Tu es au cœur de la question. C’est bien ce à quoi nous devons parvenir pour vivre notre plaisir, au lieu de vivre l’idée que nous nous faisons de notre plaisir. Ce qu’il faut retenir c’est que, quand vivre ce plaisir n’est ni automatique ni naturel cette attitude doit et peut s’apprendre. Pour les « débutants laborieux » cette forme d’automatisme peut s’acquérir par une pratique appliquée, patiente et sereine, sans crispation sur l’objectif.
D’autres fils de discussion nous proposent différentes méthodes pour faciliter et accélérer cet apprentissage de même que les deux derniers forums ouverts par @adam, Hypnose érotique et Tantra.
20 novembre 2018 à 19 h 37 min #31777bzoParticipantJe ne suis pas d’accord avec toi. Tu as très bien fait de l’écrire.
en fait si j’ai écris cela, c’est que je me rends compte que ma pratique a tellement changé ,
m’est devenue tellement spécifique,
elle n’a tellement plus rien à voir avec une pratique plus “classique” du massage prostatique
que je me pose la question
si mes témoignages n’entraînent pas plus de confusion qu’une réelle aide pour un débutant,
voire même pour quelqu’un de plus avancé22 novembre 2018 à 12 h 54 min #31799AndranerosParticipantTu nous dis @bzo :
je me rends compte que ma pratique a tellement changé , m’est devenue tellement spécifique,
elle n’a tellement plus rien à voir avec une pratique plus « classique » du massage prostatiqueTon témoignage comme celui de quelques autres prostatonautes illustre simplement à quel point la pratique du plaisir prostatique peut nous conduire bien au-delà de l’enchaînement excitation, stimulation, orgasme, éjaculation, satisfaction, dodo. Au lieu de subir un enchaînement inéluctable que dans le meilleur des cas on va s’efforcer de prolonger en bloquant d’une manière ou d’une autre la montée du plaisir, on peut au contraire se laisser aller et tout faire pour accroître l’intensité de l’expérience aussi longtemps qu’on le souhaite.
Tu nous montres que ceux qui le veulent et font preuve de la persévérance nécessaire sont récompensés par des découvertes qui les conduisent à vivre des expériences orgasmiques qui dépassent tout ce qu’ils pouvaient espérer et à découvrir des aspects de leur personnalité profondément cachés avant le début de leur cheminement.
Bon cheminement @bzo.
22 novembre 2018 à 12 h 55 min #31800AndranerosParticipantCeux qui savent naturellement s’abandonner à leur plaisir, lâcher prise ou apprennent à le faire très rapidement en quelques sessions parviennent à vivre leurs premiers orgasmes prostatiques avec une facilité enviable. Les autres ont besoin de patience et de confiance pour continuer à faire leurs sessions sans en recevoir les bienfaits attendus. Faute de cette patience, faute de cette confiance ils se sentent en situation de blocage et peuvent renoncer à leur quête du trésor orgasmique que nous cachons en nous.
Dans ce cas ne serait-il pas judicieux de mettre en pause la pratique du massage prostatique pour se consacrer à apprendre comment lâcher prise, comment s’abandonner à ses sensations en dehors de tout contrôle mental et de reprendre ses sessions avec ce nouveau savoir ?
Tant @adam dans ses articles que nos amis du forum proposent des pistes pour améliorer son aptitude au lâcher prise. La relaxation, la méditation et l’hypnose permettent de bien progresser dans ce domaine et d’ouvrir la porte du plaisir prostatique à ceux qui ne parviennent pas à le faire sans soutien. J’ai l’impression qu’il serait utile que ces pistes soient plus souvent et plus systématiquement explorées par les prostatonautes qui débutent leur cheminement et sentent des difficultés à faire progresser leurs sensations.
Bon cheminement à tous.
