#20546
nydor01
Participant

Malgré mon intention de réduire la « cadence », je n’ai pas pu résister à l’envie de vivre une autre séance hier soir.
Résultat, une nouvelle avancée sur le chemin de l’orgasme prostatique, sans autres aides que mes moyens habituels : respiration et contractions ;
enfin, pour être juste, la respiration a joué un rôle moindre cette fois-là.
J’ai décidé d’adopter une lubrification de principe, même sans objet, car je trouve que les contractions sont moins agressives pour les muqueuses.
J’ai tout de suite senti que j’étais dans une situation favorable, j’étais excité par la perspective du plaisir à venir, et ressentais déjà une forte chaleur interne.
Un court moment de relaxation, avec une respiration normale, mon esprit focalisé sur mes sensations, et je sens des picotements au niveau de l’anus. Je ne fais pas l’effort de la respiration profonde, je commence tout de suite par les contractions, de petites contractions anales, alternant avec des poussées rectales vers l’avant, mais sans forcer, lentement, et je sens les picotements montés à l’intérieur, conjointement à une sensation de chaleur plus forte le long du canal.
J’arrête les contractions, respire normalement, reprends les contractions, etc. en alternant la position avec les jambes à 45°, et la position avec les cuisses ramenées sur le buste.
Les sensations s’installent et s’amplifient. Alors comme la veille, j’essaye de ressentir ma prostate par le seul jeu des contractions. J’y parviens assez facilement. J’en suis encore fasciné, et « renversé ».
Je vais tenté d’expliquer ce que je ressens et comment je procède. C’est purement empirique, c’est la synthèse de plusieurs sensations et mouvements internes expérimentés depuis une quinzaine de jours. Là tous les éléments se mettent en place.
Concrètement, je creuse mon ventre ce qui fait légèrement remonter mon bassin, alors que dans le même temps j’utilise mon anus en effectuant une contraction non pas classique, mais dirigée le long de la paroi antérieure, je sens donc comme un effet de poussée du bas vers le haut, qui ouvre l’ampoule rectale, tout en repoussant sa paroi (celle de la prostate). Pour prendre une image, ce serait comme une onde musculaire qui passerait sur toute la zone ; une onde qui gonfle et durcit ma prostate et me rend sensibles ses contours. Je sens très nettement sa forme qui occupe le centre de la paroi rectale.
Puis, j’effectue une légère action de poussée-relâchement, alors c’est comme si l’onde refluait, et dans ce reflux faisait bouger ma prostate. De fait, c’est proche d’un massage. J’arrive à reproduire ce mouvement plusieurs fois, ce qui me procure un embrasement de la prostate.
J’ai alors une série de spasmes du rectum, du périnée, etc.
C’est une sensation orgasmique qui dure, à l’estimation, 15 à 30 secondes. J’ai également de brusques soulevées du bassin, des mouvements saccadés des jambes, des sensations dans le pénis, la respiration qui s’affole ou s’arrête, quelques râles, et même, à un moment, je crois, les yeux d’un fou, exorbités !
J’ai eu trois séries de spasmes. Puis, j’ai arrêté, car d’une part, j’étais « secoué », d’autres parts, cela m’a demandé un certain effort de concentration.
Je pense toujours que je suis au début de la maîtrise de ce mouvement interne qui me fait percevoir de façon précise ma prostate. À la lumière de cette séance, je crois aussi de plus en plus que la modération dans les contractions, surtout initiales, offre de meilleures chances de succès et des sensations voluptueuses encore meilleures.
Ce que je trouve extraordinaire, c’est la réactivité grandissante de la zone anale rectale, comme si, tout à coup, mon cerveau en avait modifié la fonction, pour en faire une zone dédiée au plaisir.
Et pour finir sur une note moins analytique, quel pied !