#15167
Hyménée
Participant

Chouette ! Un semblable ! 🙂

C’est vrai : c’est très mystique comme expérience, qui nous amène à éprouver l’amour universel dans sa chaire. Un apaisement incroyable après coup.
Vous décrivez bien ce que je ressens : le super O’ laboure le corps, et nous transforme en profondeur. Il y a un avant et un après chaque séance : avant, c’est le désir. Après, c’est l’apaisement. L’avant et l’après comptent tout autant : il y a plein de choses qui se passent dans le corps. C’est envoûtant. C’est ce qui manque à l’orgasme masculin habituel : celui qui est lié fatalement à la décharge. Après coup, on est triste 🙁

Mes premiers super O’ étaient uniques, sans s’inscrire dans une série de supers O’. Il y avait des mini O’ avant et après qui préparaient puis témoignaient de l’intensité de l’instant, et cela me remplissait. Maintenant, j’enchaîne plusieurs (beaucoup) de supers O’ tout au long d’une seule séance. Les premiers préparent les suivants, l’intensité va croissante, l’incontrôle également. Le pic vient quand il veut : l’un des super O’ déclenchera l’éjaculation. Et puis, après c’est l’apaisement, avec la prise de conscience progressive qu’il s’est passé quelque chose de pas banal, et qu’on était entré en état de transe sans s’en rendre vraiment compte.

J’aime beaucoup cet après : ce long moment où le corps prend conscience qu’il a vécu un rêve très intense.

Dans notre société, l’intensité doit être violente, brutale, imprévisible, éphémère, telle la foudre qui tombe en un éclair, telle un attentat sanglant.
Ces orgasmes sont l’invitation à apprendre à vivre une intensité qui dure, qui se prépare, qui se désire, qui réconcilie, qui vient comme une caresse, qui part comme une caresse.

On pourrait presque parler d’idée de sacrifice au dieu phallus. C’est incroyable !

Très belle expression, je la retiens, merci !

Les spasmes sont restés dans le bas ventre.

Les filles disent qu’elles ont des papillons dans le ventre 🙂

Tout ceci me donne envie d’ouvrir une nouvelle discussion, sur le mal-aimé amour platonique. J’aimerais bien le réhabiliter.

A bientôt