Mots-clés : a-less, anerosless, avancé, expérimenté, orgasme
- Ce sujet contient 39 réponses, 4 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Andraneros, le il y a 8 années.
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2 septembre 2016 à 23 h 51 min #20477nydor01Participant
Bonsoir,
Je viens de commander un Aneros Helix avec lequel j’espère atteindre des plaisirs inédits.
J’ai déjà une expérience de plaisir anal et prostatique que je souhaite partager en préambule au sujet proprement dit de l’Aneros et de l’orgasme prostatique.
Ma curiosité par rapport au plaisir anal (je dis anal, car alors j’ignorais l’existence et la fonction de la prostate) remonte à mon adolescence (caresses, introduction d’objets divers). Je précise que je suis hétéro.
Avec les années, je me suis documenté et suis allé plus loin dans la découverte de cette zone (interne et externe). Autour de trente ans, je suis passé à des pénétrations anales un peu plus extrêmes, avec lesquelles j’ai découvert le plaisir prostatique sans masturbation.
La première avec un gode de 5,5 cm de diamètre et la seconde avec une pénétration manuelle avec ma main, 5 doigts sans pénétration totale mais une forte dilatation.
Pour la première fois, après quelques minutes de forte pression interne, j’ai ressenti une sensation très soudaine, violente, nouvelle et différente du plaisir ave le pénis : une sensation de boule de chaleur irradiant dans mon rectum et se propageant dans tout mon bassin. Cette sensation s’est accompagnée d’une éjaculation par écoulements (très excité par la situation, j’avais toujours une très forte érection).
J’avoue que j’ai été surpris et un peu dérouté.
J’ai renouvelé plusieurs fois l’expérience, mais je trouvais la méthode un peu contraignante et pas toujours couronnée de succès, d’autant qu’à la même époque, je m’installais en couple.
J’abandonnai peu à peu cette pratique, me consacrant plus volontiers au plaisir de ma femme et de mon couple en général.
Les années passent, et l’idée de retrouver ce plaisir revient (sans doute lié aussi avec un peu de lassitude dans ma vie sexuelle).
J’ai alors expérimenté deux autres façons de faire. Les deux en rapport avec la masturbation, mais contrôlée et à des fins de plaisir interne. Dans la première méthode, je suis à genoux, je commence par me masturber et à me caresser au niveau du périnée. Peu à peu, je déplace les sensations vers le périnée, en accentuant le massage de cette zone et en ralentissant la masturbation. Au bout d’un moment, je cesse presque toutes caresses sur mon sexe, alors que j’accentue le massage du périnée : les sensations vont de l’anus au rectum, elles se diffusent dans le bassin, elles sont différentes du plaisir masturbatoire, peut-être moins fortes, plus par vagues, par contre je peux rester assez longtemps sur une sorte de plateau sensoriel. Plus je déclenche l’orgasme, alors j’éjacule, en générale, des quantités impressionnantes. Je précise que je peux au préalable avoir une première éjaculation de liquide séminal par contractions.
Dans la seconde méthode, assez proche de la première, je suis aussi à genoux, et je me masturbe. Dans cette position, j’ai constaté que mon anus était plus réceptif car un peu dilaté, et tendu, je ressens des picotements de plus en plus fort, et je joue de ses sensations en faisant des contractions jusqu’à l’éjaculation qui part de mon rectum.Parallèlement, j’ ai eu une première expérience avec un Aneros classique, il y a 5 ans. Sans succès. Je crois que j’étais alors trop focalisé sur des ressentis masturbatoires, et des réflexes de plaisirs à assouvir rapidement.
Puis, il y a 3 ans, je me suis intéressé, après avoir vu une vidéo sur Internet, à ce qu’on appelle l’orgasme énergétique (ou Full body orgasm) qui repose, entre autres, sur la maîtrise de la respiration.
J’en viens donc à mon expérience qui combine respiration et contraction, et me rapproche du sujet Aneros et plaisirs prostatiques.
Je vais pour ce faire vous décrire ma dernière « session ».
Je m’installe sur le dos, avec un appui sous la tête et les reins, les jambes en équerre, les mains le long du corps.
Je me relaxe, et je respire lentement, puis j’adopte la respiration par le ventre, j’inspire en gonflant l’abdomen, et j’expire en creusant le ventre. Une respiration de plus en plus ample. Puis je combine, respiration et contractions, j’inspire en contractant mon anus, et en creusant les reins, et j’expire en poussant de l’intérieur vers l’avant, ce qui mécaniquement fait avancer mon bassin en le relevant. J’accélère le rythme des contractions et ma respiration.
Au bout d’un moment, je ressens de la chaleur qui part de mon anus vers l’intérieur. Pas d’autres sensations. Peu à peu, surgissent de petits spasmes dans mon ventre et de petits mouvements désordonnés secouent mes jambes. Puis, les spasmes s’accélèrent et s’intensifient, j’ai alors de fortes contractions incontrôlées qui partent du bas de mon ventre, quelques fois accompagnées de soubresauts brusques, alors que ma jambe gauche bouge toute seule. Ma respiration est saccadée parfois coupée. C’est une véritable cavalcade avec des sursauts du bassins puissants qui durent plusieurs secondes. Mais je ne subis pas cet effort, je le reçois avec plaisir.
Pour ce qui est des sensations, je ressens de la chaleur dans mon bas ventre, mes contractions s’accompagnent de poussées vers l’extérieur, mais je n’ai pas à proprement parlé de sensations orgasmiques comme avec le pénis (quelques légers picotements internes).
En même temps, je ressens une grande satisfaction, j’ai la sensation de m’élever et de partir vers l’arrière, comme au-dessus de moi, je sens que j’ai les yeux révulsés.Mais, je me pose une question, est-ce une forme d’orgasme, ou bien de réflexes musculaires qui ferait croire à une sensation de plaisir ?
3 septembre 2016 à 11 h 11 min #20487Adam M.Maître des clésBonjour, oui il s’agit bien d’une forme d’orgasme et cela ressemble énormément à un orgasme prostatique à vrai dire. l’orgasme prostatique est moins fort que l’orgasme éjaculatoire (plus diffus) mais dure plus longtemps et surtout on peut le répéter à volonté sans avoir à attendre.
Avec l’Aneros Helix, vous allez pouvoir enchainer ces orgasmes et chaque orgasme sera plus puissant que les précédents.
Bravo en tout cas, vous semblez avoir une très bonne maitrise de votre énergie et corps, amusez vous et essayez d’avoir une approche par la découverte de nouvelles sensations sans forcément attendre l’Orgasme avec un grand O, vous risquez d’être surpris par la variété des sensations et la montée en puissance du plaisir dans tout le corps.
3 septembre 2016 à 12 h 23 min #20489nydor01ParticipantMerci pour votre message,
une forme d’orgasme peut-être, mais différente de l’orgasme prostatique comme décrit dans mes expériences manuelles, je n’ai pas de pics ou d’explosions orgasmiques au sens classique, en fait mon corps fonctionne tout seul et je ressens un grand bien-être mais pas de centre évident de plaisir même s’il y de la chaleur au niveau de mon bassin.
C’est pour cela que je me demande si ma respirations n’induit pas tout simplement des réflexes musculaires incontrôlés au niveau du bas ventre et du bassin.