23 novembre 2018 à 19 h 31 min #31825bzoParticipantTon témoignage comme celui de quelques autres prostatonautes illustre simplement à quel point la pratique du plaisir prostatique peut nous conduire bien au-delà de l’enchaînement excitation, stimulation, orgasme, éjaculation, satisfaction, dodo. Au lieu de subir un enchaînement inéluctable que dans le meilleur des cas on va s’efforcer de prolonger en bloquant d’une manière ou d’une autre la montée du plaisir, on peut au contraire se laisser aller et tout faire pour accroître l’intensité de l’expérience aussi longtemps qu’on le souhaite.
Tu nous montres que ceux qui le veulent et font preuve de la persévérance nécessaire sont récompensés par des découvertes qui les conduisent à vivre des expériences orgasmiques qui dépassent tout ce qu’ils pouvaient espérer et à découvrir des aspects de leur personnalité profondément cachés avant le début de leur cheminement.
oui mais ce que je voulais dire, c’est que je ferais mieux de m’en tenir à mon journal,
là narrant au jour le jour ma pratique,
mon récit comporte sans doute tout ce que tu en écris
et ainsi je peux éventuellement “me rendre utile” à quelques uns venant chercher autre chose par icimais si j’essaie ponctuellement de répondre à des interrogations précises posées,
c’est là que je me pose des questions,
je n’ai pas ton recul objectif,
je suis trop plongé dans ma pratique, ses singularités sont devenues trop grandes,
j’ai l’impression que mes réponses entraînent plus de confusion qu’autre chose
pour des débutants qui en général,
cherchent juste un complément d’informations par rapport au traité d’Aneros10 décembre 2018 à 16 h 25 min #31988SophiAirParticipantSavoir lâcher prise ou apprendre à lâcher prise ?
La question peut se poser tout au long de notre cheminement. Comme certains disent, j’ai la chance d’être tombé dans la marmite dès mes débuts. Cependant, comme pour le sport (pour moi c’est aviron), il est toujours possible d’améliorer sa pratique. Le détail d’un geste par-ci, la maîtrise d’un souffle par-là…
Grâce à @Libellule78 et son témoignage, où elle encourage les femmes à ne pas se contracter à l’approche du plaisir, j’ai franchi encore un palier dans l’orgasme (je me demande jusqu’où cela peut aller ???), simplement en relâchant un peu plus, si ce n’est complètement des muscles se trouvant derrière mon pubis. Cela m’a permis de ressentir une ouverture encore plus complète de mon bassin et de mon “vagin”. Et les orgasmes vécus ont encore gagner en puissance.
Voilà, juste pour dire à tous les prostatonautes que toutes les évolutions sont possibles, quelle que soit l’expérience que l’on a déjà et qu’elles peuvent intervenir parfois grâce à un tout petit détail.
Bons voyages à toutes et tous11 décembre 2018 à 11 h 10 min #32005lighteningboltoParticipantVos échanges sont très interressants à lire. Je pense que personne ne devrait s’interdire de parler même si c’est vrai que ta pratique, @bzo, s’est bien éloigné des choses qu’on peut lire dans le traité. Cependant certaines de tes phrases peuvent évoquer des echos en nous, qu’il peut être important de creuser…
Je m’apercois que je fais partie des cérébraux qu’évoques @Andraneros, ce qui complexifie ma pratique, car j’ai beaucoup de mal à lacher prise. Même quand j’arrive à me détendre, quand du plaisir arrive, une part de mon cerveau me dit “ah, un truc se passe, analyse, comprend, essaye de maximiser”…
Pour l’instant je n’ai pas trouver comment cour circuiter ca. Aussi, toute piste est bonne à prendre 😉
Autre chose, peut etre un obstacle, @bzo et @pcommep, je ne me sens pas femme du tout commr vous. J’ai fais l’essai de penser ca en session, mais ca me pertube plus qu’autre chose. On a tous certes une part feminine en nous, mais en tout cas dans le domaine du sexe, ca ne ressort quasiement pas chez moi.11 décembre 2018 à 11 h 21 min #32006SophiAirParticipantBonjour @lighteningbolto,
Autre chose, peut etre un obstacle, @bzo et @pcommep, je ne me sens pas femme du tout commr vous. J’ai fais l’essai de penser ca en session, mais ca me pertube plus qu’autre chose. On a tous certes une part feminine en nous, mais en tout cas dans le domaine du sexe, ca ne ressort quasiement pas chez moi.
