Mots-clés : mon amour, plaisir androgyne, prostate
- Ce sujet contient 738 réponses, 14 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
bzo, le il y a 3 années et 10 mois.
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- 12 février 2019 à 12 h 40 min #33056
aneveil
ParticipantBonjour @bzo,
Je vis quelque chose d’assez proche en ce moment, (depuis quelques jours)
des séances vraiment éclair et totalement impromptues.Il me suffit de dire à ma femme intérieure la formule magique du genre :
“Je te laisse les rênes, prends possession de mon corps, seule toi possède la clef de contact”
Je sens ma poitrine, les tétons qui deviennent sensibles frémissent,
je sens mes seins hyper sensibles, mes lèvres aussi frissonnent et mon bassin se mets en mouvement.
Je suis instantanément envahi par des vagues d’orgasmes dans la béance de mon corps (chakra racine),
une main tremblante vient alors caresser mon périnée et mon anus
qui se mets automatiquement à pomper et je pars dans les montagnes Russes…Je tremble, je gémis et j’ai vraiment du mal à terminer ce message… 😉
12 février 2019 à 19 h 25 min #33057bzo
Participanthello @aneveil
hé hé , être pareillement habité,
être capable d’éveiller de pareils délices en soice sont des expériences tellement singulières, tellement extrêmes
que cela me paraît presque relever du miracle
qu’elles semblent si proches par les résultats qu’elles produisentcela fait vraiment plaisir de lire cela
13 février 2019 à 0 h 19 min #33071bzo
Participantje me suis injecté ma première dose, seulement vers minuit aujourd’hui,
j’ai fait durer le plaisir, je me suis retenuen fait je peux faire à peu près n’importe quoi,
une fois que je lâche les chevaux en moihum, c’est faux, cela peut paraître comme cela, peut-être dans certains de mes textes
mais en fait, c’est totalement faux, ce serait trop facile,
il faut qu’une action physique adéquate vienne à la rencontre de ce qui s’éveille en moi,
un peu comme deux silex sont frappés l’un contre l’autre, d’une façon assez précise
pour que les myriades d’étincelles du plaisir puissent naître dans la chairil y a donc une sorte d’adéquation qui doit survenir,
tout le maelstrom que j’éveille en moi,
m’offrant la possibilité d’éprouver hors de mes frontières,
serait en pure perte
si mes mains, mon bassin, mes contractions, enfin toutes mes différentes actions,
ne parviennent pas à saisir leur chancedans toutes les pratiques , mêmes les plus statiques,
c’est comme cela,
il faut toujours qu’il y a au moins un brin d’action externe de notre part
qui aille à la rencontre de ce que l’on parvient à faire monter en nous de nos abysses13 février 2019 à 11 h 12 min #33072bzo
Participantce que je voulais dire juste au-dessus, pas sûr que ce message est assez clair,
c’est que les sensations sont la résultante
de la combinaison d’une action physique, aussi minimum soit-elle
et d’une action intérieurel’action physique, peut être juste symbolique, pour ainsi dire,
une sorte de déclencheur
comme elle peut être plus élaborée, plus complexe, comme chez moi
où tous mes gestes, tous mes mouvements doivent entrer dans un certain moule,
concourir à la sensation que je me fais l’amour,
la sensation d’une interaction entre deux corps,
en d’autres mots, quand je me caresse, j’ai la sensation de caresser un autre corps,
j’ai vraiment la sensation d’une interaction entre deux corpstous mes gestes, tous mes mouvements sont donc indifféremment
tour à tour ressentis comme ceux d’un homme et d’une femme engagés dans un corps à corps amoureux,
enfin c’est la sensation que je dois parvenir à créer, que je dois parvenir à vivre,
tout cela est possible grâce à une lente reprogrammation de mes sensations,
les associant avec les gestes, les mouvements
pour pouvoir recréer et pouvoir vivre un acte amoureux comme si j’étais à deux,