J’attends avec impatience de recevoir mon Aneros, pour voir si je peux identifier avec certitude ma prostate…3 septembre 2016 à 14 h 59 min #20491matou8313Participantnydor01 les soubresauts du bassin , des cuisses et des jambes + les yeux révulsés sont bien l’indice d’un orgasme . Quand je réussissais à les ressentir avant mes multiples opérations de prostate-vessie et rectum ( polypes) j’avais en plus une sensation de plaisir qui remontait dans la colonne vertébrale et une quasi perte de conscience pendant quelques secondes , suivie par un total relâchement de tous les muscles ( je me sentais “vidé” ) C’était accompagné parfois d’écoulement de liquide incolore assez volumineux ( plus qu’une éjaculation , pas visqueux comme le precum) ou parfois de sperme et parfois de rien du tout , mais la béatitude elle était toujours là …
Ceci dit Adam est plus apte que moi à déterminer la nature de vos orgasmes …..
Je viens de racheter un aneros Helix et m’entraîne un peu mais la mobilisation des muscles du périnée est plus difficile qu’avant mes opérations ( je pense que ce sont eux qui la font se contracter et vider ??) , ma prostate plus dure aussi , alors ….
Je fais ainsi au moins des exercices pour entretenir ces muscles là ….A ma dernière opération d’adénome, j’ai du faire 20 séances de ré-éducation , j’avais de petites pertes d’urine incontrôlées …. maintenant ça va bien de ce coté là , j’espère aussi connaitre encore les bienfaits orgasmiques des aneros …..matou8313
3 septembre 2016 à 23 h 02 min #20500nydor01ParticipantMerci pour vos commentaires.
En fait, je pense qu’il faut vraiment éviter de se référer aux sensations telles qu’on les ressent avec le pénis.
L’approche est beaucoup plus subtile, et les possibilités, me semble-t-il, bien plus vastes.
Personnellement, je pense être au début de la compréhension des mécanismes physiques et mentaux qui conduisent à l’orgasme prostatique.
Je me demande si la clé ne se situe pas plus dans la maîtrise de la respiration que dans les contractions elles-mêmes, non pas que celles-ci ne soient pas importantes, mais parce qu’il me semble que c’est la respiration qui déclenche et dirige les contractions.
Je commence à ressentir les effets de la respiration sur mes organes internes, en particulier mon bas-ventre.
J’essaye de parvenir à effectuer une respiration qui génère une sorte de mouvement ondulatoire qui se ressent dans la zone du rectum. Quand j’inspire je ressens une pression du haut vers le bas et quand j’expire une sorte de contraction du bas vers le haut qui me fait ressentir la zone rectale prostatique. C’est comme un massage. Quand ma respiration est facile, je ressens comme un effet de roulement des muscles internes, qui crée de petites contractions involontaires.
Les contractions volontaires font monter la chaleur interne de la zone, mais c’est plutôt ma respiration qui engendre le cycle des spasmes involontaires.
Sans doute la combinaison des deux est le chemin qui conduit à la plus grande extase, mais je ne détiens pas encore les clés de cette combinaison.
Pour en revenir aux effets, les spasmes partent toujours du bas-ventre, pour se communiquer aux jambes. Parfois, mon bassin se soulève et je ressens comme une poussée vers l’extérieur, à l’image d’un orgasme vaginal.
Même si les spasmes sont involontaires et s’enchaînent pendant des minutes (je ne saurais dire combien, car je perds la notion du temps), il me semble cependant que, si je le voulais, je pourrais y mettre fin. En fait, c’est un plaisir à la fois volontaire et involontaire qui n’est pas explosif mais sans doute plus satisfaisant car beaucoup long !
C’est un plaisir plus cérébral ou spirituel, j’ai la sensation d’une décorporation, d’être au-dessus de moi-même. Je suis incapable de dire si j’émets des sons, j’oublie même ma respiration, alors que je halète comme dans une course.
Enfin, j’essayerai d’analyser mieux mes sensations au fil de mes expériences.
Je reçois mon Aneros la semaine prochaine…4 septembre 2016 à 7 h 18 min #20502matou8313ParticipantCe que tu exposes, sans être médecin mais pour avoir suivi beaucoup de séances de kiné et d’ostéo, c’est la liaison entre diaphragme et muscles intercostaux et abdominaux , dont certains profonds comme les psoas et autres ( j’ai oublié les noms ..) ont une relation avec les muscles PC . La respiration a donc un role mécanique sur les mouvements de ces muscles, elle ne suffit pas à elle seule à déclencher les contractions relâchements – qui vident la prostate ou provoquent cette sensation de plaisir sans émission de quoique ce soit – mais y participe fortement , et quand la liaison entre les deux ne se fait pas ou que le cerveau n’est pas préparé à recevoir ce type d’influx , pas assez zen ou autre appellation comme tu veux, ça ne marche pas ….
Que la sensation de plaisir dans l’orgasme pénien ou prostatique ne soit pas la meme vient à mon avis plutôt du fait que les influx électriques nerveux remontant par le les tronc”honteux” sont différents dans les 2 cas au départ meme. Mais cette différenciation ne se fait pas toujours aussi bien , il peut donc parfois y avoir éjaculation de sperme, parfois de liquide prostatique, parfois rien .
Par contre le fait de se sentir planer , d’éprouver un plaisir plus spirituel , c’est l’interprétation du cerveau qui a reçu des influx différents et qui les traduits ainsi : ne pas oublier que de l’excitation à l’orgasme c’est lui qui commande tout !!! Mais c’est une réception , ce n’est pas ça qui provoque le plaisir différent ….
Enfin voilà ce que j’en pense, je ne suis pas médecin , ni kiné ou ostéo bien que j’ai souvent pratiqué les trois …..4 septembre 2016 à 11 h 01 min #20503nydor01ParticipantMerci encore pour tes précieuses interventions qui me permettent de mieux appréhender le phénomène.
Si je comprends bien, les spasmes du bassin seraient nécessairement induits par des sensations de plaisirs localisées…
Dans mon cas, je ressens de la chaleur et perçois nettement les contours de mon rectum, mais je ne peux pas dire que je ressens des contractions de l’anus par exemple ni des pulsations au niveau de la prostate, peut-être quelques picotements ou tiraillements mais vraiment légers (je précise encore que je n’ai pas d’objet dans le rectum). Simplement, tout à coup, je ressens de petits spames au niveau du bas ventre, qui conduisent à de vrai mouvements involontaires du bassin, jusqu’à le soulever.
C’est dans ces phases que ma respiration s’accélère ou s’arrête et que je sens un bien-être général plus que localisé.4 septembre 2016 à 23 h 08 min #20518nydor01ParticipantPour rebondir sur un de tes commentaires,
j’ai dû mal à bien comprendre comment il peut y avoir des orgasmes prostatiques avec éjaculations et sans éjaculations. Est-ce que c’est une question de technique ? Une affaire de contractions, les unes provoquant une pression engendrant une éjaculation, les autres provoquant davantage un effet de diffusion distinct du réflexe éjaculatoire ?
Un question d’interprétation du cerveau ? Là, c’est plus difficile à saisir pour moi…5 septembre 2016 à 8 h 33 min #20519matou8313ParticipantJe ne peux l’expliquer, je l’ai constaté quand j’éprouvais ces sensations si différentes d’un orgasme pénien simple !
Peut-être les experts tels andraneros, adam et autres pourront le faire, perso j’ai quelques notions d’anatomie-physiologie mais je ne suis pas médecin ….
