#29285
bzo
Participant

très de deux heures en tout,
en comptant dedans, un quart de tentatives avec le Wand en acier,
toujours rien avec celui-là,
c’est un peu frustrant au regard des divers témoignages qui m’ont incité à le commander

et puis un quart final où sentant ma vessie bien remplie,
j’ai joué à l’homme-fontaine,
sentir ce liquide chaud couler sur mon ventre, mes cuisses, quel délice
et puis sentir le liquide monter dans ma verge
a aussi quelque chose de très jouissif,
moins aujourd’hui car avec le quart d’heure avec le Wand,
l’excitation était sérieusement retombée
mais immédiatement après une séance réussie,
quand le liquide doré monte, c’est une véritable explosion
comme si j’éjaculais pendant de longues secondes

la séance elle-même a été une longue alternance de séquence avec masseur et séquence sans,
un très bel orgasme, enfin c’est le seul dont je me souvienne
mais quel importance finalement, j’ai gémis du début jusqu’à la fin
parce que mon corps était empli d’un plaisir innefable

on se sent obligé toujours de signaler les orgasmes parce que sinon,
même à ses propres yeux, on pourrait douter qu’on a eu vraiment un plaisir intense
mais moi, je sais ce que j’ai ressenti dès le premier effleurement,
quand mon doigt est entré légèrement dans ma raie lubrifiée,
ces frissons qui ont parcouru tout mon corps

L’ineffable vit en moi, cela je l’ai gagné sur le vide, sur le désert,
personne peut me l’enlever,
je possède un secret rare, un trésor inépuisable

je me suis rendu compte que c’est au fur et à mesure
que le féminin s’emparait de plus en plus de moi durant les séances
et que je sentais de plus en plus entre mes jambes ce pussy, ce vaginus
que mon plaisir a radicalement changé de nature

c’est de plus en plus comme si je ne le sentais plus dans mon corps à moi,
dans ma chair, oui
mais à ce point habité par ce féminin éveillé,
que c’est comme si je le ressentais dans un autre corps,
dans son corps,
c’est indescriptible, il faut l’avoir vécu

ces frissons qui vous parcourent comme des vagues,
houle harmonieuse, sauvage mais harmonieuse de mes hanches
et puis cette sensation de plénitude, d’épanouissement,
d’être en accord avec ce corps,
d’être tout entier, d’être tout entièrement

la lascivité de mon bassin, rien qu’elle, m’enivre déjà
et puis quand j’ai un doigt ou deux qui viennent dedans un peu frotter, presser,
c’est comme si on déversait dans ma chair,
la chaleur la plus onctueuse qui soit
qui parcoure lentement mes cellules avec une puissante douceur,
du baume de soleil

on se laisse aller, n’opposer aucune résistance, juste ouvert, offert,
dans ma chair, mon maître promène sa baguette magique
et allume des étoiles