: c’est une démarche très personnelle, et chacun la vit à sa manière. Il n’y a pas du tout d’obligation de se sentir femme pour être satisfait de son parcours de prostatonaute. Ce ne doit pas constituer un obstacle à ton cheminement.
Le cerveau et ce qui s’y trouve étant notre plus gros organe sexuel, c’est bien ce que TU imagines, ce que TU fantasmes, et ce qui TE relie au plaisir qui te fera vivre de merveilleuses séances.
Pour ma part, je ne sais pas d’où vient cette sensation ou cette réalité de me sentir femme pendant mes voyages orgasmiques. En tout cas, je n’y ai pas résisté. Je l’ai accepté, même si cela continue de m’interroger fortement.
A toi de trouver ce qui te fera décoller, et ce qui t’accompagnera.
Bons voyages11 décembre 2018 à 20 h 10 min #32011bzoParticipantje ne me sens pas femme du tout commr vous. J’ai fais l’essai de penser ca en session, mais ca me pertube plus qu’autre chose. On a tous certes une part feminine en nous, mais en tout cas dans le domaine du sexe, ca ne ressort quasiement pas chez moi
oui comme l’écrit @pcommep :
c’est une démarche très personnelle, et chacun la vit à sa manière. Il n’y a pas du tout d’obligation de se sentir femme pour être satisfait de son parcours de prostatonaute. Ce ne doit pas constituer un obstacle à ton cheminement.
la grande majorité des gens qui pratiquent, ne vivent absolument pas leur séance au féminin,
c’est une démarche un peu particulière
mais qui n’est en aucune façon une obligation pour vivre intensément ses séancesc’est quelque chose qui est apparu peu à peu chez moi
cette sensation de féminin de plus en plus accentué durant mes séances,
je me suis rendu compte que les sensations étaient plus agréables, de plus en plus agréables
quand je me laissais aller à ce que j’identifiais à du féminin en moimais cela venait tout seul, très naturellement, en me laissant aller à mon instinct,
à quelque chose qui naissait au fond de moi,
ce n’était jamais forcé , jamais je me fantasmais en femme,
jamais j’essayais d’imiter une femme,
cela montait de mes profondeurs, je n’avais qu’à me laisser aller ,
des envies de bouger librement , sans tabous,
laissant tout sortir, tout lâcherc’est un peu, pour employer une métaphore,
comme si je m’étais rendu compte à un moment donné qu’un fil de soie traînait en moi,
un fil agréable au toucher, au frôlement
et j’ai commencé à tirer dessus
en fait je me suis rendu compte après c’était toute une pelote,
une pelote magique, ensorcelante
que j’ai dévidée peu à peu,
une pelote de soie dévidée qui vit désormais en moi,
qui danse en moi, qui forme comme des vagues douces et sensuelles dès que je bouge un peu,
toute une soierie tellement fine et raffinée au contactmais c’est un processus qui a duré des mois, voire des années
si on ajoute ma première année avec masseur et maintenant une année aussi, il me semble, en anerolesssi un spectateur me voyait, objectivement, je ne sais pas à quoi cela ressemble,
c’est aussi pour cela que je veux me filmer,pour voir à quoi cela ressemble,
par moments, j’ai l’impression que c’est très beau, très harmonieux, très sensuel, très lascifque par moments cela devient très féminin, en tout cas c’est ressenti comme cela,
à d’autres rien de bien spécial, juste les gestes et les mouvements de quelqu’un
qui se donne du plaisir un peu spécialement (un peu beaucoup spécialement en fait)à d’autres moments, la plupart du temps en fait
(mais c’est peut-être juste un fantasme, juste mon imagination qui parle là)
que c’est assez hybride,
en même temps très mâle et très femelle comme gestes, comme mouvements du corps, comme expressions,
correspondant à ces deux pôles très accentués qui m’animent dans ces moments-là,
le masculin et le féminin , leur corps à corps amoureux, pour utiliser une expression que j’aime beaucoup,
je me fais l’amour (une autre expression que j’aime tellement),
c’est devenu tellement réaliste, tellement puissant comme sensation, je le le vis totalement
et je sens le masculin et le féminin tellement actifs en moi,