J’aurais tendance à penser que les muscles PC peuvent bloquer l’éjaculation , soit l’évacuation des liquides stockés dans les glandes séminales la prostate et les glandes de Skène et que quelquefois ce blocage est imparfait d’où éjaculation . Ce que j’avais constaté aussi ( avant mes opérations d’adénome prostatique , à la suite desquelles j’ai eu éjaculation rétrograde et sans force du sperme : sphincter de la prostate lésé certainement !! ) c’est que dans ces orgasmes le sperme ou le liquide incolore s’écoulaient simplement , sans jets comme lors d’un orgasme pénien et que l’orgasme n’était pas lié à ces écoulements mais aux mouvements des muscles concernés .
J’ai posé la question à mon urologue, il a éludé : je lui faisais perdre son temps , il ne m’a meme pas donné le titre d’un bouquin que j’aurais su comprendre ( ou alors il a estimé que j’étais incompétent, très possible aussi ….
Sur le Net j’ai trouvé des articles sur l’orgasme masculin, mais pas de distinction entre ceux qui nous intéressent ici ….
Y a-t-il un médecin, infirmier, kiné, ostéopathe parmi nos lecteurs ????
On ne sait jamais, on peut rêver ….
matou83135 septembre 2016 à 11 h 30 min #20520nydor01Participant@matout8313, en effet, c’est doute dû à des réflexes musculaires et mentaux différents.
5 septembre 2016 à 11 h 31 min #20521nydor01ParticipantJ’ai connu hier soir une session clé dans ma découverte de l’orgasme prostatique.
J’ai évoqué mes expériences passées, mes découvertes, les limites rencontrées et mes doutes, mais vraiment, hier je crois que j’ai fait une avancée déterminante.
Après toutes ces années (j’ai quand même la quarantaine bien tassée), je n’imaginais pas vraiment vivre une expérience qui, je le crois, va bouleverser ma conception du potentiel sexuel masculin, et bien sûr de mes propres capacités sexuelles : c’est comme un nouvel horizon dévoilé.
Ce que j’ai vraiment découvert – et surtout vécu – hier, c’est que la prostate a une réponse aux stimuli distincts de celle du pénis, que le plaisir qui en émane est réellement autonome.
En parler, le lire, le savoir, c’est une chose, le vivre s’en est une autre !Donc, hier, je me suis installé pour une session qui a duré autour de 60 minutes (comme souvent, en fait).
Je commence comme d’habitude par prendre position avec les jambes à 45°, les pieds à plat, les mains le long du corps.
Je respire lentement, sans effort, pour trouver le calme. En général, cette phase est maintenant assez courte, j’atteins un niveau de relaxation et de concentration rapidement (quelques minutes). Mon niveau d’excitation est assez élevé, j’ai eu des images érotiques devant mes yeux durant la journée, et j’ai par ailleurs effectué durant le WE quelques exercices de Kegel qui ont mis mon anus en éveil.
Je commence alors la respiration profonde, ventrale, qui me permet d’éveiller doucement ma zone rectale. Après quelques minutes (je donne sans doute des indications de temps un peu arbitraires, car quand j’ai fini ma session, je m’aperçois que j’ai perdu la notion du temps !) j’accompagne ma respiration de contractions volontaires. Je procède de façon précise, à l’inspiration, je gonfle le ventre, creuse les reins, et pousse mon bassin vers le bas, comme si je voulais l’enfoncer, en même temps je contracte mon sphincter, puis je stoppe ma respiration.
De cette façon, je me suis rendu compte que je ressentais la contraction de façon que je qualifierai de verticale, c’est-à-dire que de l’anus en remontant dans le rectum. Et ce, sans doute jusqu’à la prostate, car je ressens alors dans la zone de contraction la plus haute un fourmillement.
Je tiens la contraction sans doute autour de 15 secondes, mais en fait, de ce point de vue, je m’adapte à mes sensations, ce peut-être plus long ou plus court. Ma contraction est forte, de l’ordre de 90 %. Ces premières contractions éveillent en fait la zone rectale. Quand je relâche ma contraction, je ressens un effet de chaleur, mais guère plus pour le moment.
Mon expiration se fait de la façon suivante : j’expire par la bouche, lentement, mais amplement, je creuse mon ventre ce qui a pour conséquence de faire remonter mon bassin. Pour moi, ce sont les mouvements internes au niveau de la zone rectale induits par l’expiration qui est primordiale. C’est toujours dans cette phase-là que je ressens le plus les effets dans mon rectum. En même que j’expire fortement, je pousse aussi vers l’avant avec tous les muscles de la zone rectale et du périnée. Ce qui a pour effet de mettre en contact les parois du rectum et d’ouvrir l’anus (enfin, c’est ce que je ressens).
Je ne contracte pas sur tous les mouvements de respiration, je pense que je contracte tous les 5 ou 10 mouvements respiratoires, ça me permet d’apprécier la progression de mes sensations, sans forcer les choses. J’accorde aussi une grande importance à la visualisation, c’est comme si je voyais toute ma zone rectale monter jusque devant mes yeux.
Au fur et à mesure, les picotements sur l’inspiration deviennent plus précis, plus localisés et concentrés, et à l’expiration, je ressens comme de petits flux de plaisirs qui partent de l’anus vers le rectum.Tout ce qui vient maintenant est vraiment nouveau. Pour la première fois, sur un mouvement d’expiration, je ressens de petites palpitations au niveau de l’anus, comme des points de pulsions incontrôlées. Ces sensations remontent peu à peu dans le rectum. Toujours sur une expiration, j’ai la sensation que ma zone rectale durcit, j’arrive réellement à ressentir sa configuration, je sens ses parois qui s’écartent et se resserrent. Et alors, pour la première fois aussi (sensation unique, incroyable !), je ressens les contours de ma prostate, une zone circulaire comme une grosse pièce (en fait, elle me paraît énorme, toute la zone rectale me semble prendre des proportions énormes !). Je ne fais plus de contractions à l’inspiration, c’est fini, mon corps réagit tout seul. J’ai alors de fortes contractions involontaires du rectum, il me semble vraiment que les parois se dilatent et se contractent sur ma prostate dont la forme est incroyablement précise. Pendant deux ou trois contractions, les sensations sont très très fortes, la zone rectale et la prostate deviennent très dures, j’ai l’impression très nette d’avoir comme une pièce de métal chaud à la place.
J’ai des spasmes de toute la zone périnéale, et à l’inverse des fois précédentes, mon attention est comme attachée à cette zone. Je ne vois et ne ressens qu’elle.Je crois que j’ai eu peur. Je ne m’attendais pas en fait à la force de cette réaction. Ce qui m’a vraiment frappé c’est la sensation de dureté comme quand on peut sentir la dureté de la prostate avec un doigt juste avant l’éjaculation par exemple. Sauf, que là, il n’y avait aucune action mécanique manuelle ou par le biais d’un objet, ni aucune éjaculation. Car, si j’ai eu un afflux de sang dans le pénis pendant ces instants, à aucun moment, je n’ai eu envie d’éjaculer. Par contre, j’ai eu comme une petite sensation de montée de liquide dans l’urètre, mais sans effet réel.
Après cette série de spasmes, je me suis calmé, puis c’est reparti encore une fois, mais en moins fort. J’étais troublé, décontenancé, et de fait, j’ai perdu ma concentration.
En fait, je ne pense pas avoir été au bout de mon orgasme, en raison de ma surprise, et de cette petite peur instinctive devant l’inconnue qui m’a retenu. Mais j’ai, a contrario, la sensation d’avoir ouvert une porte.
