#26277
bzo
Participant

quelle séance encore ce soir,
le puzzle du massage prostatique chez moi, est complet désormais,
les pièces manquantes sont en place,
je rêvais de ce moment depuis longtemps

les mains donc, peuvent caresser,
peuvent aussi griffer, presser, tordre, pincer, quelle palette!
les mains sont désormais un acteur de premier plan
en dialogue direct avec la prostate et son alter ego, le masseur
le corps est leur instrument, les nuances à en tirer sont infinies,
la séance est devenue un jeu, jouir est devenu si simple

l’intensité des sensations est sous contrôle
grâce à ces deux potentiomètres soudainement à ma disposition
que sont la force de la pression du masseur sur la prostate
et puis l’intensité de la douleur provoquée par des pincements, des ongles enfoncées dans la peau,
des torsions de pan de chair,etc.

enfin j’ai écris douleur, qu’on soit bien d’accord
elle ne reste douleur qu’un court instant,
les sensations montent à toute vitesse constamment de la prostate en contact avec le masseur
vers les zones de chair pincée, tordue ou griffée
et une fusion magique s’opèrent, il n’y a pas de mots pour décrire cette sensation de fusion entre les deux,
immédiatement décuplée, d’une variété et d’une acuité de nuances inouïes

en jouant sur ces deux potentiomètres,
et en alternant les caresses, coups de griffe, chair tordue, pressée, pincée puis re-caressée,
mes mains courent sur tout mon corps comme sur les cordes d’une guitare,
éveillant une palette constamment renouvelée de sensations,
le bassin aussi au diapason bougeant, ondulant, ruant,
c’est un fête lascive de tous côtés,
pas un millimètre de cette vieille carcasse qui ne participe