#24931
Jieffe
Participant

Bonjour à tous,

Je le redis, vos messages m’ont vraiment fait plaisir. Je ne pensais pas en avoir autant en si peu de temps. Ça fait chaud au cœur comme on dit. J’imaginais que mes problèmes sont les mêmes que nombreux de débutants, et que mon cas serait finalement peu intéressant. Et bien il semblerait que je me sois trompé. 🙂

Andraneros:

L’intérêt sans cesse renouvelé d’un journal, même « petit », @jieffe, vient beaucoup moins des informations inédites qu’il apporterait que des conversations qu’il permet d’engager d’une part entre son auteur et lui-même, d’autre part entre son auteur et ses lecteurs et enfin entre chaque lecteur et lui-même. En relatant tes sessions, tes interrogations, tes découvertes, tes blocages, tes doutes, tes progrès, tes envies tu feras ton cheminement à la fois en tant qu’acteur et en tant que spectateur de ton plaisir.

Oui, j’en prends conscience maintenant. Entre son auteur et lui même, c’est tellement vrai!!

Voyageur:

Salut, je me permets juste une petite remarque, car je suis loin d’être un expert, mais je note que tu insistes sur le Do Nothing. Peut être que tu peux essayer de faire un peu plus. De légères contractions volontaires chez moi finissent par aboutir à de petites contractions involontaires. Je relâche au bout de 15-30 secondes. Je recommence. Je fais ça, 20-30 fois. Et ensuite les contractions involontaires sont si fréquentes que je passe en « presque » Do Nothing. Et si le rythme ralentit trop tu peux relancer une contraction volontaire. Voilà ma petite contribution.

Je pense que c’est ce que je vais faire dorénavant. Une partie sans rien faire, relaxation, puis quelques contractions et peut-être que les contractions involontaires se déclencheront. En même temps, ce n’est que respecter le traité d’Aneros… 🙂 Mais faut toujours que je n’en fasse qu’à ma tête!!! Ceci dit, dans les deux cas pendant lesquels j’ai ressenti du plaisir, je ne faisais rien. Le plaisir est plus arrivé de l’esprit, par des pensées érotiques. Disons que comme je l’ai déjà écrit, j’imaginais ce que je perçois du plaisir féminin, cette lascivité, cette passivité, cet abandon…. Ce sont ces pensées qui m’ont transportées par deux fois, sans contraction.
Il semblerait aujourd’hui que ça ne suffise plus. Je pourrai certainement recommencer ce cheminement une fois que la partie physique fonctionnera, ou plutôt les combiner.

Eveil

C’est un plaisir à mon tour de les partager. En attendant sans doute la visite d’Andraneros et des autres membres, je me lance!

Tu as bien raison à mon sens. C’est ce que j’espère faire également, et je me suis déjà lancé à apporter ma maigre contribution si je le sens.

Lors de tes premières séances tu dis que tu n’attendais rien. Et là, tu as déjà trouvé une clef. Plus tu vas vouloir, moins tu auras. J’ai mis un certain temps à réaliser que plus j’étais dans le présent et plus je ressentais ce qu’il se passait sur le moment, plus les sensations s’amplifiaient. Au lieu d’attendre ce qu’on veut qui arrive et là tout s’écroule. Mon truc quand je ressens du plaisir, je le remercie, c’est comme un cadeau. Du coup, je reste dans le présent, c’est le cas de le dire 🙂 , j’attends pas le suivant et ce cadeau grossit, grossit..

Je vais m’attacher à ce que tu dis, je suis persuadé de plus que tu as raison. Cela rejoint ce que dis Andraneros:

Comme beaucoup d’entre nous tu tends à reproduire, malgré toute ta bonne volonté, des comportements dictés par une certaine attente du résultat souhaité. Cette attente, même non formulée, nourrit l’impatience qui nourrit la frustration qui conduit à vouloir forcer un résultat.

et ce que tu dis plus loin:

Tu dis être troublé, de ne pas pouvoir reproduire les sensations que tu as eût lors de tes premières sessions. Un conseil, oublie tes premières sessions et accueille chaque nouvelles sessions comme si s’était la première.

Je suis en train de me rendre compte qu’il est fort probable, même si je débute une session sans aucune autre attente consciente que de découvrir, de ressentir le masseur et ce qu’il se passe à l’intérieur de moi, sans attente consciente de plaisir, qu’inconsciemment j’attends ce plaisir, et de reproduire ce que j’ai vécu. En revanche, je ne sais pas comment travailler la dessus, parce que c’est vraiment inconscient.
Autre chose, je pense aussi que j’ai peut-être été un peu trop confiant ayant ressenti dès la première séance du plaisir. Je pense que je me suis imaginé que même si le super O n’était pas pour tout de suite, je ressentirais forcément du plaisir à chaque séance. Je ne l’analyse que maintenant.