Par contre, je me demande comment se passera l’expérience avec l’Aneros, et notamment, s’il est possible de supporter sans douleur un objet dans le rectum pendant les contractions (les miennes étaient très puissantes).Voilà, j’espère que mon témoignage sera utile.
5 septembre 2016 à 15 h 06 min #20522matou8313ParticipantIl me semble en effet que tu es en très bon chemin , l’introduction de l’aneros changera les sensations , et comme tu l’introduiras avant que toute la zone ne soir dure , ça ne devrait pas provoquer de douleur mais faciliter au contraire les contractions-relâchements du rectum et surtout des muscles PC autour de la prostate . Y aller doucement avec la respiration et les mouvements du bassin que tu as bien mis en place ….Et bien lubrifier le rectum ….Tu as du lire le traité d’aneros , très complet mais bien sur il convient de l’adapter à ton ressenti perso .
Tiens nous au courant .
Je t’envie car je désespère un peu avec mes opérations diverses d’y arriver à nouveau un jour ….
Je regrette d’avoir du subir 2 opérations d’adénome prostatique , les lésions provoquées, quoiqu’en disent les chirurgiens sont toujours importantes au plan sensations au moins ….
mais bon quand on n’arrive plus à uriner, il n’y a pas à tergiverser ….
Le fait que tu aies eu l’impression qu’un peu de liquide remontait dans l’urètre pourrait être l’indice que tes muscles PC aient bloqué les liquides avant écoulement plus important ???
En tout cas, bravo et bonne continuation , peu arrivent à ce stade et aussi rapidement sans aide d’un appareil quelconque …..
D’après ce que j’ai lu sur le site, il peut y avoir des périodes de flops, mais bon, à voir …..
Pas pour te faire douter , mais à envisager …..
Enfin, aux experts en super_O et autres à s’exprimer , je ne suis pas expert quant à moi, j’essaie de comprendre seulement …matou8313
5 septembre 2016 à 16 h 20 min #20523nydor01Participant@matou8313
En fait, j’ai beaucoup tourné autour de la question, et beaucoup tâtonné.
Il y a 5 ans quand j’ai eu un premier Aneros, je n’ai pas suivi correctement la méthode, en particulier concernant les contractions, j’allais trop vite, trop fort, du coup, je n’arrivais à rien, et je me sentais frustré. Je n’ai pas insisté, j’avais d’autres préoccupations.
D’une certaine façon j’y suis revenu par la relaxation et la respiration.
Puis, par curiosité, je me suis à nouveau penché sur l’Aneros, et j’ai lu le traité. Du coup, j’ai mieux compris la question des contractions.
J’ai donc appliqué cette technique, en m’appuyant sur la maîtrise de la respiration. Simplement, comme je n’avais pas encore d’Aneros, j’ai décidé d’augmenter la force des contractions, etc.
Finalement, ce qui est amusant, c’est que je commence à comprendre le processus, et à ressentir de fortes sensations sans avoir l’aide de l’Aneros.
Ceci dit, je l’utiliserai une fois reçu, bien sûr.
Et je ferai attention à l’intensité des contractions volontaires et la lubrification.
D’ailleurs, hier, je ne sais si cela a eu un effet important, mais j’avais fait un lavement et lubrifié mon rectum « à vide ».Quant à toi, as-tu conservé ta prostate ou une partie de ta prostate ? Si oui, c’est déjà un bon point, non ? Qu’ont dit les médecins ?
5 septembre 2016 à 16 h 21 min #20524nydor01Participant@matou8313
Effectivement, j’aimerais beaucoup avoir des avis d’expert sur mon expérience, ou bien des questions…5 septembre 2016 à 23 h 51 min #20527matou8313Participant@nydor01,
Oui j’ai conservé ma prostate , on ne l’enlève que lorsqu’il y a cancer ( et encore maintenant selon le type et la partie atteinte,il y a d’autres méthodes : curiethérapie et autres ….) ce qui n’est pas le cas pour moi : chaque fois adénome bénin comme les polypes dans la vessie aussi ….Mais chaque fois l’action de la sonde de résection n’arrange pas la sensibilité de la zone …..Par ailleurs je l’ai dit sur un autre post on m’enlève souvent des polypes intestinaux- rectaux , donc là aussi des coupures des parois …..
Je ne vais pas me plaindre, c’est toujours bénin ….
Et Je peux toujours bander et jouir , alors , meme si ce n’est plus comme à 40 ans , on s’y fait ….
Les chirurgiens cherchent à enlever ce qu’ils ont observé et les conséquences sur les sensations futures , ce n’est pas leur problème ……
Bien à toi , bonnes expériences !
matou83136 septembre 2016 à 9 h 35 min #20528nydor01ParticipantBonjour,
Si les nerfs ne sont pas touchés, tu as conversé l’essentiel de ton potentiel sensitif, je pense.
Je pense que par la visualisation tu peux également aider au retour de tes sensations.
Patience, désir, et légèreté de l’âme…Bien à toi.
6 septembre 2016 à 9 h 35 min #20529nydor01ParticipantJe suis dans un moment de découverte quelque peu frénétique, qui me conduit à rapprocher les séances comme jamais auparavant (en plus, je reçois mon Aneros aujourd’hui !)… Mais, je vais me calmer et envisager les choses avec plus de sérénité, notamment parce que j’ai la sensation de trop solliciter les zones annale et rectale/prostatique.
Je suis surpris depuis deux semaines de la vitesse à laquelle je progresse dans la découverte de l’orgasme prostatique.
C’est comme si j’avais trouvé soudain la solution d’une vieille énigme.
Ceci étant, je crois que j’avais une base très favorable :
– une connaissance du plaisir prostatique par stimulation.
– une absence de frein psychologique.
– une pratique de la relaxation et de la respiration profonde.
– et surtout, j’acceptais cette fois le principe d’apprentissage dans la durée, c’est-à-dire de la patience.Donc, hier nouvelle session, et deux nouveautés.
Je pratique comme la fois précédente, toutefois je ressens moins la présence de ma prostate et mes spasmes sont moins puissants. Même si c’est agréable, je suis un peu déçu (on veut toujours mieux et plus…). Trop d’attente, orgasme un peu forcé, etc.
Je pense arrêter, et, sans a priori, je ramène mes cuisses sur ma poitrine, les mains sous les genoux. Cette position exerce une pression sur tous les muscles de la zone du bas ventre, mon rectum se serre tandis que mon anus s’ouvre un peu. La sensation est agréable. Je décide de faire des contractions, un coup, je serre l’anus, un autre, je pousse vers l’avant en comprimant mon rectum.
Et là, bing ! Les sensations sont de nouveau très fortes, je sens les contours de ma prostate, et toute la zone durcie de plaisir.
J’ai une série de spasmes, mes yeux s’ouvrent tous seuls en grand sur le plafond, comme un halluciné !
Je reviens au calme. De nouveau, je pense arrêter, j’étends cette fois mes jambes, et reprend ma respiration. Mais mon esprit est toujours focalisé sur ma prostate, qui picote encore. Sans bouger, je sens le plaisir qui revient, uniquement, en me focalisant sur les sensations.
