#25050
Jieffe
Participant

Bonjour à tous,

Je continue de décrire mon cheminement.
Nouvelle séance hier soir. Je précise que je suis toujours dans un état de fatigue avancé, en particulier le soir, que je ne parviens pas à résoudre (ça ira mieux dans quelques temps). Je le précise parce que je pense que ça peut freiner ma progression. En effet, il me manque le petit déclic pour passer de l’autre côté. Je n’en fais pas cas et ce n’est pas un problème, vous verrez que les séances sont bonnes et j’ai de plus en plus envie d’y retourner.

Première partie relaxation – détente, j’ai l’impression d’avoir commencé il y a dix minutes, en fait, ça fait 50 mn que j’y suis. Bien détendu donc :). En sortant de cette étape de relaxation, je ne sens même plus le masseur en moi.

Puis je commence de légères contractions, scolaires dans un premier temps (en respectant le protocole, contractions de l’anus). Je ressens toujours les fourmillements agréables sur ma prostate.
Petite précision, tout au long de la séance, j’ai l’impression que je ressentirai moins la présence du masseur que lors des sessions précédentes. De façon générale, j’ai l’impression que je ressens moins, ou c’est plus difficile de ressentir cette douce caresse que j’aime beaucoup que lors de ma première séance. Ces caresses m’arrachent des sourires de bien-être. Je ne sais pas pourquoi, peut-être cet état de fatigue ou une relaxation trop profonde, proche du sommeil? Rien d’alarmant ni de gênant toutefois vous le verrez par la suite.
Rapidement je joue avec mes contractions, périnée, anus, et à l’intérieur (je n’ai toujours pas déterminé quels muscles sont concernés). Je sens malgré ce que j’ai dit plus haut le masseur en moi, mais il faut que je me concentre plus que d’habitude. J’adore le sentir bouger en moi, jouer avec ces différentes contractions, ses va et vient, ses caresses…
Première vague de plaisir, faible mais présente, plaisante. En fait je m’en souviens peu, la suivante l’ayant passablement occultée.

Je suis alors sur le dos et je décide de me placer en chien de fusil. Cette position conseillée, ne serait ce que dans le mode d’emploi de l’Aneros, n’a rien donné lors de mes précédents essais. Je décide de me mettre dans cette position pour voir, et parce que j’en éprouve le désir.
Ce que je dis est à mon sens important. En effet, en analysant un peu mes sessions, je me rends compte que lorsque je fais des essais parce qu’ils sont conseillés, parce que je les ai lu sur ce forum, il est rare qu’ils fonctionnent. En revanche, hier par exemple, en analysant froidement, j’avais envie de cette position, même si ce n’était pas totalement clair dans mon esprit à ce moment là, et que je pouvais penser que je le faisais parce que je l’avais lu. Vous comprenez ce que je veux dire? Que tout les conseils que l’on peut lire ici fonctionnent, bien évidemment, mais il faut en avoir envie, sans quoi ils ne sont pas obligatoirement efficaces. Il s’agit juste d’une réflexion d’un tout jeune débutant. Je pourrais peut-être confirmer ou infirmer cette analyse au cours de mon cheminement. Ce que je peux dire, c’est qu’il en a été de même pour les caresses sur le corps. Lorsque j’ai eu essayé par ces caresses de déclencher quelque chose, et bien il ne s’est rien passé. En revanche, lorsque j’en ai envie, alors elle participent pleinement à la progression du plaisir.
Mais revenons à nos moutons. En fait, je ne me place pas vraiment en chien de fusil, mais sur le côté (disons entre sur le côté et couché sur le ventre), la jambe contre le matelas droite, l’autre repliée, le cul offert. C’est une position amoureuse que j’aime particulièrement. Et oui, le cul offert, que je cambre même un petit peu. Toujours cette idée de féminisation. Je n’en suis qu’au début de ma découverte, mais dans la mesure du possible, je serai femme pendant mes sessions de plaisir prostatique. Pourquoi se cantonner à être une moitié d’hétéro, une moitié d’homo, une moitié de femme..????
Je dois faire une ou deux contractions, et la, le plaisir arrive, contractant mon anus assez fort, et je ne parviens que difficilement à le relâcher. En fait, je n’en ai pas vraiment envie. Puis viennent je pense des contractions involontaires, qui se traduisent plus par un maintien assez long d’une bonne grosse contraction qui me fait du bien, et des coups plus forts encore, espacés. Nous ne sommes pas ici dans ce que j’ai pu lire sur des contractions de type tremblements, vibrations, mais plutôt sur des contractions fortes, maintenues et qui apparaissent d’un coup. Et là c’est bon, je bouge mon corps, mes fesses, ces mouvements font très certainement bouger le masseur, je le sens en moi fouiller et farfouiller. Le plaisir monte, monte… je m’entends penser “oui, oui, ouiiiiiiii….”. Vous voyez ce que je veux dire? 🙂
Je ne pense pas avoir connu d’orgasme, je ressens qu’il y a quelque chose derrière. J’ai l’impression que ça n’aboutit pas, mais je fais peut-être encore trop l’analogie avec l’orgasme pénien, qui lui a une fin “explosive”. C’était excellent et je ne saurais dire combien de temps ça a duré, mais le plaisir est resté, a varié d’intensité dans ce laps de temps. Je ne contrôlais plus les contractions, je laissais faire. Juste de temps en temps je relâchais tout pour que ça revienne mieux.
Je sais qu’un fois que ça s’est calmé, je suis resté un petit moment la tête dans l’oreiller, hébété.

