#31737
bzo
Participant

quelle volupté de se caresser lentement,
ma main sur ma peau qui épouse ma chair, tendrement la frotte, l’allume, l’épouse,
je m’abandonne complètement , me laisser aller, écarte les cuisses,
je veux sentir en moi cette contraction remonter comme un dard dur, impitoyable,
répandant de la lave sur son passage dans mes entrailles

petite séance éclair du matin, hé hé,
tout est encore bien là,
être totalement dans l’instant, communier avec sa chair, communier avec ses abysses,
comme j’aime ce corps à présent,
comme ce corps m’aime à présent,
ensemble nous éveillons des sortilèges, le chant des profondeurs m’envahit,
une volupté sans limites,
mon amour, mon amour, mon amour,
tu as pris feu, tu danses,
dans les flammes de ce sortilège d’être vivant, d’être empli de passion, de désirer et de ressentir,
dans cette consumation divine sur l’autel de l’instant,
je fais ma prière païenne dans ma chair en fête