Mon bassin se soulève légèrement, et là, nouvelle découverte, peu à peu, guidé par mes sensations, sans effort particulier, j’arrive à ressentir les muscles qui entourent ma prostate. Pendant quelques secondes incroyables, j’arrive à la masser (elle me semble bouger d’avant en arrière) uniquement par l’effet des muscles qui la cernent. Hop ! nouvelle série de spasmes voluptueux. En suivant, j’essaye de reproduire le mouvement des muscles autour de ma prostate, mais sans succès. De ce point de vue, je pense être au début d’un autre apprentissage.Je ne pensais pas atteindre cette phase aussi vite, je n’imaginais même pas qu’il soit possible de ressentir comme cela ma prostate, et pouvoir la masser de l’intérieur grâce aux muscles qui l’entourent ! C’est pour moi incroyable !
De fait, à ce stade, je me demande ce que me réserve l’Aneros : déception, ou feu d’artifice ?
6 septembre 2016 à 14 h 12 min #20533matou8313Participant@nydor01 : il me semble qu’il ne faut pas trop forcer non plus et la frénésie peut être un obstacle au résultat cherché : muscles endoloris, nerfs saturés ….
Mais je comprends bien qu’avec des progrès pareils tu essayes de survoler les étapes ….
Attention cependant , si des flops se produisent maintenant avec l’aneros tu risques une déception …..
Pour en revenir un peu à moi, à la dernière opération d’adénome les nerfs ont été un peu touchés quoiqu’en dise le chirurgien : j’ai de plus de plus de mal à jouir , que ce soit avec ma partenaire, en me masturbant soit à la main soit avec l’électro sexuelle que je pratique quand ma compagne est loin ….J’avais fait un post sur ce dernier sujet, mai à priori ça n’intéresse pas grand monde du forum ( il y a des forums plus spécialement dédiés là dessus et je n’ai pas insisté car je participe beaucoup à l’un d’eux .
La ré-éducation du périnée m’a permis en plus de résoudre mes pb d’émissions involontaires d’urine, de retrouver des sensations plus fortes . En cela j”‘ai été aidé aussi par des infiltrations dans le canal d’Alcock , réceptacle dans le bassin, juste au dessous du coccyx , des influx nerveux dédiés au plaisir …
A mon age “canonique” ( 68) il est important de conserver ce besoin de l’orgasme , pour se sentir encore “jeune” ma compagne étant dans le meme état d’esprit , tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ….
Tout ceci non pas pour me plaindre mais pour bien approuver cette quête du plaisir de toute nature ….Car il vaut mieux le faire quand le corps s’y prête ….
J’ai commencé à avoir des pb de prostate à 45 ans , première opération à 53 …..
Et merci pour tous ceux qui peuvent ainsi voir que cet autre plaisir est accessible à beaucoup , et continuer malgré les flops ponctuels ….matou8313
6 septembre 2016 à 14 h 27 min #20537AndranerosParticipantBienvenue sur notre forum @nydor01 et merci de nous apporter un témoignage aussi riche et enthousiaste.
Je partage la réponse de @NXPL du 3 septembre dont, en relation avec votre expérience sans insertion de masseur, je mets en avant cet extrait
vous semblez avoir une très bonne maîtrise de votre énergie et corps
Je partage aussi celle de @matou8313 que je cite
j’avais en plus une sensation de plaisir qui remontait dans la colonne vertébrale et une quasi perte de conscience pendant quelques secondes , suivie par un total relâchement de tous les muscles
L’association détente, respiration abdominale profonde et contractions différenciées de votre anus et de votre rectum semblent se rapporter à un travail énergétique à la manière de certaines pratiques orientales ou hindoues. Avez-vous suivi une formation ou un entraînement dans ce domaine ?
Cette énergie qui monte dans le corps comme le dit @matou8313 a été un élément très nouveau pour moi que j’ai mis beaucoup de temps à bien ressentir faute à une culture et un tempérament trop analytiques.
En fait, je pense qu’il faut vraiment éviter de se référer aux sensations telles qu’on les ressent avec le pénis. L’approche est beaucoup plus subtile, et les possibilités, me semble-t-il, bien plus vastes. Je confirme que l’orgasme de la prostate peut prendre des formes très différentes de celles de l’orgasme éjaculatoire, éventuellement moins intense mais diffus, touchant tout le corps ou une zone beaucoup plus large que l’orgasme traditionnel. Selon les sessions, ou les moments de chaque session, je peux avoir des sensations péniennes et périnéales très fortes accompagnées de grosses érections ou au contraire quasiment absentes avec une jouissance qui n’a presque plus rien de sexuelle comme vous le dites @nydor01 :
C’est un plaisir plus cérébral ou spirituel, j’ai la sensation d’une décorporation, d’être au-dessus de moi-même.
Pour répondre à votre appel @matou8313 ceux que vous appelez les experts ne sont pas non plus spécialistes de l’anatomie ni de la physiologie. Je ne suis qu’un petit monsieur qui fait au fil des mois un voyage bien étrange et extraordinaire et qui en est tellement bouleversé qu’il pense important de transmettre son expérience pour aider les autres à faire un voyage identique.
Ce que j’ai vraiment découvert – et surtout vécu – hier, c’est que la prostate a une réponse aux stimuli distincts de celle du pénis, que le plaisir qui en émane est réellement autonome.
C’est un signe de progrès @nydor01 et de développement de la connexion entre la stimulation de la prostate et le cerveau.
La relance des orgasmes est fréquente quand je change de position et est souvent mentionnée dans les forums spécialisés. Votre perception morphologique de vos organes et particulièrement de votre prostate est remarquable et dépasse de loin ce que je peux ressentir. Vous me donnez un vaste champ d’exploration.
Bon cheminement @nydor01.
6 septembre 2016 à 14 h 30 min #20538nydor01Participant@matou8313
45 ans, c’est jeune… Apparemment, tu as bon moral, et une compagne positive, c’est un bon point. Je te souhaite de progresser encore dans le renouveau de tes sensations.Quant à moi, je confirme que je vais espacer les sessions.
Mon expérience, ne semble pas intéresser grand monde, mais il est possible que cela change quand je ferai des commentaires sur l’Aneros 🙂
6 septembre 2016 à 14 h 42 min #20539AndranerosParticipantNe soyez pas désespéré @nydor01. Ce n’est pas parce que nos lecteurs ne réagissent pas qu’ils ne sont pas intéressés.
Je trouve votre témoignage particulièrement intéressant en particulier et pas seulement parce que votre expérience commence là ou celle des autres continue. Vous avez découvert un plasir prostatique intense sans Aneros que la majorité d’entre nous découvre après une longue pratique faite avec insertion du masseur.
Bon cheminement @nydor01.
6 septembre 2016 à 15 h 14 min #20541matou8313Participant@ andraneros , quand je parle d’experts je veux dire simplement expert en sensations de ce type et qui cherche à les faire partager comme nydor01, vous et d’autres : voir les posts …..
Pour le bien de tous car vue la difficulté de la progression, les flops, montrer son expérience perso est essentiel meme si pour un autre pratiquant les méthodes et les résultats sont très différents …..
Les “petit monsieurs” comme vous donnent l’envie à pas mal de lecteurs de marcher sur vos traces ….
J’ai répondu à nydor01 car je pressentais qu’un dialogue avec des hommes en recherche comme lui de ce plaisir si particulier lui manquait, mais malheureusement pour lui je ne suis pas un interlocuteur valable car mon corps a subi en ces points beaucoup de désagréments et ne réagit plus comme avant les opérations …..Je continue à pratiquer un peu avec l’Helix mais finalement plus pour entretenir mes muscles PC qu’en retire du plaisir …..mais bon, je ne désespère pas !
