#11304
Hyménée
Participant

@Theghosssst, lors de votre prochaine session avec le Vice, je vous conseille d’augmenter progressivement la puissance plutôt que de vous finir en vous masturbant :

Une éjac’ déclenchée intérieurement est un délice indescriptible. Il faut savoir la faire monter. Prendre le temps d’aller la chercher :

Ma dernière séance s’est déroulée ainsi : une bonne heure (je crois, mais on s’en fiche) en position puissance faible, qui m’a amené à un pic orgasmique intérieur, qui m’a totalement mis à terre : le dernier orgasme a tenté de se frayer un chemin vers la sortie heureuse et éjaculatoire. Mais les muscles anaux et PC le maintenaient fermement. Lutte intérieur, tension indescriptible. Qui allait lacher ? Où ? Vers où ?

Et puis, finalement, une espèce d’effondrement généralisé, où l’orgasme m’a fait lacher prise sur tout le corps, mais sans me répandre.

Post coïtum animal triste. Tout comme lors d’une ejac’, plus besoin de rien. Plus de plaisir, plus de désir. On est satisfait, et non stimulable. On arrête. Je me suis touché

J’ai attendu vingt minutes (je sais pas bien) que l’envie revienne, comme lorsqu’on souhaite recommencer à faire l’amour après une bonne éjac’.

J’ai attendu d’avoir à nouveau vraiment envie de me faire prendre, de désirer l’amant.

Pour être plus précis, j’essaie de trouver cet état d’être où l’alpha et l’omega s’embrassent : avant même de commencer, on s’est déjà projeté dans l’aboutissement du plaisir. On est déjà dans l’orgasme. Il est déjà bien présent, en germe. L’aneros n’est que souffle sur un feu qui a déjà pris.

Voilà, c’est ça ! Il faut déjà avoir allumé son corps, l’aneros n’étant que caresses stimulantes et bienfaisantes. 🙂

Position puissance faible à l’identique pendant un peu moins d’une heure. Et puis, à un moment, le corps est mûr pour monter en puissance. On le sent. Ce n’est pas la volonté qui exige, c’est le corps qui dicte la montée en puissance. Extase incroyable, car l’intimité réagit différemment à ces nouvelles vibrations. Le corps est pris autrement. Les jambes se lèvent pour accueillir. Le bassin est large ouvert.

A chaque fois, des muscles intérieurs qui refusent de se laisser faire, résistent, résistent, résistent, ne veulent pas, résistent, … et finissent par lâcher, constatant leur impuissance face à la constance de l’amant de plastique.

Et c’est à ce moment-là ù il faut avoir un esprit fort : rester ouvert, ne penser à rien, laisser les vibrations reprendre le dessus et prendre possession des muscles qui précédemment étaient en résistance.

Orgasmes encore plus profonds : nos chairs sont en tension sans même le savoir et ne peuvent s’envoler avec l’orgasme, réduisant ce dernier à une simple génitalité.

Petit à petit, l’intériorité s’ouvre totalement, sous la puissance du foret imperturbable.

Tout au fond de ce processus, l’orgasme éjaculatoire incontrolable.

C’est terrible, car à chaque nouvel émergence d’un orgasme, on ne sait pas si on va éjaculer ou pas. La situation est dramatique, totalement instable.

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