En résumé, je dirais que la direction que je prends est celle de faire confiance à mon instinct et mes envies lors de la pratique. Comme je l’ai écrit et qui semble se confirmer pour moi, nous n’avons pas toujours envie de la même chose selon les moments. Il faut alors se faire confiance et se diriger vers notre désir, ici et maintenant.

Je viens de lire la discussion de Voyageur sur laquelle il est question de durée d’apparition des orgasmes puissants. Il semblerait, bien que ce ne soit pas une règle, qu’il faille compter entre 30′ et 1h de jouissances diverses avant l’apparition de super O’. Je ne fais des sessions que d’une heure environ, il faudrait visiblement que je prolonge. Je les arrête pour cause de dodo et de lever à 5h du mat’.

Ce qui est curieux de constater, c’est que c’est bien souvent en me remémorant les scènes en vous écrivant que je prends pleinement conscience du plaisir que j’ai ressenti, plus que pendant la séance. C’est un peu dommage, mais je ne sais pas pourquoi. Peut-être la fatigue.

Point positif, je pense que je suis en train de retrouver une libido, perdue par des mois d’abstinence forcée. C’est encore fragile et j’espère ne pas trop m’avancer sur ce point.

Autre chose qui m’inquiète, mais c’est d’ordre psychologique. Je précise que je n’ai aucune maladie mentale diagnostiquée, mais je pense donner un nom à mon Aneros. 🙂 Je n’aime pas écrire “le masseur”, “l’Aneros”. Jules, Bertrand ou kiki me semblent plus conviviaux. Oui oui, je sais, mais non, tout va bien, j’ai un boulot intéressant et mes supérieurs me font confiance, personne ne me regarde d’un drôle d’air quand je parle (je ne dis pas tout ce qui me passe par la tête non plus 🙂 ) et je ne suis même pas dépressif!!!

Enfin, il me semble ressentir de temps en temps peut-être une très légère douleur à l’intérieur. C’est tellement faible que je n’en suis pas certain, et fugace. Est ce que cela vous arrive? J’approfondirai ce point lors de mes prochaines séances.

Dernière chose, où peut on trouver le mode d’emploi (ou à quoi servent) des boutons d’édition que l’on trouve au dessus des messages quand on les saisit (les boutons bleus). Je sais utiliser Quote et Link, mais les autres, c’est un mystère.

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout. Je vous livre ici l’intégralité de mes sensations et de mes réflexions.
Bon cheminement à tous. Puissiez vous tous connaître l’extase.