#28733
bzo
Participant

j’adore m’entendre gémir, crier, râler, c’est très excitant,

Et bien ça, je ne connais pas encore, mais il est vrai que ces cris restent bloqués dans ma gorge. D’une part cela me demande des efforts et de l’énergie, et cela me demande également de conserver un certain contrôle, alors que je pense qu’il me serait très bénéfique de le perdre complètement, ce contrôle.
Mais bon, c’est déjà quelque chose à vivre, une grande chance.

c’est parce que tu ne vis pas encore assez dans l’instant ton plaisir,
tu le reçois trop passivement
mais c’est une étape,
une fois que tu y seras plus habitué,
tu deviendras plus interactif avec lui, plus activement réceptif,
il ne faut pas confondre avec accueillir passivement le plaisir, l’orgasme,
ce n’est pas la même chose, en tout cas chez moi,
s’ouvrir à eux, se laisser aller à son plaisir, c’est être au plus près,
c’est être interactif avec son plaisir, avec son orgasme

c’est user ses sens, par exemple:

voir son plaisir,
c’est pour cela que j’ouvre régulièrement les yeux,
pour voir ce corps en action,
pour voir mes seins agrippés, caressés par mes mains,
pour voir la houle lascive dans mes hanches,
pour voir ce corps délirer,
ce corps habité par le plaisir , en mouvement

entendre son plaisir,
c’est écouter au passage les sons qui sortent de notre gorge,
qui montent de nos entrailles,
qui expriment le plaisir de notre chair en fête

tout ce plaisir que tu éprouves dans l’instant,
il passe aussi dans tes gémissements, tes râles, tes cris, tes halètements,
les entendre, c’est déguster le plaisir qui les habitent, une seconde fois

ouvrir les yeux et en même temps les oreilles ponctuellement,
c’est s’imbiber de tous ces sons exprimant notre plaisir
et voir quelques instants ce corps en action, ces mains caressant, empoignant, frottant,
c’est décupler notre plaisir dans l’instant

cela ne dure pas forcément longtemps,
en général je n’ouvre les yeux que quelques secondes,
je suis mes mains sur ma peau, je vois mon bassin bouger
et déjà je referme les paupières
pour plonger à la suite de mon plaisir

les sons, c’est plus automatique, c’est juste une habitude à prendre,
c’est se rendre compte qu’ils sont là
et qu’ils expriment notre plaisir, que les entendre c’est entendre notre plaisir en action

mais il ne faut pas forcer bien sûr, cela viendra
mais il faut avoir conscience que ce sont des possibilités
qu’on peut exploiter dans le courant de notre pratique

c’est devenir de plus en plus sensible aux caresses et aux mouvements aussi
et plus particulièrement ceux dans le bassin,
cela veut dire projeter son attention, sa concentration,
là où cela se passe
car même si le plaisir est ressenti dans tout le corps,
il y a toujours un point chaud ou deux, pas plus
d’où partent les sensations dans le moment,
bien les identifier, les localiser
et pouvoir les suivre quand ils se déplacent,
c’est être au plus prêt de son plaisir
mais cela viendra aussi, chaque chose en son temps

s’ouvrir à notre plaisir, ce n’est pas passif en ce sens
que cela implique une interactivité subtile,
c’est un mouvement intérieur aussi, par exemple,
on va à sa rencontre, on se jette dans les bras ,
on le suit à la trace en nous comme une chienne affamée de plaisir suit son bâtard
pour qu’il vienne la monter aussi souvent que possible

mais là aussi, ne t’inquiètes pas, cela viendra au temps voulu,
c’est une écoute intérieure, je parle d’une écoute intérieure,
on détecte le plaisir qui s’éveille quelque part en nous
et on va à sa rencontre, on se jette sur lui comme une groupie

c’est donc une sorte de réactivité intérieur,
on démarre au quart de tour,
avec le plaisir prostatique, il faut être deux,
ta prostate et toi, c’est une lutte amoureuse,
le masseur te sert d’intermédiaire
mais ce n’est pas le seul,
tu as tes mains, tout ton corps en fait

ton corps est en même temps réceptacle de ton plaisir
mais doit devenir de plus en plus acteur aussi de celui-ci

je t’embrasse et te souhaite tout le plaisir du monde, cher @jieffe