tellement à l’oeuvre en moi13 décembre 2018 à 15 h 15 min #32038SophiAirParticipantc’est quelque chose qui est apparu peu à peu chez moi
cette sensation de féminin de plus en plus accentué durant mes séances,
je me suis rendu compte que les sensations étaient plus agréables, de plus en plus agréables
quand je me laissais aller à ce que j’identifiais à du féminin en moimais cela venait tout seul, très naturellement, en me laissant aller à mon instinct,
à quelque chose qui naissait au fond de moi,
ce n’était jamais forcé , jamais je me fantasmais en femme,
jamais j’essayais d’imiter une femme,
cela montait de mes profondeurs, je n’avais qu’à me laisser aller ,C’est comme cela que c’est arrivé aussi pour moi @bzo.
je n’ai rien provoqué et c’est arrivé. Ca m’a beaucoup questionné, et cela me questionne encore beaucoup, sur moi, sur le plaisir en général (féminin, masculin ou universel), sur le genre…13 décembre 2018 à 21 h 41 min #32044bzoParticipantCa m’a beaucoup questionné, et cela me questionne encore beaucoup, sur moi, sur le plaisir en général (féminin, masculin ou universel), sur le genre…
on ne peut s’empêcher de penser que le féminin à notre naissance,
a été enfoui quelque part en nous, enfoui tout au fond de nous,
voilà on est un mec mais il y avait tout le matériel aussi pour devenir femme,
pas moyen de le supprimer, de le déféquer comme des restes de nourriture,
alors il reste enfoui dans nos abyssesla nature est bien faite, ce féminin au fond de nous,
je ne peux m’empêcher de le visualiser comme une espèce de nappe phréatique qui dort au fond de nous,
qui sans doute en certaines circonstances,
laisse échapper un peu de son essence précieuse vers la surface
mais ce que nous faisons durant nos séances,
c’est la faire monter en geyser,
en geysers joyeux inondant tout notre être, prenant les commandes de notre corps, de nos sensationsje ne sais pas pour toi
mais chez moi cela a pris un long temps pour parvenir à tout libérer,
pour qu’elle coule à flot en moi, librement, toutes les vannes grandes ouvertes,
un lent travail sur soi-même,
briser des tabous, oser par moments bouger, faire des gestes qu’on perçoit comme féminin,
desceller le masculin durant la séance,
laisser tout se mouvoir selon les flots du désir, selon son instinctj’ai l’impression d’avoir creuser en moi jusqu’à cette nappe phréatique,
d’abord seul un mince filet montait, puis de plus en plus,
à présent c’est tout un canal
et le débit n’a plus de limiteset quand je sens ces flots m’envahir, ce nectar, toute cette voluptueuse onctuosité,
ces vagues sensuelles,
ma chair est immédiatement envahi pour une félicité difficile à décrire,
on se sent divinement bien, épanoui dans l’instant,
avec tant de bien-être submergeant la moindre de nos cellules,
c’est en même temps une telle sensation de légèreté, de densité langoureuse,
d’onguent, de baume réparateur, revivifiant tout son êtrece n’est jamais violent, c’est d’une puissance incroyable mais jamais violent
contrairement au plaisir prostatique que j’ai connu dans ma première année,
ce que j’appelle ma période masculine, avec les orgasmes à gogo
et les super O d’une violence incroyable quand j’y pense
ici, une telle sensation d’harmonie, d’épanouissement, de chant polyphonique du corps ,
cependant beaucoup d’animalité aussi, me sens comme un félin en train de bondir par moments
tellement en chaleur, tellement en rut,
tout en courbes sensuelles prêtes à tendre et à se détendre inlassablementc’est tellement tellement riche
13 décembre 2018 à 23 h 48 min #32046SophiAirParticipant@bzo tu exprimes ce que nous ressentons avec beaucoup de force et d’une façon très imagée que je ne maîtrise pas comme toi. Je comprend très bien la nappe phréatique. Le geyser explosif pendant des séances formidables. Par contre, en dehors de ces séances, cette nappe est juste sous la surface, affleurante, et à la moindre occasion, au moindre prétexte, la nappe prend le dessus, la femme émerge et submerge. Toujours sur la brêche, toujours prête à prendre le plaisir que son amant lui donne.