Après, comme toute quête personnelle , c’est plutôt un monologue entrecoupé de dialogues temporaires , où chacun expose son expérience et de temps en temps reçoit une idée qu’il n’a pas eue ou l’a en lisant une autre confession ……et qui lui permet ( ou non ??) de franchir l’obstacle s’il le veut ……
La somme de ces expériences c’est un forum comme celui-ci , pas mal non finalement …Si l’on pouvait comptabiliser les lectures de chacun des messages et pas seulement les réponses, je pense qu’on aurait des surprises ….C’est dommage qu’on ne puisse le faire ……
N’arrivant pas moi-meme à partager ces sensations , connues autrefois mais disparues depuis , j’ai le défaut d’essayer de comprendre les mécanismes physiques qui les provoquent, sans formation médicale, j’ai du mal , alors désolé si j’ai parfois l’air d’un scientifique perdu qui cherche à donner des leçons, ce n’est pas mon but du tout !!!!
matou8313
6 septembre 2016 à 16 h 45 min #20545nydor01Participant@Andraneros
Merci pour votre intervention.
Enthousiaste, oui, car c’est enthousiasmant de découvrir tout le potentiel sexuel de la prostate ! Et surtout, l’accès à des orgasmes nouveaux plus subtils que l’orgasme classique, et tellement plus long !Pour répondre à votre question : non, je n’ai suivi aucun entraînement ou formation dans le domaine des pratiques orientales. Mais j’ai lu des articles, et vu quelques vidéos sur le Net sur le tantrisme, en autres.
Depuis quelques années, je pratique l’autohypnose et surtout, la relaxation, avec la respiration profonde. Après un moment, lors de mes « séances », je ressentais des sensations au niveau de l’anus au moment de l’expiration, mais comme je n’étais pas dans une démarche sexuelle, je ne focalisais pas dessus. Très souvent (quasi systématiquement depuis un an), j’avais des spasmes au niveau du bassin, et des jambes, et je me sentais littéralement partir. J’avais fait le parallèle avec ce que j’avais pu lire sur « l’orgasme énergétique ». Curieusement, je n’ai pas fait le lien avec la prostate. Il se passait peut-être quelque chose de ce côté-là, mais je ne l’ai pas ressenti ou je n’ai pas su le distinguer.Il y a une quinzaine de jours, j’ai décidé de retenter l’expérience Aneros, et j’ai relu le traité. La partie sur les contractions a été une révélation. Ce qui a été déterminant pour moi, un déclic en somme, c’est donc l’association de la respiration avec le jeu des contractions.
Un autre aspect très important pour moi, c’est la visualisation, en même temps que la perception de mes sensations, je procède à une projection devant mes yeux de la zone concernée.Quant à la perception morphologique de mes organes, c’est tout nouveau, comme je l’ai décrit, et à mon sens, je ne suis qu’au début de cette perception.
La première fois, c’était plus en force, et alors, je sentais comme une zone dure dans mon rectum, la seconde, c’était plus en douceur, et finalement plus impressionnant et précis. Pendant quelques secondes, j’ai ressenti comme une forme arrondie bougeant d’avant en arrière sous l’action de son environnement.
J’ai eu des spasmes, qui ont modifié ma position, et ma concentration, et je n’ai ensuite que partiellement retrouvé cette sensation.
Ce qui est incroyable, et qui me fait pencher pour une approche finalement patiente et douce, c’est que je n’ai quasiment rien fait dans la phase initiale, ce sont mes sensations qui m’ont guidé (instinctivement, j’ai envie de dire) pour créer un mouvement musculaire quasi autonome. D’où l’importance du lâcher prise.Je suis curieux de voir ce qui va se passer avec l’Aneros…
7 septembre 2016 à 10 h 13 min #20546nydor01ParticipantMalgré mon intention de réduire la « cadence », je n’ai pas pu résister à l’envie de vivre une autre séance hier soir.
Résultat, une nouvelle avancée sur le chemin de l’orgasme prostatique, sans autres aides que mes moyens habituels : respiration et contractions ;
enfin, pour être juste, la respiration a joué un rôle moindre cette fois-là.
J’ai décidé d’adopter une lubrification de principe, même sans objet, car je trouve que les contractions sont moins agressives pour les muqueuses.
J’ai tout de suite senti que j’étais dans une situation favorable, j’étais excité par la perspective du plaisir à venir, et ressentais déjà une forte chaleur interne.
Un court moment de relaxation, avec une respiration normale, mon esprit focalisé sur mes sensations, et je sens des picotements au niveau de l’anus. Je ne fais pas l’effort de la respiration profonde, je commence tout de suite par les contractions, de petites contractions anales, alternant avec des poussées rectales vers l’avant, mais sans forcer, lentement, et je sens les picotements montés à l’intérieur, conjointement à une sensation de chaleur plus forte le long du canal.
J’arrête les contractions, respire normalement, reprends les contractions, etc. en alternant la position avec les jambes à 45°, et la position avec les cuisses ramenées sur le buste.
Les sensations s’installent et s’amplifient. Alors comme la veille, j’essaye de ressentir ma prostate par le seul jeu des contractions. J’y parviens assez facilement. J’en suis encore fasciné, et « renversé ».
Je vais tenté d’expliquer ce que je ressens et comment je procède. C’est purement empirique, c’est la synthèse de plusieurs sensations et mouvements internes expérimentés depuis une quinzaine de jours. Là tous les éléments se mettent en place.
Concrètement, je creuse mon ventre ce qui fait légèrement remonter mon bassin, alors que dans le même temps j’utilise mon anus en effectuant une contraction non pas classique, mais dirigée le long de la paroi antérieure, je sens donc comme un effet de poussée du bas vers le haut, qui ouvre l’ampoule rectale, tout en repoussant sa paroi (celle de la prostate). Pour prendre une image, ce serait comme une onde musculaire qui passerait sur toute la zone ; une onde qui gonfle et durcit ma prostate et me rend sensibles ses contours. Je sens très nettement sa forme qui occupe le centre de la paroi rectale.
Puis, j’effectue une légère action de poussée-relâchement, alors c’est comme si l’onde refluait, et dans ce reflux faisait bouger ma prostate. De fait, c’est proche d’un massage. J’arrive à reproduire ce mouvement plusieurs fois, ce qui me procure un embrasement de la prostate.
J’ai alors une série de spasmes du rectum, du périnée, etc.
C’est une sensation orgasmique qui dure, à l’estimation, 15 à 30 secondes. J’ai également de brusques soulevées du bassin, des mouvements saccadés des jambes, des sensations dans le pénis, la respiration qui s’affole ou s’arrête, quelques râles, et même, à un moment, je crois, les yeux d’un fou, exorbités !
J’ai eu trois séries de spasmes. Puis, j’ai arrêté, car d’une part, j’étais « secoué », d’autres parts, cela m’a demandé un certain effort de concentration.
Je pense toujours que je suis au début de la maîtrise de ce mouvement interne qui me fait percevoir de façon précise ma prostate. À la lumière de cette séance, je crois aussi de plus en plus que la modération dans les contractions, surtout initiales, offre de meilleures chances de succès et des sensations voluptueuses encore meilleures.
Ce que je trouve extraordinaire, c’est la réactivité grandissante de la zone anale rectale, comme si, tout à coup, mon cerveau en avait modifié la fonction, pour en faire une zone dédiée au plaisir.
