#31839
bzo
Participant

quels moments incroyables encore,
je n’en finis pas d’être ébloui, surpris, jour après jour

j’ai laissé de côté pour cette séance nocturne le bûcheron,
pas d’éléphant dans le magasin de porcelaine,
mes cuisses et mes parties génitales se sont livrées à une danse
tellement sensuelle, tellement érotique

comme cela bougeait divinement là en bas,
toute la houle lascive de mon bassin, par l’intermédiaire de mes cuisses
venaient envelopper mes bijoux de famille,
les pressant, les frottant inlassablement

la volupté à partir d’un certain niveau de densité, cela devient de l’extase,
une espèce de félicité qui vous emplit des pieds à la tête,
votre chair est tellement ravie, tellement épanouie dans l’instant, tellement en fleur,
qu’un soleil intérieur semble briller de mille feux,

j’étais en train de me pâmer,
j’étais en pâmoison pendant de longues minutes,
mes mains me caressaient lentement, des contractions remontaient,
mes cuisses allaient et venaient, frottaient et encore frottaient,
mon sexe était heureux, je le sentais heureux comme il ne l’a plus été depuis longtemps
pourtant il restait parfaitement au repos
mais il émanait des ondes d’une telle intensité, d’une telle richesse,
flots d’onctuosité ineffable dont j’étais envahi,
dont les vagues allaient et venaient partout en moi

le moindre mouvement me faisait se tordre de plaisir
et accentuait ma pâmoison,
le féminin avait déployé des ailes d’une telle ampleur,
une telle richesse de coloris emplissait les cieux dans mes yeux,
j’étais tout petit quelque part, emporté, un fétu de paille, heureux de vivre,
quels instants de magie, de sorcellerie,
une grande fête, l’océan en invité principal

comme tu as été belle, mon amour, comme tu as été chatoyante,
comme tu as déployé tes ailes en moi,
tu as sillonné des cieux lointains,
mes yeux n’ont pas rêvé, mes yeux n’étaient pas ouverts, mes yeux étaient avec toi,
nous avons fait un avec la ligne d’horizon, mon amour,
la ligne d’horizon nous a accueilli,
nous avons fêté l’instant,
nous avons fêté