#30205
bzo
Participant

dans un autre fil, j’évoquai aussi mon souhait de réduire un peu la voilure des mots,
de diminuer mon temps sur le forum
mais après le plaisir, il semble que les mots vont de soi,
une prolongation presque nécessaire pour achever une séance

alors me voilà à nouveau,
j’interromps ici un instant pour aller me faire un thé

j’ai atteint un jour la consistance avec masseur,
depuis hier je l’ai atteint en aneroless,
sans rien concéder, en ne lâchant rien de mes petites techniques récoltées en cours de chemin,
cela a pris plus de temps mais cela en valait vraiment la peine

la technique en aneroless est autrement plus sophistiquée et riche
mais les sensations sont à l’avenant,
une variété époustouflante,
l’impression chaque jour de vivre une expérience toute à fait nouvelle

du coup j’ai envie aussi de reprendre des séances avec masseur
maintenant que ma base technique est finalisée,
je sais que ma pratique en masseur va automatiquement bénéficier aussi
de mes derniers ajustements,
c’est consistant, plus de fragilité, plus d’hésitation,
la technique libère une fois qu’on l’oublie,
mon corps s’est emparée de tous ces moyens que j’ai mis au point peu à peu
et en joue comme si tout cela avait toujours été là

mais ce n’est pas le cas, j’ai mis des mois à découvrir et à mettre au point tout cela
et désormais j’ai l’impression que mon corps joue en toute liberté,
insouciant complètement de toute cette technique lentement acquise et réglée
mais ce n’est pas le cas,
je sais que ma technique est bonne et au point désormais,
justement parce que mon corps peut s’en emparer
et en user sans que j’aie à intervenir,
que la technique semble même ne plus exister,
que j’ai l’impression à chaque instant d’improviser complètement

et que le plaisir est dense, que le plaisir est riche, à chaque instant,
je n’en reviens toujours pas de cette séance que j’ai vécue il y a quelques minutes,
ce plaisir au féminin est tellement vaste, tellement sans limites,
c’est bouleversant à chaque instant,
à chaque instant j’ai envie de pleurer tellement ce bonheur qui m’emplit,
semble irréellement puissant, nourrissant

ce nectar qui m’emplit, ce nectar vibrant, chaud, partout en moi,
cette caresse prodigieuse à l’intérieur de moi,
cet amour qui illumine tout mon être,
je suis en fête,
ma voix tremble de bonheur, mes gémissement tremblent de bonheur,
je glisse lentement, très lentement le bout des doigts sur ma peau
pour accompagner toutes ces vagues qui passent l’une après l’autre en moi,
à la moindre contraction, à la moindre pression de mes cuisses sur mes parties génitales,
cela repart,
la houle est là qui danse partout,
ce qui est là désormais, c’est le grand océan dans toute sa splendeur