#28775
Ch313
Participant

Exceptionnelle aventure…

Nous nous couchons ma compagne et moi comme d’habitude après l’émission télé.
Comme chaque soir, je me prends mon petit temps détente, un peu d’Eutonie pour me déconnecter de la journée et retrouver la sérénité corporelle pour m’endormir.
Comme parfois en me concentrant sur mon pubis de fines et lentes contractions totalement involontaires se mettent à déferler en douces vagues.
En ces temps de restrictions pour cause médicale, normalement je stoppe là.
Mais ce soir de légers spasmes se profilent amplifiant mes sensations.
À côté de moi, elle ne dors pas encore.
Alors pour ‘dériver’ ma conscience, je pose mes mains sur mon pubis.
Les indexes très rapprochés à la base supérieure de mon pénis, les majeurs plus écartés à la base inférieure, les pouces se touchent presque entre le nombril et les indexes, les annulaires et les auriculaires s’étalent en descendant au creux de mes aines à la racine de mes cuisses.
Une chaleur intense attise mon désir. La détente s’approfondit, le calme est de retour.
Je me sens en confiance dans cet immobilisme, alors j’invoque mon amant.
Ses doigts massent mon pubis, ma touffe. S’insinuent jusqu’à mes lèvres qu’ils caressent doucement.
Je ne fais aucun mouvement et pourtant les sensations sont bien présentes, me déroutent même.
Ses mains caressent mes cuisses lentement, je suis totalement ouverte.
Et je sens aussi mon penis se gonfler au rythme de mon flux sanguin, je le sens prêt.
« Viens mon chéri, baise moi » j’ai envie de le sentir en moi. Je l’attire contre moi.
Je sens à la fois mon penis, à la fois ma vulve. Mon bassin ondule pour accompagner ses aller et venues sur mes lèvres. Et mon sexe sens l’humidité de sa vulve croître et accueillir mes glissements entre ses lèvres.
Je gémis doucement, l’implorant de me pénétrer. Mais aucun son ne sort de ma bouche.
Et pourtant les vibrations de ma gorge descendent jusqu’à mon vagin.
Doucement son gland s’insinue, je me cambre, cuisses totalement ouvertes pour qu’il soit tout entier en moi.
Mes mains empoignent ses fesses quand elle se soulève, petit à petit mon sexe encore plus tendu se glisse dans sa caverne. De plus en plus profond, le désir coule dans mon urètre.
Mon vagin le serre encore plus fort comme pour le retenir. Sa chaleur m’irradie.
Mon sexe joui en moi dans de longues pulsations. Je jouis avec lui.
De longues minutes à s’étreindre mutuellement, à s’emmêler dans un déferlement de sensations inconnues.
Heureuse, je vais m’endormir dans ses bras.
Cela fait plus d’une heure que nous nous sommes couchés, ma compagne dort. Elle n’a rien ressenti de mon voyage.

À quatre heures du matin, le besoin urinaire me réveille. Après je me recouche.
Sans préambule, les sensations et les désirs me bousculent.
Une nouvelle session va m’emporter encore pendant plus d’une heure.
À peu près similaire, mais avec d’autres perceptions de touchers, de bisous appuyés.
De nombreuses caresses différentes nous emportent aux confins de la jouissance.
Dans un abandon total nous nous endormirons.

Je me réveille ce matin beaucoup, beaucoup plus tard que d’habitude, je n’aurais pas de déficit de sommeil.
L’étonnant de ce parcours et la presque immobilité constante de mon corps physique, qu’aucun cris, qu’aucune parole ne soient sortis de ma bouche. Pourtant nous nous sommes parlés.
Est-ce que nous avons atteint l’orgasme ? En tous cas c’est sans aucune expression physique malgré tous les sensations réellement ressenties, sans aucune sollicitation d’aucune sorte.
Je ne sais pas comment ‘cataloguer’ cette aventure totalement hors cadre d’une référence prostatique quelconque. Du pur amour physique, sans limites.
Cette ‘expérience’ est sans conteste d’une richesse immense.

Mais que s’est il passé ? Je rapproche cette épopée à une sorte de rêve éveillé.
Comme dans un rêve, le corps physique est totalement absent, inerte, déconnecté de l’univers mental. C’est pour ça que j’emploie le terme de rêve.
Sauf que ce n’est pas un rêve, c’est un vécu complètement réel, dans sa durée réelle.

Enfin c’est très réconfortant pour moi de retrouver mon ‘univers parallèle’.
Je n’aurais jamais pensé qu’un tel ‘voyage’ soit possible. Une nouvelle voie d’exploration s’est ouverte. Il m’a semblé que dans cette douceur les sensations étaient encore plus fines, plus pointues, plus précises dans leurs localisations. Le ressenti encore plus puissant. C’est une ‘progression’ inattendue pleine de futurs à découvrir.
Salut à tous