20 sujets de 121 à 140 (sur un total de 739)
  • Auteur
    Articles
  • #33056
    aneveil
    Participant

    Bonjour @bzo,

    Je vis quelque chose d’assez proche en ce moment, (depuis quelques jours)
    des séances vraiment éclair et totalement impromptues.

    Il me suffit de dire à ma femme intérieure la formule magique du genre :
    “Je te laisse les rênes, prends possession de mon corps, seule toi possède la clef de contact”
    Je sens ma poitrine, les tétons qui deviennent sensibles frémissent,
    je sens mes seins hyper sensibles, mes lèvres aussi frissonnent et mon bassin se mets en mouvement.
    Je suis instantanément envahi par des vagues d’orgasmes dans la béance de mon corps (chakra racine),
    une main tremblante vient alors caresser mon périnée et mon anus
    qui se mets automatiquement à pomper et je pars dans les montagnes Russes…

    Je tremble, je gémis et j’ai vraiment du mal à terminer ce message… 😉

    #33057
    bzo
    Participant

    hello @aneveil

    hé hé , être pareillement habité,
    être capable d’éveiller de pareils délices en soi

    ce sont des expériences tellement singulières, tellement extrêmes
    que cela me paraît presque relever du miracle
    qu’elles semblent si proches par les résultats qu’elles produisent

    cela fait vraiment plaisir de lire cela

    #33071
    bzo
    Participant

    je me suis injecté ma première dose, seulement vers minuit aujourd’hui,
    j’ai fait durer le plaisir, je me suis retenu

    en fait je peux faire à peu près n’importe quoi,
    une fois que je lâche les chevaux en moi

    hum, c’est faux, cela peut paraître comme cela, peut-être dans certains de mes textes
    mais en fait, c’est totalement faux, ce serait trop facile,
    il faut qu’une action physique adéquate vienne à la rencontre de ce qui s’éveille en moi,
    un peu comme deux silex sont frappés l’un contre l’autre, d’une façon assez précise
    pour que les myriades d’étincelles du plaisir puissent naître dans la chair

    il y a donc une sorte d’adéquation qui doit survenir,
    tout le maelstrom que j’éveille en moi,
    m’offrant la possibilité d’éprouver hors de mes frontières,
    serait en pure perte
    si mes mains, mon bassin, mes contractions, enfin toutes mes différentes actions,
    ne parviennent pas à saisir leur chance

    dans toutes les pratiques , mêmes les plus statiques,
    c’est comme cela,
    il faut toujours qu’il y a au moins un brin d’action externe de notre part
    qui aille à la rencontre de ce que l’on parvient à faire monter en nous de nos abysses

    #33072
    bzo
    Participant

    ce que je voulais dire juste au-dessus, pas sûr que ce message est assez clair,
    c’est que les sensations sont la résultante
    de la combinaison d’une action physique, aussi minimum soit-elle
    et d’une action intérieure

    l’action physique, peut être juste symbolique, pour ainsi dire,
    une sorte de déclencheur
    comme elle peut être plus élaborée, plus complexe, comme chez moi
    où tous mes gestes, tous mes mouvements doivent entrer dans un certain moule,
    concourir à la sensation que je me fais l’amour,
    la sensation d’une interaction entre deux corps,
    en d’autres mots, quand je me caresse, j’ai la sensation de caresser un autre corps,
    j’ai vraiment la sensation d’une interaction entre deux corps

    tous mes gestes, tous mes mouvements sont donc indifféremment
    tour à tour ressentis comme ceux d’un homme et d’une femme engagés dans un corps à corps amoureux,
    enfin c’est la sensation que je dois parvenir à créer, que je dois parvenir à vivre,
    tout cela est possible grâce à une lente reprogrammation de mes sensations,
    les associant avec les gestes, les mouvements
    pour pouvoir recréer et pouvoir vivre un acte amoureux comme si j’étais à deux,
    un pôle masculin et un pôle féminin engagés dans des ébats voluptueux et torrides

