#31628
bzo
Participant

Mais je crois que ce qui m’aspire n’est pas encore assez fort. Je travaille à le renforcer, et il progresse jour apres jour.

je crois que c’est plutôt cela
parce qu’à un moment donné, tu vas sentir que si tu laisses aller en confiance,
que tu te rends complètement, tu vas aller au-devant de voluptés décuplées, irrésistibles,
ne plus avoir de moi pensant pendant de longs instants,
ne plus être pendant de longs instants qu’une chair ivre de plaisir jusqu’au plus intime de sa fibre,
c’est une perspective prometteuse, face à laquelle même l’esprit le plus attaché à ses prérogatives dans le crane,
accepte finalement de capituler et de se mettre en veilleuse
pour laisser la place à l’anarchie joyeuse, à l’anarchie bariolée, du grand carnaval

Je reduis ma pratique du massage penien au profit du massage prostatique, et mes sensations sont decuplees. Mon moteur démarre avec une facilité étonnante !

je suis vraiment content de lire cela,
même si on s’est éloigné d’une pratique prostatique conventionnelle,
à mon sens la prostate devrait rester le moteur principal
car son potentiel est inégalable

c’est une question d’équilibre d’après mon expérience,
pour moi les interlocuteurs naturels de mes bijoux de famille, ce sont les cuisses,
ensemble ils semblent danser, se frotter les uns contre les autres dans un tango lascif

avec les doigts, éventuellement des légers effleurements, des frottement brefs, de vagues pressions,
plus que cela, cela provoque un déséquilibre,
de trop grosses injections d’ondes sexuelles mâles

enfin cela c’est moi, ce sont mes conclusions,
et encore mes conclusions pour l’instant, demain je changerai peut-être totalement d’avis

que de moments mémorables encore ce soir,
j’ai été me baigner dans le fleuve,
j’ai presque envie de l’appeler le fleuve sacré,
mon Gange de l’amour,
mon fleuve souterrain, personnel
où je vais me ressourcer, où je vais me purifier

au fur et à mesure que mon corps nu, que mon âme nue, étaient enveloppés de ses eaux
je sentais le nectar voluptueux me pénétrer par tous les pores de la peau,
envahir ma chair, envahir mes os, envahir mes cheveux, mes yeux, ma bouche
mes muscles se détendent, il n’y a plus rien à craindre, plus de stress possible,
juste ces vagues sensuelles partout qui vont et viennent en moi,
plus qu’à apprécier leurs nuances changeantes à l’infini
au fil de l’écoulement du fleuve immémorial
qui vit dans les hommes et les femmes depuis la nuit des temps
et qui pour l’instant coule pour moi

quel délicieux barbotage,
entouré de mes gémissements comme d’un troupeau joyeux qui courait dans tous les sens,
je jouais inlassablement, je jouais dans ma chair, ma chair jouait avec moi,
nous jouions ensemble dans ces eaux si accueillantes, si douces, si pénétrantes

mes doigts s’enfonçaient régulièrement dans mon anus-pussy,
c’était tout à coup comme un des ces ascenseurs modernes, sur-puissants
qui monte à toute allure, glissant, fendant l’air,
mes doigts me fouaillaient, mes petites souris d’amour curieuses et farfouilleuses
me chipotaient si tendrement,
allant à la rencontre sans crainte de mes contractions,
ils se touchaient, restaient quelques instants au contact,
se frottaient, se serraient un peu,
quel décollage de tout mon être à chaque fois