#29982
bzo
Participant

“quel explorateur du corps et de la sexualité, je suis!”
je me suis fait la réflexion il y a quelques heures,
me suis fait l’effet d’être un explorateur de l’extrême,
avançant en quelque contrée lointaine, inconnue,
aussi à l’aise que si je me déplaçais dans mon salon en une banlieue tranquille

que se passait-il?
j’étais assis sur la lunette d’une des toilettes sur mon lieu de travail,
j’avais glissé la main droite entre mes jambes, enveloppé mes couilles avec
puis resserré mes cuisses
tandis que l’autre main caressait lentement mon sein gauche
et que j’alternais des contractions maintenues de longues secondes
variant un peu la pression de temps à autre
avec des mouvements de tout le bassin reproduisant une pénétration,
les reins, les fesses, tous les muscles de la région
dans un mouvement rythmique et langoureux,
semblaient enfoncer en moi un sexe dur, un sexe gorgé de sang
qui allait et venait

presque instantanément tout mon corps avait été envahi
par de la chaleur et des frémissements,
quand je pressai avec une contraction insistante,
un océan d’onctuosité semblait m’envelopper,
je plongeais, descendais toujours plus profondément,
sensation de félicité, d’épanouissement généralisé jusqu’à plus intime de mon être

puis quand je reprenais les allers et venues, rouvrant la plupart du temps les yeux,
tout mon bassin comme engagé dans une lente danse sensuelle,
poussant encore et encore, enfonçant un sexe en moi, remontant dans mon anus-pussy,
fou de plaisir, chaque centimètre d’avancée semblant provoquer
une lente explosion de chaleur, de frissons, de nectar se répandant dans mes entrailles,
se disséminant dans tout mon corps

merde mais je suis dans les toilettes sur mon lieu de travail
et en même temps je ressens tout cela,
même si j’avais une femme me chevauchant plutôt en ce moment
ou si elle avait englouti mon dard
et jouait avec sa langue sur mon gland dans sa bouche,
je n’arriverai pas à éprouver le quart du dixième de ce que j’éprouve en cet instant,
je me suis fait la réflexion,
puis mes yeux se remplirent d’étoiles et de fleuves de lumière
derrière mes paupières fermées,
je venais de jouir sans un gémissement, sans un cri,
avec le dernier coup de rein particulièrement bien placé
qui avait divinement frotté en moi
qui avait fait exploser dans mes entrailles sa grenade d’amour
répandant dans tout mon être du soleil liquide quelques instants