    quant à l’action intérieure, il est beaucoup plus difficile de mettre des mots dessus,
    pourtant c’est bien la partie la plus importante,
    c’est la partie immergée de l’iceberg,
    c’st un mélange en fait, se laisser aller, s’ouvrir, ce sont des mécanismes mentaux , en fait,
    on s’ouvre, on s’ouvre, on s’ouvre, on relâche toutes ses défenses,
    ce sont des mécanismes fondamentalement féminins durant l’acte amoureux,
    on s’en remet à l’ivresse, au délire de la chair, on ne résiste pas,
    on se laisse aller, on se laisse entraîner,
    on n’est plus que béance
    et on est habité plus que par une seule envie, c’est que le plaisir nous pénètre de toutes parts,
    que tout notre être ne soit plus qu’un sexe géant dans lequel pénètre le plaisir

    personnellement tout cela se met automatiquement en place
    en laissant mon moi pensant s’éteindre et laissant mon moi animal, mon cerveau reptilien,
    prendre la direction des opérations,
    j’ai vraiment dans ces moments-là la sensation que mon cerveau est partout dans mon corps
    et que ma tête n’est plus qu’une éponge imbibée de sensations
    où il n’y a plus la place pour aucune pensée

    je pense avec ma rate, je pense avec ma jambe, je pense avec mon épaule,
    je pense avec mon sang, je pense avec mon sexe, je pense avec ma prostate,
    dans ces moments-là,
    ma jambe imagine mon plaisir, ma rate imagine mon plaisir, mon épaule imagine mon plaisir,
    mon sang imagine mon plaisir, mon sexe imagine mon plaisir, ma prostate imagine mon plaisir

    tout a libre cours et toutes les forces vives des profondeurs sont libérées

    #33073
    bzo
    Participant

    mon A-pussy est devenu tellement tellement réactif,
    que quand durant une micro-séance dans mon fauteuil de bureau, je lève un peu une fesse
    et y introduit quelques doigts, que je démarre en même temps une contraction,
    j’ai l’impression que je vais défaillir,
    ces bouts de chair qui s’introduisent en moi, me font un tel effet

    mes entrailles s’enflamment
    et tout mon corps est traversé de soubresauts,
    je reste ainsi le cul de travers, deux, trois doigts bien enfoncés
    et je bouge le bassin, effectue de lents mouvements de va et vient prolongés par des contractions
    et me sens devenir fou de plaisir,
    j’ai du feu partout en moi, je halète et j’ai envie de hurler, de hurler

    #33076
    bzo
    Participant

    malgré tout le potentiel de plaisir,
    je me rends compte que chaque fois que je pense pratiquer,
    je ne pense jamais spontanément séance avec masseur

    il faut que je me force à chaque fois,
    un peu comme à la piscine, quand on est au bord de l’eau plus froide que la température du corps,
    il y a toujours une résistance à surmonter

    le fait est qu’avant la séance, je ressens instinctivement le masseur comme un intrus,
    et la pensée de l’insérer d’abord comme à un acte intrusif,
    après une fois qu’il est en place, que les muscles se sont bien détendus,
    se sont bien habitués à l’intrus en silicone
    il fait peu à peu comme partie de moi
    et à la fin de la séance, quand je l’enlève,
    j’ai l’impression d’arracher de ma chair quelque chose
    d’arracher quelque chose qui a fait corps avec ma chair

    #33077
    bzo
    Participant

    plus que jamais ma pratique est une danse,
    une lente danse sensuelle, érotique, avec moi-même,
    un slow lascif serré tout contre moi-même,
    caressant ma chair, pressant ma chair,
    me berçant jusqu’à l’étourdissement, me berçant jusqu’à l’éblouissement

    l’élan de mon corps,
    j’ai juste qu’à me laisser emporter par l’élan de mon corps
    et ne plus penser à rien, juste à me laisser emporter par le rythme sensuel
    qui ne demande qu’à me bercer lascivement

    bientôt les sensations arrivent de toutes parts,
    entrent dans la danse
    et désormais c’est un véritable bal,
    un carrousel tournoyant, lumineux, un kaléidoscope soyeux

    et ça tourne, ça tourne,
    les amants sont dans ma chair,
    les amants s’ébattent dans ma chair,
    les amants ont mon poumon, les amants ont mon coeur,
    les amants animent mes membres, les amants animent mes organes

    harmonie silencieuse, intemporelle, fuyante,
    elle court dans mes veines,
    elle a libre cours dans mes veines,
    elle entre de tous côtés, elle sort de tous côtés