Et pour finir sur une note moins analytique, quel pied !8 septembre 2016 à 11 h 05 min #20547nydor01ParticipantPremière séance d’Aneros Hélix hier.
Autant le dire sans ambages, ça marche ! Et au-delà de ce que j’espérais pour une première fois !
Depuis que j’expérimente la réalité de l’orgasme prostatique, le potentiel de volupté immense offert par la prostate, je suis sidéré du peu d’information qui circule à ce propos. Méconnaissance ? Tabou ? Peur ? Rejet d’un plaisir pour lui-même ? Peut-être… mais c’est bien dommage…Avant même de commencer ma séance, j’étais persuadé que le plaisir serait au bout. Cette certitude me venait de mes dernières expériences (voir l’historique du post). Pourtant, ce ne fut pas si simple au départ. Car j’avais aussi une crainte, que j’ai évoquée ultérieurement, celle de ressentir des douleurs lors des contractions du fait de la présence de l’Aneros. J’étais donc confiant, mais stressé.
Après cette première séance, je suis convaincu qu’une lubrification importante est gage de confort et de réussite. Pour ma part, j’ai procédé manuellement, avec un lubrifiant à base d’eau, et j’ai utilisé un lubrifiant à base de silicone pour l’Aneros. Le mieux comme je l’ai lu, serait d’utiliser une seringue ou une pipette.
L’Aneros a passé le muscle anal très facilement, mais il y avait bien longtemps que je n’avais pas inséré d’objet dans mon rectum ; cela, ajouté au stress évoqué plus haut, a fait que je me suis crispé. L’objet était froid, dur, la sensation à la limite de l’inconfort. J’ai attendu, respiré (mais j’avais du mal à poser ma respiration), ça ne s’arrangeait pas. J’étais sur le point de renoncer quand un léger changement de position et une meilleure respiration ont atténué la sensation du début.
J’ai fait quelques contractions pour évaluer les mouvements de l’Anéros, et je dois dire que j’ai été initialement gêné par la butée du bras qui pousse sur le périnée. Je ne suis pas convaincu de son utilité autre que le maintien d’une certaine stabilité (même s’il faut parfois le redresser, car il arrive que l’Aneros tourne pendant les contractions). J’estime qu’il peut être un facteur de déconcentration et de confusion au niveau des sensations de la phase initiale. J’avais vidé ma vessie peu de temps auparavant, mais, effet du stress et/ou de l’Aneros, j’ai eu assez vite envie d’uriner, ce qui m’a conduit à interrompre la séance. J’en ai profité pour remettre du lubrifiant.
J’ai trouvé que l’Aneros glissait aisément, les contractions s’effectuant en douceur, sans effort notable au niveau des muscles (une différence avec mes expériences Aneros-less qui sollicitent bien plus l’effort et la tension musculaire). Vraiment, ça fonctionne presque tout seul !
En fait, il m’a fallu une seule contraction maintenue pour enclencher le mécanisme des réactions involontaires. Au bout de quelques secondes, mon anus s’est mis à trembler, l’Aneros poussant sur la prostate qui s’éveillait. Je crois que le tremblement provenait de la partie haute du sphincter anal, en tous les cas, je n’ai rien ressenti de précis sur la partie basse.
À partir de là, les contractions involontaires se sont succédé, dans une grande diversité d’intensité et de fréquence, et le plaisir a été constant. L’Aneros bougeait sans moi, d’avant en arrière. Les spasmes les plus forts survenaient quand je ramenai les cuisses contre ma poitrine, les mains bloquant les genoux. Dans cette position, la pression exercée sur les muqueuses était telle que je ressentais un véritable embrasement de la zone rectale, c’est aussi dans cette position que je percevais le plus clairement ma prostate. J’avais alors des contractions puissantes, caractérisées par une poussée conjointe vers l’avant, comme si mon corps voulait expulser quelque chose ! Une chose était également impressionnante (absente de mes expériences Aneros-less), c’était les gémissements profonds et systématiques que m’arrachaient ces spasmes.
J’ai eu pendant une phase de contractions (je pense avoir eu trois ou quatre grandes phases orgasmiques) une très forte érection, avec la sensation que des gouttes d’eau coulaient de mon pénis… ce qui n’était qu’une impression. Toutefois, je n’ai jamais ressenti l’envie d’éjaculer.
Je ne pense pas avoir eu de super O, je situerais mes orgasmes entre le mini O et le super O ; je dis cela, car je crois qu’il est vraiment possible d’aller plus loin, de perdre la notion de la réalité et d’entrer dans un état différent de conscience.À ce propos, me concernant, je ne pense pas que la limite actuelle soit physique mais mentale. Je pense qu’il y a en moi un petit frein à un lâcher-prise total ; une peur instinctive (cette peur dont parlent parfois les femmes face à l’orgasme) devant la possibilité d’une perte de contrôle absolue : si je pars, où est-ce que je pars ? Et pire encore, est-ce que je vais revenir ? Je crois qu’il y a quelque chose de l’ordre de la peur de mourir.
J’ai noté des différences avec mes expériences Aneros-less. Celles-ci étaient à la fois plus exigeantes sur le plan de la concentration et de l’effort musculaire, et paradoxalement plus cérébrales, tandis que j’ai trouvé cette séance facile sur le plan de l’accès au plaisir, mais plus « sexuelle ». Par contre, après une séance Aneros-less, j’ai plusieurs fois eu la sensation d’avoir une pression dans le rectum pendant une bonne demi-heure (due sans doute à l’engorgement de la prostate), alors que cette sensation a été très ténue avec l’Aneros.
Pour résumer, session très positive, voluptueuse, qui annonce de vastes possibilités orgasmiques. Je vais plus loin, je crois que cet orgasme peut conduire à des extases de dimension spirituelle ; je me demande même si ce n’est pas le stade ultime.
…
Cette nuit, je me suis réveillé avec des chatouillements au niveau du sphincter, des palpitations, des picotements épars dans toute la zone et la perception très fine de l’ampoule rectale ; j’avais la sensation qu’elle se dilatait au moment où mon anus se contractait. J’avais aussi une contraction du périnée, enfin, je m’en suis rendu compte quand il s’est soudain relâché.
J’ai eu trois spasmes longs et profonds au niveau du bas ventre, pendant lesquels, j’ai été pris d’une vive érection, mon sexe était si tendu que j’étais quasi au maximum des possibilités de mon périnée pour le faire durcir encore.
Cette érection a eu pour conséquence de transférer la tension de la zone anale/rectale vers mon pénis. Mon excitation est retombée et je me suis rendormi, mais le moment a été délicieux !
Et à l’instant où j’écris, je ressens par intermittence des petites pulsations dans mon sphincter.8 septembre 2016 à 14 h 42 min #20549matou8313ParticipantBravo à la fois pour les résultats avec l’aneros et la clarté de tes descriptions du ressenti !!! Je n’ai pas appris par coeur les messages des précédents intervenants sur ce forum mais tu arrives à séparer les impacts sur les zones concernées de façon remarquable …..Pré-disposition possible et apprentissage ancien sans doute facilitant ces observations mais aussi vocabulaire et élocution parfaitement à la mesure de ces descriptions ….