un pôle masculin et un pôle féminin engagés dans des ébats voluptueux et torridesquant à l’action intérieure, il est beaucoup plus difficile de mettre des mots dessus,
pourtant c’est bien la partie la plus importante,
c’est la partie immergée de l’iceberg,
c’st un mélange en fait, se laisser aller, s’ouvrir, ce sont des mécanismes mentaux , en fait,
on s’ouvre, on s’ouvre, on s’ouvre, on relâche toutes ses défenses,
ce sont des mécanismes fondamentalement féminins durant l’acte amoureux,
on s’en remet à l’ivresse, au délire de la chair, on ne résiste pas,
on se laisse aller, on se laisse entraîner,
on n’est plus que béance
et on est habité plus que par une seule envie, c’est que le plaisir nous pénètre de toutes parts,
que tout notre être ne soit plus qu’un sexe géant dans lequel pénètre le plaisirpersonnellement tout cela se met automatiquement en place
en laissant mon moi pensant s’éteindre et laissant mon moi animal, mon cerveau reptilien,
prendre la direction des opérations,
j’ai vraiment dans ces moments-là la sensation que mon cerveau est partout dans mon corps
et que ma tête n’est plus qu’une éponge imbibée de sensations
où il n’y a plus la place pour aucune penséeje pense avec ma rate, je pense avec ma jambe, je pense avec mon épaule,
je pense avec mon sang, je pense avec mon sexe, je pense avec ma prostate,
dans ces moments-là,
ma jambe imagine mon plaisir, ma rate imagine mon plaisir, mon épaule imagine mon plaisir,
mon sang imagine mon plaisir, mon sexe imagine mon plaisir, ma prostate imagine mon plaisirtout a libre cours et toutes les forces vives des profondeurs sont libérées
13 février 2019 à 21 h 06 min #33073bzo
Participantmon A-pussy est devenu tellement tellement réactif,
que quand durant une micro-séance dans mon fauteuil de bureau, je lève un peu une fesse
et y introduit quelques doigts, que je démarre en même temps une contraction,
j’ai l’impression que je vais défaillir,
ces bouts de chair qui s’introduisent en moi, me font un tel effetmes entrailles s’enflamment
et tout mon corps est traversé de soubresauts,
je reste ainsi le cul de travers, deux, trois doigts bien enfoncés
et je bouge le bassin, effectue de lents mouvements de va et vient prolongés par des contractions
et me sens devenir fou de plaisir,
j’ai du feu partout en moi, je halète et j’ai envie de hurler, de hurler14 février 2019 à 23 h 40 min #33076bzo
Participantmalgré tout le potentiel de plaisir,
je me rends compte que chaque fois que je pense pratiquer,
je ne pense jamais spontanément séance avec masseuril faut que je me force à chaque fois,
un peu comme à la piscine, quand on est au bord de l’eau plus froide que la température du corps,
il y a toujours une résistance à surmonterle fait est qu’avant la séance, je ressens instinctivement le masseur comme un intrus,
et la pensée de l’insérer d’abord comme à un acte intrusif,
après une fois qu’il est en place, que les muscles se sont bien détendus,
se sont bien habitués à l’intrus en silicone
il fait peu à peu comme partie de moi
et à la fin de la séance, quand je l’enlève,
j’ai l’impression d’arracher de ma chair quelque chose
d’arracher quelque chose qui a fait corps avec ma chair15 février 2019 à 7 h 45 min #33077bzo
Participantplus que jamais ma pratique est une danse,
une lente danse sensuelle, érotique, avec moi-même,
un slow lascif serré tout contre moi-même,
caressant ma chair, pressant ma chair,
me berçant jusqu’à l’étourdissement, me berçant jusqu’à l’éblouissementl’élan de mon corps,
j’ai juste qu’à me laisser emporter par l’élan de mon corps
et ne plus penser à rien, juste à me laisser emporter par le rythme sensuel
qui ne demande qu’à me bercer lascivementbientôt les sensations arrivent de toutes parts,
entrent dans la danse
et désormais c’est un véritable bal,
un carrousel tournoyant, lumineux, un kaléidoscope soyeuxet ça tourne, ça tourne,
les amants sont dans ma chair,
