#10702
Hyménée
Participant

Et j’ai envie de vous raconter une autre étape, qui finalement a été décisive : l’achat de l’aneros Vice.

A l’identique, je m’étais mis dans le crâne d’acheter le Vice dans un sexshop parisien. J’ai commencé par aller dans le plus gros sex shop de Pigalle … qui ne l’avait pas. Alors, j’ai fait toutes les boutiques des deux côtés de la rue jusqu’au Moulin Rouge, expliquant à chaque fois mon cas.

A l’époque, j’étais vraiment très proche du Super O’ et le désir (besoin ?) de vibrations doublé de la frustration de ne pas trouver l’objet convoité devait me rendre assez bizarre face aux vendeurs :D. Un mélange de gêne, de pudeur, de libido mal contrôlée, de vulnérabilité.

Ah, je me souviens avant de poursuivre, de l’étape précédente dans cette quête du compagnon plastique parfait : j’avais acheté quelques mois plus tôt ce plug anal vibrant pas cher et un peu bourrin :
http://www.plaisirs-secrets.fr/fabricant-sextoys/sextoys-plaisir-anal-plugs-chaines/porte-secrete-m-purple.html

Ses vibrations sont très fortes et son diamètre un peu trop large, mais ce jouet sexuel m’avait fait comprendre que les vibrations robustes étaient ma voie. Le Vice quant à lui est loin d’être bourrin, et au contraire d’une subtilité à faire perdre les pédales.

Les diverses réactions des vendeurs sont très intéressantes à observer : la plus cocasse est celle du vendeur masculin incompétent totalement aliéné, faisant un mouvement de recul quand on lui explique qu’on a déjà essayé tous les plugs vibrants qu’il montre du doigt en substitution du Vice, mais qu’il est sûr que c’est le Vice qui va faire monter au rideau. 😀

La réaction la plus charmante a été celle d’une jeune et délicieuse vendeuse avec qui j’avais pu m’entretenir vraiment ouvertement, et qui s’y connaissait très bien. On avait échangé un long moment. C’est toujours un très chouette moment de parler sextoy avec une inconnue. On avait bifurqué sur les sextoys féminins. J’aime la délicatesse des vendeuses à conseiller un sextoy “qu’elles utilisent et qui serait très bien pour Madame”. Et la vente finit par se recentrer sur le plaisir de Monsieur. La discussion tourne autour des sensations procurées par les sextoys de substitution proposés … l’impudeur masculine désarme les meilleurs arguments de vente. J’ai fini par commander le Vice ailleurs, après avoir frappé aux rideaux de la rue St-Denis. Il n’est clairement pas facile à trouver.

Donc, vous l’avez compris : le Super O’ se trouve dans la part la plus intime de son humanité, et dans celle des autres également. C’est la voie qui m’a permis d’y accéder, étape après étape.

Bonne nuit à vous