Les séances avec spasmes violents ont été très peu présentes et c’était au tout début. Par la suite et très vite, je suis devenu(e) lascif(ve), liane, comme tu l’as si bien décrit. Nous vivons ce plaisir comme femme, différentes, mais femmes.
A bientôt @bzo14 décembre 2018 à 0 h 18 min #32047bzoParticipantPar contre, en dehors de ces séances, cette nappe est juste sous la surface, affleurante, et à la moindre occasion, au moindre prétexte, la nappe prend le dessus, la femme émerge et submerge.
ce n’est pas contradictoire, désormais que la voie est ouverte,
du plus profond elle monte en un instant, chez moi aussi,
il me suffit d’un geste, d’une petite contraction et déjà je suis envahi de la tête aux piedsceci étant dit, on est tous différents, dès lors il est normal
qu’il y ait des différences aussi durant ce plaisir au fémininmes mains d’homme vont sans relâche sur ce corps de femme qui est le mien pour l’instant,
le rendant fou de plaisir, le faisant se ruer, le faisant se cabrer,
le faisant onduler, gondoler,
je miaule entre ses doigts, je me pâme entre ses doigts,
je ris entre ses doigts, je me froisse entre ses doigts, je me défroisse entre ses doigts,
j’ondule de partout entre ses doigts,
j’ai des vagues langoureuses partout, entre ses doigts, qui n’arrêtent pas d’enflammer ma chair,
je n’arrête pas de soupirer entre ses doigts, de gémir entre ses doigts
tant ces mains, ces doigts, expertement me caressentet puis en bas, ah en bas,
entre mes cuisses ouvertes, remuant sans cesse,
cherchant à s’ouvrir toujours plus, à s’écarter toujours plus
puis qui se referment soudainement comme pour prendre au piège, ne plus jamais laisser sortir
ce qui s’enfonce si divinement par en-dessous, ce qui remonte si divinement par en-dessous,
au milieu de ce bassin tanguant par tant de houle éveillée,
une ouverture, chaude, soyeuse, joyeuse, prête à frissonner, prête à s’enflammer,
ma petite fente chérie, mon petit volcan d’amourcomme j’aime sentir ces doigts s’enfoncer dans mon A-pussy,
comme des petite souris curieuses, fureter, fureter et encore fureter,
mes petites souris d’amour, ah divines farfouilleuses,
tournez, tournez encore curieusement avec vos petits museaux soyeuxet puis quand remonte l’engin,
l’engin de chair irrigué de sang, dur de tant de sang concentré dans un si petit espace,
de sang pulsant, de sang hennissant, cherchant à faire imploser les lieux,
il semble monté sur roulement à billes tellement il connait le chemin,
c’est mon braquemart à moi mais bandant vers l’intérieur, dressé vers l’intérieur,
comme animé de l’extérieur par des reins puissants et attentifs
qui écoute mon plaisir, écoute mon désir,
fais-moi décoller, enflamme mon bassin, enfonce-toi,
glaive de chair, va et vient sans ménagement dans mes entrailles,
puis glaive de chair, glaive de mon amour,
va et vient avec toute la douceur possible entre mes reins,
alterne diaboliquement l’orage et la soie,
rend-moi fou de plaisir, que mon bassin soit inondé de nectar chaud et frissonnant
puis tout mon corps, puis toute la chambretoute l’ardeur de la terre entre mes reins pour l’instant,
je suis aux deux bouts du pénis en érection,16 décembre 2018 à 18 h 03 min #32123SophiAirParticipantAhhh @bzo toujours un plaisir de te lire. Je retrouve ma propre houle dans ta passion.