les amants s’ébattent dans ma chair,
les amants ont mon poumon, les amants ont mon coeur,
les amants animent mes membres, les amants animent mes organesharmonie silencieuse, intemporelle, fuyante,
elle court dans mes veines,
elle a libre cours dans mes veines,
elle entre de tous côtés, elle sort de tous côtés15 février 2019 à 8 h 09 min #33078bzo
Participantbon dieu, quels moments encore,
cela n’aura duré qu’une ou deux minutes
mais toutes les forces sexuelles, toutes les forces érotiques,
étaient libérées en moije me frottait comme une chatte en chaleur contre le coin de la table,
je gémissais, je haletais,
écartais de plus en plus les jambes
et sentais mes entrailles comme de la lave en fusionquels moments érotiques, quels moments de pur coït animal,
le cul comme enflammé, le cul comme un geyser, le cul comme un orchestre en folie15 février 2019 à 8 h 21 min #33079bzo
Participanten écho à mes deux derniers messages,
par moments c’est un lent cours harmonieux, majestueux, sinuant lascivement,
surtout au litpuis à d’autres, c’est un torrent bouillonnant, torride, animal,
surtout mes micro-séances15 février 2019 à 23 h 42 min #33081bzo
Participantcela coule, un cours me traverse,
je suis pris dans un coursje ressens ce que j’ai envie de ressentir,
je ne suis qu’un intercesseur
du masculin et du féminin en moije me suis rendu compte que mes mouvements et mes gestes,
étaient en même temps masculin et féminin,
ils étaient les deux ensemble,
c’est ainsi que mon corps se fait l’amour partout,
pas une partie de mon corps qui ne me fait pas l’amour,
qui ne se fait pas l’amourmes gestes me font l’amour
car le masculin et le féminin y sont entremêlés,s’y ébattent,
il me suffit de bouger un peu et déjà je me fais l’amour,
n’importe quel geste entraîne la mise en route d’une immense, d’une profonde, machinerie interne
qui éveille des frissons, de la chaleur partout en moi,
du nectar se met à couler partout en moi,
des vagues langoureuses, des courbes lascives se mettent à circuler partout en moije n’ai plus qu’à faire n’importe quoi,
surtout toujours faire n’importe quoi, c’est ainsi que cela marche le mieux,
ne rien réfléchir, juste faire n’importe quoi, n’importe comment
et c’est un carrousel de sensations changeantes, sans cesse changeantesbonheur de vivre des moments pareils,
notre chair est un continent à explorer
qui donne directement sur le ciel le plus vaste qui soit16 février 2019 à 10 h 17 min #33082bzo
Participantlibérer toutes les forces en moi,
me sentir parcouru d’ondes,
me sentir comme un tambour vibrant langoureusementmes doigts comme vous me faites du bien,
ma peau vous aime,
ma petite fente vous aime,
vous faites naître mes gémissements,
vous faites chanter mes abyssesje suis écartelé, je suis fouillé,
amour, amour, comme tu m’emplis16 février 2019 à 10 h 49 min #33083bzo
Participantje suis assis sur mon coin de table favori, les jambes écartées
au fur et mesure de mes lents mouvements,
montant un peu, descendant un peu, glissant, ondulant, me frottant,
me pressant, écartant mes cuisses pour sentir le bois entrer un peu en moi,
me frottant, me frottant de plus en plus langoureusementje le sens tout contre mon périnée, glisser maintenant plus bas, contre la fente de mon cul,
écartant la chair, poussant la chair, pressant la chair
mon A-pussy est en flamme au milieu de tout cela, mon A-pussy hurle au milieu de tout cela,
j’appuie un peu bien contre mon trou-trou, il s’enfonce encore plus,
mes entrailles fondent, j’ai de la lave partout dans mon ventre,
je fais de petits mouvements latéraux,
je me cabre, je me cabre, pour bien sentir le bois presser encore un peu plus en moi
des légers mouvements de va et vient, de légers mouvements de haut en bas,
mes mains pressent mes seins, les rudoient un peu, les rudoient affectueusementmon bassin danse, léger balancement lascif contre le coin de bois
