#33412
bzo
Participant

un peu de théorie,
j’aime bien la théorie, cela fait travailler mon imagination,
comme je vois la chose, d’après mon expérience et d’après les nombreux témoignages lus,
pour moi il y a deux façons de solliciter sa prostate,
de la faire participer à des jeux sexuels:
un plaisir prostatique au masculin et un plaisir prostatique au féminin,
entre les deux , bien sûr, il y a toutes sortes de passerelles et de nuances

les deux sont rendus possible en cherchant à accéder à cette source infinie d’énergie en nous,
une nappe phréatique qui dort en nous
et qui peut être réveillée, sollicitée

le plaisir prostatique au masculin, c’est le traité d’Aneros,
il cherche avant tout à utiliser la puissance, la sur-puissance disponible sans limites
dans cette source d’énergie en nous,
le résultat de cette façon de solliciter sa prostate,
ce sont les orgasmes qui s’enchaînent, toujours plus puissants, plus nombreux
et puis ce sont les super O

puissance donc avant tout et relativement peu de variété, de nuances

le plaisir prostatique au féminin,
c’est la richesse des sensations, leur diversification, des coloris variant à l’infini,
c’est une sensation de maturation du plaisir en nous, d’épanouissement,
communion, extase, sensation de se faire l’amour

on commence d’abord avec le plaisir au masculin,
on monte en puissance, on acquiert de la maîtrise, les orgasmes arrivent, les orgasmes sont là,
les super O aussi, de plus en plus régulièrement,
c’est arrivé à ce stade, dégustant jour après jour ce stade,
que j’ai commencé à ressentir qu’il y avait aussi autre chose qui se jouait,
qu’il y avait d’autres possibilités

j’ai eu le pressentiment de ce plaisir au féminin
et je me suis lancé sur la foi de cette prémonition,
j’ai commencé à faire attention beaucoup plus aux détails, aux nuances,
j’ai cherché inlassablement à les favoriser, à les développer, à les varier,
au détriment de la puissance

c’est dans ce lent processus qu’à un moment donné j’ai commencé à expérimenter en aneroless,
ce n’était sans doute pas un hasard que le besoin s’est fait sentir, arrivé à ce stade,
sans masseur, l’A-less est beaucoup plus adapté à ce plaisir au féminin,
il permet d’aller chercher les nuances, de développer la finesse, de focaliser mieux sur les détails,
plus de liberté de mouvements, plus lié au lit non plus,
bref beaucoup plus adapté

attention, je ne dénigre pas la pratique avec masseur, il a d’autres avantages,
il y a ce contact physique avec le masseur, des sensations inimitables,
un flot continu, une fois qu’on est à un stade avancé,
un flot en continu de sensations, une technique plus simple, moins d’attention nécessaire,
cela compense pas mal les limitations

au moment où j’ai basculé vers l’aneroless, c’est vraiment sur la foi d’une intuition,
il m’a fallu faire de patience et d’humilité
car là pour le coup, j’ai tout perdu,
accès en puissance à la nappe d’énergie
et l’accès du plaisir au féminin, il était encore juste en gestation à ce moment,
un quasi départ à zéro donc,
mais cela heureusement, c’est vite développé,
je savais au fond de moi, que cela irait assez vite pour regagner des sensations,
donc je n’étais pas trop inquiet
mais cela manquait quand même, c’était une période de vache maigre où il a fallu se serrer la ceinture

mais voilà cela progressait, des sensations revenaient,
je commençais à entrevoir et à ressentir de plus en plus l’extraordinaire diversité,
comme une faune et une flore amazonienne qui surprennent sans cesse par leur richesse, leur diversité, leur variété,
pas un jour sans renouvellement au fur et à mesure que je progressais,
cela s’accentuait, cela devenait de plus en plus évident

et puis vivre sa séance comme si on se faisait l’amour,
c’est ineffable, être aux deux bouts,
avoir en soi les deux acteurs de l’acte sexuel, le pôle masculin et le pôle féminin, activés,
vivre leurs ébats, être les deux en même temps,
être deux tout en étant un, le sentir, le vivre dans sa chair,
c’est un petit miracle qui se renouvelle jour après jour, il n’y a pas d’autre mot

le plaisir prostatique au masculin, en quête avant tout de puissance donc,
il y a bien sûr des tas de passerelles,
certains, sans même s’en rendre compte, font des excursions vers plus de féminin,
d’autres plus consciemment, cherchent à favoriser comme je l’ai fait,
c’est un long processus
quand on n’est pas tombé dans la marmite de potion magique comme certains

le plaisir prostatique au masculin, s’accommode peu d’interactions,
il est assez exclusif,
il accepte un peu de l’anal, de la masturbation bien sûr,
voilà ce qui va avec, ce qui peut se conjuguer avec

le plaisir au féminin est plus accommodant, les gens qui le pratiquent,
sont plus touche à tout à tout,
ainsi @envole utilise toutes sortes de gadgets,

@ch313
est un cas tellement à part,
moi j’ai recyclé mes organes sexuels, je me sers de leur formidable potentiel
dans le cadre de ma pratique, ils sont devenus en fait essentiels,
ce que j’appelle la danse de mes cuisses et de mes parties,
cela inondent mon bassin d’un nectar voluptueux absolument irrésistible
et puis les contractions aussi sont renforcées par les pressions
que cela occasionne sur mes couilles essentiellement

les contacts manuels, par contre, j’y vais beaucoup plus prudemment,
des contacts brefs, fugaces, ainsi cela provoque comme des petits coups de booster, de turbo
sans phagocyter les autres types vibrations,
sans trop de perte de finesse, de qualité

un premier stade du plaisir au féminin ,
c’est l’acquisition de toute cette faune et flore à la richesse infinie dans sa variété, sa diversité,
une fois cela acquis,
il s’agit d’aller à la reconquête de la puissance,
une puissance différente, de celle du plaisir au masculin,
une puissance qui respecte la richesse et la diversité de la faune et de la flore,
en fait qui la met encore plus en valeur, qui la renforce encore plus,
qui la fait tournoyer et encore tournoyer, un carrousel joyeux,
une fête toute en volupté et en sensualité débordante dans la chair,
une communion quasi mystique par moments,
sensation de bien-être ineffable, d’épanouissement,
comme j’aime ce mot, épanouissement,
oui cette sensation pour quelques instants d’appartenir à cette nature dont on a été arrachée,
d’y tenir sa place, d’être pris dans le grand carrousel de la vie,
d’en être un infime rouage, raccordé à de milliards d’autres petits rouages tournant de concert