deux heures et demie du mat,
je décide de faire une autre séance au lit avant d’aller dormir
une demie heure, essentiellement avec le masseur,
je l’ai retrouvé après l’avoir répudié loin de mon fondement,
ce masseur, mon petit chéri en silicone, avec sa hampe légèrement élastique
et son contact velouté
et puis sa grosse tête fouineuse, son gros mufle sans gêne qui affole ma prostate
un peu de main qui effleure une couille,
voir main en coquille sur le sexe, serrant même bien fort,
rien ne semble affaiblir le flux prostatique,
il ingère tout et me rend fou de bonheur de mille manières
après comme j’avais bu deux tasses de thé,
je me suis dit que c’était peut-être le bon moment pour arroser mes plate-bandes,
je bandais mes muscles du bassin patiemment,
quelques gouttes sont montées, bon signe,
encore un peu de patience
puis un spasme de tout le corps, un premier jet comme une éjaculation brutale
puis le liquide chaud a commencé à se répandre sur mes cuisses, sur mes hanches,
comme une douce caresse,
comme c’était soulageant, je me sentais de plus en plus serein,
le plaisir extrêmement violent du premier jet a été remplacé par une sorte d’état extatique
je continuais pendant de longues minutes régulièrement à lâcher de petits jets tranquiles
qui se baladaient pendant quelques instants sur mon ventre, mes cuisses, mon bas-ventre
comme des petites souris joyeuses, titillant ma peau
la taie commençait à être trempée sous moi,
pris d’une soudaine envie, je replongeais mes doigts dans mon fondement,
je criais très fort, tandis qu’une contraction automatiquement comme une hôtesse d’accueil,
les enveloppait d’un fourreau de muscles et de nerfs prêts à s’enflammer
je gémissais très fort, j’étais encore vraiment très excité,
apparemment le travail de tous les muscles du bassin pour faire monter l’urine,
avait maintenu une forte tension sexuelle, mine de rien
je continuais, couché avec mes doigts jouant dans la raie,
tantôt s’enfonçant aussi profondément,
tantôt juste effleurant, jouant à l’entrée,
les sensations sont intenses, délicieuses, je gémis sans discontinuer
un petit quart d’heure ainsi encore,
temps d’aller me laver, mettre la taie imperméable dans la baignoire,
venir ici écrire mon petit compte-rendu pendant que c’est encore chaud