#28584
bzo
Participant

terminé de manger, régler quelques affaires courantes,
aux loisirs et au plaisir maintenant,
me mets un peu de crème au cul, retourne vers mon bureau

comme ma prostate est de plus en plus réactive,
comme ma prostate est de plus en plus puissante,
je le sens immédiatement, à la première caresse, à la première contraction,
ma petite dynamo d’amour,
dans mes flancs tu ouvres des vannes secrètes,
tu ouvres des vannes tellement précieuses,
tellement vitales, tellement essentielles

je me sens inondé d’un miel chaleureux, d’un miel doux, d’un miel soyeux,
je le sens dans mes muscles, dans mes organes, dans mes os,
qui s’infiltre partout,
dans mes plaies, dans mes engrenages, dans ma fatigue, dans mes nerfs, dans mon cerveau,
la boxe, le ring, tout ce qui pèse, tout qui alourdit, tout ce qui assourdit, tout ce qui abrutit,
tout ce qui combat, tout ce qui s’abat, tout ce qui s’use, tout ce qui se perd,
tout cela est oublié, tout cela est ressuscité, tout cela est plein de vie comme au premier jour,
énergie primale, je baigne dans la source,
dans la source qui ne vieillit jamais,
dans la source qui reste aussi intacte, aussi jeune, à notre mort
qu’à notre premier jour

tant de volupté, d’où me viennent toutes ces courbes, toutes ces ondulations?
tellement de feu dans le moindre effleurement,
tellement de houle frémissante dans le moindre mouvement,
mes mains éveillent tellement de lascivité, tellement de chaleur

je presse un peu mon sexe, quelques contractions le bouge lentement sous mes doigts,
délicieux frottements, quelle puissante sensation de pénétration,
je rouvre les yeux pour voir mes seins pressés, mes seins caressés,
quelle fièvre, cela ondule de partout, cela frémit de partout,
comme c’est délicieux comme spectacle, ce corps déchaîné, ce corps à l’oeuvre,
ce corps en action, ce corps livré au féminin, ce corps délivré au féminin,
toute cette sensualité suave,
je me sens déchaîné, je me sens en chaleur, je me sens libéré, je me sens découplé,
l’impression de galoper comme un mustang sur des plaines sans fin

je m’assois sur ma main, les doigts s’enfoncent en moi,
remontent en moi, je bouge un peu pour qu’ils s’enfoncent bien,
comme ils glissent bien, comme ils sont plantés en moi,
comme cela frotte divinement,
mes muqueuses n’en peuvent plus en quelques instants,
elles sont en feu

je commence à danser sur mes doigts bien à la verticale,
avec mon bassin qui ondule d’avant en arrière
et mes contractions qui semblent vouloir les aspirer,
les entraîner comme des sirènes tentatrices vers les profondeurs

je tremble de plus en plus fort, le plaisir devient d’une densité inouïe,
c’est tellurique, cela secoue dans tous les sens, la moindre fibre de mon être est en transe,
toute une série de secousses brèves s’enchaînent pendant une minute ou deux,
orgasmes en rafales