Il me semble avoir vu sur le forum au moins un pratiquant gêné par cette branche qui appuie sur le périnée entre anus et scrotum et qui l’avait coupé ( avec photos meme ) ….. Un inconvénient ( à mon avis , mais bon je ne suis pas gèné moi par cette branche ) c’est le risque de voir l’aneros tourner encore plus facilement lors de la poussée et ne plus appuyer convenablement sur la prostate .
Donc méfiance …..
L’usage de l’aneros quand mon corps y était sensible, soit avant mes opérations, s’accompagnait souvent d’une semi-érection , mais pas aussi dure que celle décrite , d’un écoulement incolore de faible quantité au milieu de la séance ( precum ? autre ? ) qui n’avait rien à voir avec l’écoulement final quand il y en avait un ( soit liquide incolore en quantité plus importante que du sperme habituel , soit sperme mais avec une sensation de plaisir différente et un simple écoulement sans force alors qu’à l’époque je jouissais normalement- avec jets saccadés, avec le pénis ) Mais il y en avait aussi de secs aussi jouissifs ….
Alors est-ce que la petite émission liquide constatée est un début de vidage de la prostate ? Peut-être contrarié par une décontraction insuffisante ???
Actuellement en contractant mes muscles PC, sans aneros, j’arrive à bander sans autre contact mais l’introduction de l’aneros empêche cette érection et si la poursuite de la séance entraîne aussi de petites émissions liquides elle ne se traduit plus par les sensations de plaisir dans le bas-ventre, les cuisses et la colonne vertébrale comme jadis …..En tout cas bravo et très bons orgasmes , avec lâcher prise de plus en plus envahissants !!!
matou8313
8 septembre 2016 à 17 h 05 min #20550nydor01Participantmatou8313
Merci pour les compliments.
Concernant la branche de l’Aneros, elle ne me gène plus une fois les sensations installées, pour autant, je n’ai pas l’impression qu’elle participe à la montée du plaisir.
Concernant l’écoulement de liquides (entre parenthèses, je ne vois pas qu’elle peut-être ce liquide incolore plus important que le sperme dont tu parles ?), j’émets deux suggestions, la première relative à la nature de la pression sur prostate, la seconde relative à l’interprétation du cerveau sur la nature du plaisir développé. J’ai évoqué dans mon post une expérience d’éjaculation par forte pression sur la prostate : est-ce que tu as toi-même la sensation d’une forte pression ? Et dans quel état d’esprit te trouves-tu ? Es-tu dans une situation mentale d’orgasme classique ? Ou bien, es-tu pleinement dans l’acceptation de l’expérience prostatique ?
Pour ce qui est de l’érection, je pense là aussi qu’il faut considérer l’état mental. Dernièrement, d’une façon générale, j’étais dans une quête de sensations, et par conséquent, très à l’écoute de mon corps. De fait, je n’ai pas laissé libre cours à mes fantasmes ou à des pensées érotiques. Par contre, cette nuit, j’étais dans une atmosphère mentale érotique (ma femme était contre moi, etc.), d’où peut-être la survenue d’une puissante érection associée.
Je n’ai pas de réponse claire sur la question.
Je parviens très bien maintenant à dissocier excitation, plaisir, sensations avec le pénis et l’érection. ça ne modifie pas la qualité de mes orgasmes… Mais, si un jour, il est autrement, peut-être changerai-je d’avis…En tous cas, depuis, hier c’est comme si j’avais allumé un feu qui ne veut pas s’éteindre, les sensations reviennent toutes seules régulièrement.
Petite anecdote amusante, ce matin je me trouvais dans un magasin à côté d’une femme séduisante… Eh bien ! c’est au niveau de la zone anale que j’ai ressenti quelque chose !8 septembre 2016 à 19 h 45 min #20551Adam M.Maître des clésBonjour à tous,
La branche dont vous parlez est la branche qui donne un appui sur le périnée (ou appelée branche périnéene). Elle est très importante car elle sert d’une part de point de pivot pour l’Aneros (en gros quand on serre les sphincters, la branche appuie sur le périnée et l’Aneros pivote pour aller appuyer sur la prostate). D’autre part, elle appuie aussi sur un point d’acuponcture qui favorise l’énergie dans cette zone. Pour moi c’est indispensable de ne pas la couper sous peine de se retrouver avec un aneros godemichet sans intérêt.
Mais ensuite, chacun fait ce qu’il veut 😉
Adam.9 septembre 2016 à 11 h 17 min #20554AndranerosParticipant@nydor01 dit :
@matou8313 j’ai dû mal à bien comprendre comment il peut y avoir des orgasmes prostatiques avec éjaculations et sans éjaculations. Est-ce que c’est une question de technique ? Une affaire de contractions, les unes provoquant une pression engendrant une éjaculation, les autres provoquant davantage un effet de diffusion distinct du réflexe éjaculatoire ?
Un question d’interprétation du cerveau ? Là, c’est plus difficile à saisir pour moi…A mon avis il y a deux manières différentes d’appréhender ces situations.
La première essentiellement physiologique consiste à percevoir très clairement l’enchaînement des événements musculaires (contraction et relâchement) et circulatoires (fluides et énergie) qui se produisent lors de la montée vers la jouissance orgasmique et à les associer à des actions volontaires. Elle est accessible à certains de nos amis qui, soit spontanément soit après une pratique éventuellement longue, sont en mesure de maîtriser la contraction et le relâchement de muscles bien identifiés et différenciés. Si cette maîtrise n’est pas totale, des perturbations peuvent se produire et se traduire par des écoulements qui ne sont pas attendus voire qui ne sont pas souhaités.
La seconde essentiellement psychologique ou mentale consiste à détacher la pensée des sensations localisées dans le pénis qui conduisent automatiquement à l’orgasme avec éjaculation pour développer la perception des sensations en provenance de la prostate et des autres organes qui participent au plaisir orgasmique (relaxation, focalisation de la pensée sur la prostate, le rectum, l’anus et le périnée). C’est ce que j’appelle “créer les conditions propices à l’orgasme prostatique”. Le massage de la prostate ouvre à ceux qui sont en mesure de l’accepter un accès direct à ces sensations. Ce circuit court peut aussi être parasité en raison d’un manque de contrôle détaillé sur la succession des événements qui conduisent à l’orgasme et laisser apparaître un écoulement de sperme en plus de celui du liquide séminal normalement émis sous l’effet de la stimulation des glandes.
L’intérêt du masseur prostatique et de la méthode proposée dans le Traité d’Aneros est d’offrir à la majorité d’entre nous une voie d’accès aux plaisirs profonds des orgasmes de la prostate et au-delà, en modifiant nos schémas corporels, une capacité nouvelle à identifier et contrôler nos petits muscles de la région génitale et anale et à renforcer les circuits nerveux qui y sont associés.
Votre pratique @nydor01 vous a permis d’accéder à l’orgasme prostatique sans action de massage. Votre schéma corporel développé ne peut que vous faciliter l’accès à la jouissance que procure le masseur Helix. J’attends avec intérêt la relation de vos futures découvertes.
Merci @nydor01 et @matou8313 pour la présentation détaillée de vos expériences qui apporte beaucoup d’informations propres à alimenter la progression de nos lecteurs. Bon cheminement @nydor01, bon cheminement @matou8313.
9 septembre 2016 à 12 h 25 min #20555nydor01Participant@NXPL
Je laisse l’Aneros tel qu’il est, parce qu’il est manifestement bien conçu, mais d’un point de vue personnel, je n’ai pas ressenti de sensation agréable du fait de la pression exercée par cette branche… -
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