#16367
Hyménée
Participant

Bonjour @Andraneros,

Merci pour votre analyse. 🙂 Votre question est sûrement la bonne : c’est un problème d’ego, de résolution d’une souffrance personnelle. “On” m’appelle depuis longtemps.

Ma femme ne me reproche pas la qualité de nos ébats. Elle aimerait juste que on y aille plus souvent :D, et qu’elle me suffise comme je lui suffis.

Comme je projettais en elle une sexualité anale qui ne lui convient pas, je projette actuellement les multi-orgasmes. A l’identique, un bel et franc orgasme lui convient. Pourquoi aller chercher plus loin ?

Moi, j’ai envie de donner des extases sublimes, comme je peux en recevoir dans mon coin. J’aimerais bien vivre ça à deux. Mais quand l’autre n’est pas habité par la même flamme ? Cela devient un problème d’ego.

Je suis microscopique face au sublime qui m’a pris de toute part, et j’aimerais extérioriser cet état d’être, le partager. Par les mots, l’exercice est frustrant. Il reste la pratique d’un art. Freud parlait de sublimation. Du moins, c’est ce que j’en ai compris 🙂

On peut s’en sortir comme cela et trouver consolation ainsi. Néanmoins, j’aimerais bien sublimer avec une autre singularité (une féminine). Ca doit être un truc incroyable à construire à deux, ça ! Un vrai miracle quand cela se produit, quand l’un et l’autre sont appelés par le même destin ! 😀 Deux flammes qui se rencontrent, s’interdisant d’instaurer une relation de domination ou de pouvoir tout simplement parce qu’il y a mieux à vivre. Quelque chose qui n’existe pas dans notre vie quotidienne, n’est-ce pas ? Une sorte de rituel hors du temps. C’est peut-être cela que vous vivez, Andraneros, auquel cas j’y souscris.

Autant le multi-orgasme masculin tel que je le vis nécessite une verge au repos (bien que désormais je ne serai plus aussi catégorique), autant le multi-orgasme féminin ne me semble pouvoir se passer d’une vigueur oblongue soutenue dans le temps.

Mais vous avez sans doute raison : le partage du multi-orgasme n’est sans doute pas l’objectif à atteindre pour un couple, auquel cas, je vis le bonheur parfait sans le savoir 😀