qui presse impassiblement tellement délicieusement tout la région,
toujours je monte, je descend, toujours je me frotte,
je suis de plus en plus en feu, de plus en plus gémissant,
je ne suis plus qu’un bassin et un cul se frottant, se pressant
contre un corps inerte le faisant jouir à répétitionmes mains caressent mes flancs, ma poitrine
tandis que des contractions montent inlassablement
vagues puissantes d’une marée, vagues puissantes d’une marée irrésistible,
comme je crie, oh comme je crie17 février 2019 à 11 h 20 min #33084bzo
Participantle nectar qui circulait en moi,
était tellement riche, tellement dense, chargées de tellement de nuances et de finesse,
avait des caractéristiques si épanouissantes, avait des caractéristiques si voluptueuses,
que je me sentais comme une plante avec son système de millions de racines, de radicelles
buvant, s’imprégnant,
s’imprégnant, buvantde tous côtés en moi, je sentais mes cellules
comme tétant un nutriment essentiel, comme tétant un nutriment vital,
ma chair s’imbibait, ma chair commençait à patauger dedans,
je me tordais de plaisir sur mon lit, j’ondulais de plaisir sur mon litune belle plante grasse au feuillage resplendissant, sûrement
à en juger par mes gémissements tellement dégoulinant d’échos de chair enivrée,
je me sentais appartenir au cycle végétal,
je me sentais appartenir au cycle végétal, souverain, omniprésent, omnipotent,
parce que comme noyé, absorbé passivement, dans un système beaucoup plus grand que moien même temps quelque chose d’extraordinairement carnivore était en train de se passer là en moi aussi,
de la barbaque était en train d’être consommée, de la barbaque était en train d’être consumée,
à pleines dents, crue, du sang giclant partout,
la pompe à plaisir siphonnait,
la pompe à plaisir siphonnait sans relâche à pleine puissance en moi20 février 2019 à 0 h 28 min #33087bzo
Participantpfiou, comme c’est désert ici,
on se croirait dans une de ces villes fantômes dans le far west
qui périodiquement s’emplit de quelques aventuriers en quête de l’or de leurs entraillesun peu malade depuis hier, de la fière, gorge qui fait mal,
libido un peu en berne,
fonctionne en mode mineur pour l’instant,
tel un guitariste penché sur son instrument qui s’essaie à de nouveaux accords,
je laisse s’installer le silence
puis je fais monter une note puis une deuxième,
ainsi bien à l’écoute, une petite musique tout à fait charmante, tout à fait sensuelle
m’a fait passer de bons momentsavec comme je l’écrivais juste au-dessus des tas de sensations nouvelles,
ce corps est tellement coopératif quand on est à son écoute, à son service,
mes mains se déplaçaient lentement, un peu partout,
la plupart du temps très lentement,
moins de contractions que d’habitude,
j’espaçais les sensations à dessein , ainsi augmentant ma concentration,
je parvenais vraiment à bien déguster chaque nuance, chaque coloriscela ne s’emballait pas, de temps à autre même,
je laissais un doigt effleurer une couille, mon gland,
causant ainsi une mini-explosion tout à fait bienvenue
mais dans l’ensemble j’étais à l’écoute de nuance subtiles, calmes , pastelsj’ondulais et me contorsionnais beaucoup
tout en laissant mes mains vagabonder sur tout mon corps,
comme d’habitude mes parties génitales et mes cuisses avec leur danse bien à eux
qui produisait constamment un délicieux nectar qui se répandait un peu partoutje sentais bien mes deux postes de commande,
un dans ma tête désertée pour le moment
mais où tout les instruments fonctionnaient, clignotaient,
des tas de commandes, de suggestions essayaient de s’imposer depuis là-bas
mais désormais j’ai une totale maîtrise
et je suis plus bas dans tout mon corps, conduisant les débats avec mon corps,
mon imagination directement au prise avec mes membres, mes mains
sans passer par ma têtecette sensation est vraiment étonnante dans ma tête