L’état d’esprit avant de démarrer une session est importante, être excité est un facteur de réussite pour obtenir de bonne sensation et se rapprocher de l’orgasme.

Malheureusement, je manque cruellement d’excitation, mais je travaille la dessus. Et si j’en manquais tant, je ne me lancerais pas dans cette aventure.

les exercices de Kegel sont plus que recommandés

Je connais les exercices de Kegel pour les avoir pratiqué assez longtemps. Je vais reprendre.

Un coup tu fais ci, un coup tu fais ça.. Et tu verras que ça va se régler tout seul.

Dieu t’entende camarade, Dieu t’entende 🙂

Mes derniers conseils seraient d’essayer d’arrêter de réfléchir pendant la session (qu’est ce que j’ai eût et ai encore parfois du mal!), d’arrêter de vouloir faire bien, de ce laisser aller, d’être curieux, d’être dans la gratitude, de focaliser sur la zone prostatique puis celle du périnée et vis versa, de s’amuser.

Et bien c’est mon intention première, mais peut-être pas ce que je fais. Je vais m’y appliquer.

bzo

C’est assez impressionnant, cela déconcerte au début,
moi ils ne me dérange absolument pas

Ben elles ne me dérangent pas non plus, ne m’ont pas apporté un plaisir extraordinaire, bien que plaisir il y ait eu. J’ai pu lire que des contractions trop fortes pouvaient être contre productives, c’est l’objet de ma crainte. En même temps, elles étaient je pense involontaires….

Andraneros

Le plus difficile quand on progresse lentement est précisément de ne pas chercher à reproduire un résultat, « ces sensations », mais seulement les conditions dans lesquelles ce résultat est apparu.

C’est pourtant ce que je pense faire, mais ce dialogue me fait entrevoir que je suis l’objet des mystères de l’esprit. Je pense sincèrement qu’il est possible que nous soyons convaincu de faire certaines choses, en toute bonne foi, mais que nous fassions différemment, sans parler de faire le contraire. Pour être plus clair, il n’est pas impossible que je pense tenter de reproduire les conditions alors que je cherche à reproduire les effets.

Tu as bien eu des contractions involontaires mais tu n’as pas eu celles que tu attendais….parce qu’elles te font peur

Oui, très certainement, je ne m’attendais pas à ça, et je n’ai pas souvenir de l’avoir lu auparavant. En revanche, je ne dirais pas qu’elles m’ont fait peur, juste surpris.

Si le « do nothing » (détente aussi profonde que possible, sans rien faire, pour laisser à son organisme le soin de ressentir la présence du masseur, initier par réflexe les micro-contractions qui vont faire apparaître les premières étincelles du plaisir et par réaction des contractions et une jouissance de plus en plus intenses) ne donne pas de résultat en ce moment, N’hésite pas à utiliser les contractions volontaires légères d’autant plus que tu nous dis les maîtriser plutôt bien.

Oui, c’est ce que je dis plus haut. Je pense que c’est ce que je vais faire. De toute façon, je n’ai rien à perdre. Au contraire, tout à y gagner. Le choix du do nothing, méthode que j’ai apprise au travers de la lecture des conversations de ce forum, a été motivée par cette quête que j’ai de me rapprocher du plaisir féminin, que j’envie depuis longtemps. Je me rends compte aujourd’hui que mon idée est biaisée. Comme le dit Voyageur

De légères contractions volontaires chez moi finissent par aboutir à de petites contractions involontaires.

Il faut je pense que j’initie ces contractions involontaires par des contractions volontaires, ensuite seulement je pourrais ne rien faire!!!
Ça paraît tellement logique que je me sens bête 🙂

D’ou l’importance des

conversations qu’il permet d’engager d’une part entre son auteur et lui-même,

Et oui…. 🙂

La méthode du préservatif suppose à mon avis une double lubrification sur le masseur à l’intérieur du préservatif mais aussi soit à l’extérieur du préservatif, soit dans le rectum.

Oui, c’est ce que je fais. À l’intérieur du préservatif, le préservatif lui même et une bonne dose dans le rectum. Mais plus j’y réfléchis, et plus je pense que ça amoindrit les sensations. Je vais y revenir sur la conversations dans laquelle j’ai posé la question.

Merci encore à tous pour vos conseils. Je vais m’engager dans les prochaines séances différemment, avec un autre état d’esprit, en appliquant vos conseils. Je vous tiens au courant.