#28066
Andraneros
Participant

La pression de ta vie quotidienne fait que ton cheminement n’est ni un torrent impétueux, ni un long fleuve tranquille mais plutôt une marée dont les vagues montent tantôt bien haut sur la plage, tantôt moins haut. De temps en temps l’une d’entre elles rattrape la précédente et peut-être celle d’avant et additionnant les énergies monte provisoirement nettement plus haut sur le sable, en attendant celles qui vont faire encore mieux un peu plus tard.

Le « plaisir sexuel » de tes sessions suppose un niveau de libido que ton état de fatigue ne te permet pas de ressentir. Ton sentiment d’être à l’arrêt vient vraisemblablement de cette situation qui ne te permet pas d’avoir l‘esprit libre. Dans un couple c’est pareil. Si l’un des deux est préoccupé, il n’y a pas d’ébats amoureux, ou ou bien plus courts ou bien moins satisfaisants, quelques soient les efforts de l’autre.

Ce n’est pas que je n’ai pas de motivation, j’en ai, et j’ai envie, mais ce n’est pas grave si la séance ne me donne pas d’orgasme, ni même un grand plaisir, et que je me satisfais simplement du moment passé…
c’est peut-être l’étincelle qui me manque…
J’ai une grande fatigue qui s’accumule depuis Décembre qui explique peut-être tout ça. Je compte vraiment sur ces congés pour me remettre d’aplomb.

Je pense que tu analyses très bien ta situation et que tu as raison de te donner du temps. Comme tu le dis :

C’est exactement ce que je suis en train d’essayer de faire, basculer ce moment inutile mais qui me fait du bien vers un autre moment qui me fait du bien aussi, mais qui est bien plus utile.

Tant que tu es sous la pression de ta fatigue accumulée, il est raisonnable de penser que, sauf exception que je te souhaite, tu ne parviendras pas à te mettre dans un état de lâcher prise suffisant pour que « l’étincelle » se produise. Si tu regardes la télé plus ou moins seul, profite de ce moment pour abandonner la télé et faire une session de relaxation ou de méditation, comme tu as peut-être pu déjà en faire.
Tu peux pratiquer un jour sans masseur, un jour avec un petit masseur (genre Peridise), un jour avec un gros masseur (Prograsm Junior ou autre), sans forcément faire de contractions, seulement en te concentrant sur la présence du masseur et tes sensations anales et rectales.

Tu vas me dire que je reviens sur l’idée d’un entraînement fractionné ; c’est tout à fait ça. Les athlètes ne battent pas leur record tous les jours ; ils s’entraînent tous les jours. Quand tu es en forme tu te mets en piste pour le record ; les autres fois tu t’entraînes.

Des témoignages récents confirment que la maîtrise de la jouissance prostatique est autant mentale que physique. Cette perspective justifie une approche quelques fois évoquée sur le forum de l’utilité d’une forme de conditionnement de l’organisme, en stimulant la zone anale, rectale et prostatique avec insistance pendant quelques jours.

Ce peut être aussi fait avec le port d’un plug dans la journée, sous réserve d’insérer un modèle confortable, avec une lubrification longue durée, à renouveler si nécessaire. Le but n’est pas de jouir au milieu d’un exposé budgétaire, ni dans le couloir avant d’entrer dans le bureau du boss. Il est seulement de sentir ton anus ou ta prostate palpiter deux ou trois fois chaque heure. Si tu oses cette forme de stimulation tu as de bonnes chances de sentir les mêmes palpitations anales ou prostatiques la période suivante sans plug.

Comme le dit @bzo le plaisir prostatique n’est qu’un aspect de ta vie. Quand tu es disponible tu peux lui accorder une grande place ; quand tu n’es pas disponible tu peux t’organiser pour retirer le plus de satisfaction du peu de place que tu lui accordes.

Bon cheminement @jieffe.