Mais je crois que j’ai oublié un détail dans la description de mes séances. Une de nos différences se trouve dans le mouvement. A part le fait de me cambrer, ou d’onduler lentement façon liane, une légère caresse sur la fesse ou à l’intérieur d’une cuisse, je suis pratiquement immobile. La plupart du temps, au lit, couché(e) en chien de fusil à droite. Autant de plaisirs dans des pratiques differentes… Vive la diversité. Des bises @bzo16 décembre 2018 à 20 h 01 min #32126bzoParticipantMais je crois que j’ai oublié un détail dans la description de mes séances. Une de nos différences se trouve dans le mouvement. A part le fait de me cambrer, ou d’onduler lentement façon liane, une légère caresse sur la fesse ou à l’intérieur d’une cuisse, je suis pratiquement immobile.
et cela prouve bien l’extraordinaire vastitude de notre pratique,
tellement elle est diverse, d’une diversité sans bornesbasée sur quoi?
la prostate? notre sexe? notre corps? le féminin enfoui en nous? les caresses?
un masseur pour certains?notre potentiel sexuel en nous est sans limites ,
l’explorer hors des routes balisées, emprunter les chemins de traverse,
c’est aller au-devant de ces infinis possibilités,
notre corps ne demande que cela, il est notre véhicule au quotidien, sous nous,
mais son véritable royaume,
est un pays où les sensations sont des sortilèges à vivre,
un pays où des extases, des orgasmes, peuvent nous emmener tellement loin,
pas étonnant qu’il y ait des pratiques ésotériques genre tantrisme
qui ont leurs racines dans le sexeil ne tient qu’à nous de nous reconditionner
et alors on peut en restant quasi immobile, juste une petite pression à gauche et à droite
et un mouvement de houle lascive dans le corps,
comme toi
ou alors comme moi, effectuant les gestes et les mouvements d’un corps à corps amoureux,
nous arrivons à éveiller un feu, un brasier qui se répand partout en nous,
qui nous emporte, qui nous explose, qui nous propulse,
toujours plus loinje voulais juste dire, je sens bien ton approche, elle pourrait être mienne,
le fait est que je m’immobilise souvent,
d’autres fois je bouge au ralenti, très lentement,
c’est une façon d’être immobile en mouvement,
recréer l’immobilité tout en bougeant, en effectuant une chorégraphie amoureusec’est de la danse tout cela, un élan vital à éveiller,
l’amour est omniprésent dans ce que l’ont fait, ce n’est pas juste quelque chose de mécanique,
ses forces peuvent être invoquées de mille manières,
l’important, c’est d’être ardent dans sa chair, d’avoir faim, d’avoir envie et de se laisser emporter17 décembre 2018 à 16 h 16 min #32131EpictureParticipantBonjour @bzo !
notre corps ne demande que cela, il est notre véhicule au quotidien, sous nous,
mais son véritable royaume,
est un pays où les sensations sont des sortilèges à vivre,Qu’entends-tu par Sortilège ?
17 décembre 2018 à 18 h 28 min #32133bzoParticipantQu’entends-tu par Sortilège ?
j’entends par sortilège des sensations tellement délicieuses, tellement denses, tellement riches et variées
que cela semble de la sorcellerie19 décembre 2018 à 10 h 45 min #32140ArousalParticipantC’est vrai que ces sensations sont assez mystérieuses, qu’il faut être initié pour y parvenir, et que l’usage d’une baguette magique est conseillé ! 🙂
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