#28673
Epicture
Participant

Merci pour vos encouragements, et pour vos réactions toujours très pertinentes.
J’avoue, quand je parle du “massage conventionnel” comme seule voie d’accès au super O, je fais un peu de provocation.
Mais j’ai constaté quand même que les conseils qui sont distillés dans le traité, si je m’en écarte trop, je pédale dans la semoule. Cela dit, j’aime bien faire quelques échappées belles, pour voir. Sortir des sentiers balisés me permet de recentrer ma pratique sur les fondamentaux, de mieux circonscrire ces fondamentaux. Et puis parfois, en dehors des sentiers, on y découvre quelques perles rares.
Je n’ai concernant la comparaison entre les sensations masculines, et les sensations féminines, aucune certitude. Toute comparaison reste purement personnelle. Ce qui ne signifie pas que je pense qu’elles ne doivent pas s’exprimer. Cela signifie pour moi qu’elle sont indéfinies : ni masculines ni féminines, et les deux à la fois. J’ai des sensations localisées à certains endroits de mon corps, qui diffusent d’une certaine façon, et qui me connecte à ce qu’il y a de vivant en moi. Ce qu’il y a de vivant en moi existe, indépendamment de ma volonté, et interagi avec ma conscience, tout en restant indépendant. Il a la capacité, si je le laisse faire, de m’emporter sur son tapis volant. Cela n’est pour moi ni féminin, ni masculin. Cependant, il est probable que les femmes y soit plus sensibles que les hommes, car les hommes sont égarés par la présence de leur pénis qui les conduits à se préoccuper plus du monde extérieur que de leur monde intérieur. La nature ne faisant rien au hasard, on peut penser que cela participe à la survie de l’espèce. Mais cela est une autre histoire.

Bon cheminement à vous deux