d’un poste de commande abandonné par son pilote pour l’instant
mais qui continue de recevoir des tas d’informations,
qui essaie régulièrement d’envoyer des directives vers mon corps
mais j’ai bien appris à ne rien écouter,
aussi persuasif l’argument ou la suggestion, semble être
et je laisse mon corps improviserenfin ce n’est même pas improviser,
comme je l’ai écrit plus haut,
c’est comme si mon imagination, ma fantaisie, étaient directement partout dans mon corps
et qu’ainsi une chorégraphie délicieuse, instantanée, se met en place
avec mes pulsions, mon instinct aussi participant massivement,
je les sens comme un élan animal en moi, un élan primaire en moi,
m’animantune fusée avec plein d’étages en action
mais pas la tête, elle se repose, elle est juste empli de frissons, de chaleur soyeuse, de vagues voluptueuses
je ne peux pas l’empêcher de fonctionner
mais je peux faire comme si de rien n’était avec ses directives, ses commandes,
par moments c’est comme du slalom entre des obstacles,
ma tête essaie de reprendre les commandes
mais la plupart du temps tout de même en fait,la piste est à peu près libre
et je suis comme un danseur s’élançant sans arrière-pensée
guidé par les seules lois d’une attractivité mystérieuse dans mon sang20 février 2019 à 1 h 38 min #33088bzo
Participantet avant de me coucher,
nu comme un ver dans mon fauteuil, je m’empalais sur deux, trois doigts,
immédiatement je me sentais comme un pantin désarticulé gracieusement,
les contractions viennent directement à leur rencontre, les enveloppent, les prolongent,
ensemble ils mettent le feu à toute la régiontout mon corps bientôt, n’est plus qu’un brasier incandescent
et je suis en mode liane lascive plus que jamais autour de ce pal que je sens en moi,
qui semble monter puissamment dans mes entrailles,
autour duquel je remue , autour duquel je me sens en rut et remuant sans pudeur et sans tabou,
je le caresse de mes muscles intérieurs, je l’enlace,
je le lèche, je me frotte à lui avec tous mes boyaux, avec mon sangje sens toute la puissance du féminin à l’oeuvre en moi,
comme c’est divin,
je palpe un sein tout en l’avalant goulûment du regard,
comme si je voulais le goberune contraction vigoureuse, je ferme les yeux ,
je me laisse entraîner vers les profondeurs,
quelle plongée, comme cela ondule partout en moi,
ce chaloupement voluptueux, toutes ces courbes sensuelles qui semblent naître partout en moije dois avouer que c’est assez éprouvant pour le poignet
car je pèse dessus de tout mon poids
et je bouge par moment, assez frénétiquement,
il est rare que je parvienne à tenir plus de quelques minutes
et c’est bien dommage car cette posture est absolument divine21 février 2019 à 0 h 00 min #33093bzo
Participantavec mes cuisses et mes parties génitales
se frottant, se pressant, inlassablement les uns contre les autres,
j’ondulais en mode liane lascive plus que jamais
et mes mains aussi sans cesse errant partout, tranquillement, lentement,
je goûtais ainsi une telle variété de sensations, une telle richesse de sensations variées et subtiles
que j’espaçais mes contractions, histoire de ne pas croître trop vite la tension sexuelle,
de ne pas décoller trop vite,
juste rester ainsi, dégustant tout ce kaléidoscope si coloré, si changeantau bout d’une petite demie heure ainsi,
de très fins orgasmes sont arrivés les uns après les autres, en chapelet,
je n’en avais jamais encore eu de comme cela,
d’une telle finesse soyeuse, d’une telle limpidité lumineuse,
l’impression que du cristal résonnait partout en moi,
c’était saisissant,
tout mon intérieur semblait résonner comme du cristal
me tordais langoureusement sur mon lit,
mes doigts s’entremêlaient à mon torse, à mes épaules, à mes seins,étendant de temps à autre de leur long les bras derrière la tête,
l’un caressant tour à tour l’autre, l’un enflammant tour à tour l’autre,
ma tête comme un métronome allant de gauche à droite, de droite à gauche,
emplie de soie frissonnante traversée de vagues de chaleur21 février 2019 à 9 h 20 min #33094bzo
Participantune caresse n’est rien qu’une coquille vide si vous ne l’habitez pas,
si vous ne vous investissez pas entièrement dedanshabiter une caresse dans notre pratique,
c’est être prêt aussi à la recevoir,
la main est ardente, curieuse, intrépide,
la peau dessous, aussic’est une question de disposition d’esprit, d’ouverture d’esprit,
d’exacerbation et de reprogrammation de notre libido,
une façon de solliciter le plaisir qui n’a rien à voir avec la masturbation,
qui est bien plus proche au niveau du ressenti des ébats amoureux entre deux corps22 février 2019 à 12 h 19 min #33101bzo
Participantj’ai peut-être enfin trouver la manière d’intégrer dans ma pratique
les contacts avec les doigts de mes parties génitalescar c’est bien le dernier questionnement technique, la dernière grosse incertitude,
le dernier gros point d’interrogation
qui me hante depuis des moisje les réintègre, je les exclus, dix , quinze fois au moins, c’est arrivé,
il faut comprendre que ma technique est une mécanique de précision,
comme un bolide de formule 1, le moindre petit mauvais réglage
et la magie n’est plus là, ou du moins est beaucoup moins làet ceci même si c’est mon corps qui est aux commandes, mon cerveau reptilien,
la technique est là qui permet de faire chanter le corps,
qui permet de faire monter les sensations les plus exquises des abyssesaussi donc je me suis beaucoup interrogé sur cette question,
la puissance animale de ces contacts est à double versant,
peut être un instant extraordinairement bénéfique et l’instant d’après
rompant des équilibres subtils qui permettent de faire chanter le corps dans son ensemble,
obtenir des nuances variées et subtiles,
sentir aussi en soi un crescendo, une progression de la tension sexuelledonc voilà,
là j’ai peut-être enfin une réponse définitive,
c’est grâce en fait à cette maîtrise qui est désormais totale chez moi
de céder les commandes de la séance à mon corps, par l’intermédiaire de mon cerveau reptilien,
c’est un passage de pouvoir qui n’est plus du tout aléatoire ou qui demande du temps,
je l’effectue en deux temps, trois mouvements
et je peux aussi faire des aller-retour entre mon poste de commande habituel dans ma tête, mon moi pensant
et puis retourner manœuvrer depuis tout mon corpsces aller-retour me permettent de forcer mon corps à faire certaines choses,
qu’il ne ferait pas de lui-même,
comme par exemple alterner des moments yeux ouverts et des moments yeux fermés,
si je commence la séance paupières ouvertes et que je n’envoie pas une commande expressément depuis ma tête
pour les fermer,
je vais rester ainsi , yeux fermés tout le long de la séance,
pourtant alterner de temps à autre, est très bénéfique,
yeux fermés bien sûr, les sensations sont vécus dans une chambre noire, au plus profond de nous-même,
on est plus capable de percevoir des tas de détails, de nuances, de subtilités
mais yeux ouverts, le plaisir est plus extériorisé et cela est bien agréable aussialors en alternant, on a un peu le meilleur des deux mondes
mais il faut trouver le bon rythme
et puis surtout maintenant cela ne me cause plus aucun problème
de reprendre un instant les commandes pour intimer l’ordre à mon corps de rouvrir les yeux,
après il restera ainsi autant de temps que je ne lui aurait pas exprimer l’ordre contraireces aller-retour entre mon moi pensant et mon moi reptilien avaient un coût avant,
perturbaient ma séance quelque peu
maintenant ce n’est plus du tout le cas, c’est réglé en quelques secondes
et le flot des sensations est à peine perturbé,
à condition bien sûr que je ne le fasse pas toutes les deux minutes,
d’où l’importance de trouver le bon rythme de cette alternancel’autre action qui exige aussi une intervention de mon moi pensant,
c’est autoriser les contacts avec mes génitaux ou pas,
donc voilà, je teste pour l’instant
où pendant quelques minutes, je laisse jouer mes doigts avec mes bijoux de famille
mais toujours de la façon que j’ai déjà décrite maintes fois,
ce ne sont pas des caresses et des attouchements des types qu’on peut appliquer lors de la masturbation, par exemplerien à voir,
c’est juste être en contact, même juste effleurer, un peu presser, c’est déjà largement assez,
des contacts très statiques, rarement des mouvements,
pour reprendre une image qui exprime bien ce que je ressens avec de tels types de contacts,
c’est comme si je branchais dans la prise une fiche
et qu’un courant extraordinaire fort sexuellement se répande dans tout mon bassin puis dans tout mon corpsdes ondes mâles donc qui se déversent dans mon A-pussy, la sensation de se faire l’amour
avec son propre sexe, devient tellement réaliste,
rien que de l’écrire, j’en ai des frissons partout
et je dois fermer les yeux et j’ai les doigts qui me démangent22 février 2019 à 14 h 05 min #33104bzo
Participantcette histoire de céder à volonté les commandes par l’intermédiaire du cerveau reptilien
à son corps,
elle n’est vraiment pas extraordinaire en soi,
elle est même assez banale, enfin sans doute pas pour nous, les hommes
mais j’en suis convaincu, toutes les femmes le font,
enfin celles qui sont bien dans leur corps et émancipée dans leur vie sexuellese lâcher totalement et se laisser emporter, suivant son instinct, suivant ses pulsions,
laissant s’exprimer librement sa libido,
chevaucher la vague intérieure,
l’élan vital en nous, l’élan tellurique en nous, l’élan animal en nous,
c’est bien de cela qu’il s’agit22 février 2019 à 23 h 04 min #33109bzo
Participantj’ai appris une belle leçon ce soir,
il ne faut pas essayer de forcer les chosesdes mois que j’essaie d’intégrer ces contacts entre mes doigts et mes génitaux à ma pratique,
avec les micro-séances, il n’y a aucun problème,
la nature des sensations que ce type de contacts procure,
va parfaitement avec l’essence-même de ces micro-séances,
le plus d’intensité en le moins de temps, le plus de richesse en le moins de temps,
une sensation de fuck entre deux portes tandis que les invités attendent au salon
et qu’on a prétexté d’aller chercher quelque chose à la cuisine,
pour ces moments, c’est juste parfait,
le mariage est juste parfaitpar contre pour ce qui est de mes séances au lit,
aussi bien en aneroless qu’avec masseur,
c’est une toute autre histoire,
elles ont leur spécificité et ce type de contacts va contre celles-ci,
cela je l’ai compris enfinj’étais occupé depuis une quinzaine de minutes en aneroless,
des longues vagues voluptueuses m’emportaient, me transportaient, m’enivraient,
toute cette sensualité qui coulait en moi, tout en finesse et en nuances tellement riches et variées,
c’est bien tout cela qui est la nature de mes voyages en A-less au lit
et quand j’ai suffisamment de patience,
je suis transporté jusqu’à des rivages lointains, de lente, douces et exotiques extases
avec parfois des images fabuleuses qui naissent dans ma chairvoilà la nature de mes expériences en aneroless au lit
et je ne dois pas essayer d’y incorporer, d’y amalgamer un type de contacts
qui va à l’encontre de ce type de sensations,
la danse de mes cuisses avec mes génitaux
s’accordent totalement à la douce et sauvage harmonie de ce que je vis durant mes séances au lit,
elles s’intègrent parfaitement
mais les contacts avec les doigts n’ont rien à faire ici,
cela je viens de le comprendreidem pour mes séances au lit avec masseur, elles ont aussi leurs spécificités
et ici aussi ces contacts dénaturent la nature profonde, l’essence des sensations
que je peux espérer de ces moments-làchapitre clos,
enfin - AuteurArticles
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