    #33078
    bzo
    Participant

    bon dieu, quels moments encore,
    cela n’aura duré qu’une ou deux minutes
    mais toutes les forces sexuelles, toutes les forces érotiques,
    étaient libérées en moi

    je me frottait comme une chatte en chaleur contre le coin de la table,
    je gémissais, je haletais,
    écartais de plus en plus les jambes
    et sentais mes entrailles comme de la lave en fusion

    quels moments érotiques, quels moments de pur coït animal,
    le cul comme enflammé, le cul comme un geyser, le cul comme un orchestre en folie

    #33079
    bzo
    Participant

    en écho à mes deux derniers messages,
    par moments c’est un lent cours harmonieux, majestueux, sinuant lascivement,
    surtout au lit

    puis à d’autres, c’est un torrent bouillonnant, torride, animal,
    surtout mes micro-séances

    #33081
    bzo
    Participant

    cela coule, un cours me traverse,
    je suis pris dans un cours

    je ressens ce que j’ai envie de ressentir,
    je ne suis qu’un intercesseur
    du masculin et du féminin en moi

    je me suis rendu compte que mes mouvements et mes gestes,
    étaient en même temps masculin et féminin,
    ils étaient les deux ensemble,
    c’est ainsi que mon corps se fait l’amour partout,
    pas une partie de mon corps qui ne me fait pas l’amour,
    qui ne se fait pas l’amour

    mes gestes me font l’amour
    car le masculin et le féminin y sont entremêlés,s’y ébattent,
    il me suffit de bouger un peu et déjà je me fais l’amour,
    n’importe quel geste entraîne la mise en route d’une immense, d’une profonde, machinerie interne
    qui éveille des frissons, de la chaleur partout en moi,
    du nectar se met à couler partout en moi,
    des vagues langoureuses, des courbes lascives se mettent à circuler partout en moi

    je n’ai plus qu’à faire n’importe quoi,
    surtout toujours faire n’importe quoi, c’est ainsi que cela marche le mieux,
    ne rien réfléchir, juste faire n’importe quoi, n’importe comment
    et c’est un carrousel de sensations changeantes, sans cesse changeantes

    bonheur de vivre des moments pareils,
    notre chair est un continent à explorer
    qui donne directement sur le ciel le plus vaste qui soit

    #33082
    bzo
    Participant

    libérer toutes les forces en moi,
    me sentir parcouru d’ondes,
    me sentir comme un tambour vibrant langoureusement

    mes doigts comme vous me faites du bien,
    ma peau vous aime,
    ma petite fente vous aime,
    vous faites naître mes gémissements,
    vous faites chanter mes abysses

    je suis écartelé, je suis fouillé,
    amour, amour, comme tu m’emplis

    #33083
    bzo
    Participant

    je suis assis sur mon coin de table favori, les jambes écartées
    au fur et mesure de mes lents mouvements,
    montant un peu, descendant un peu, glissant, ondulant, me frottant,
    me pressant, écartant mes cuisses pour sentir le bois entrer un peu en moi,
    me frottant, me frottant de plus en plus langoureusement

    je le sens tout contre mon périnée, glisser maintenant plus bas, contre la fente de mon cul,
    écartant la chair, poussant la chair, pressant la chair
    mon A-pussy est en flamme au milieu de tout cela, mon A-pussy hurle au milieu de tout cela,
    j’appuie un peu bien contre mon trou-trou, il s’enfonce encore plus,
    mes entrailles fondent, j’ai de la lave partout dans mon ventre,
    je fais de petits mouvements latéraux,
    je me cabre, je me cabre, pour bien sentir le bois presser encore un peu plus en moi
    des légers mouvements de va et vient, de légers mouvements de haut en bas,
    mes mains pressent mes seins, les rudoient un peu, les rudoient affectueusement

    mon bassin danse, léger balancement lascif contre le coin de bois
    qui presse impassiblement tellement délicieusement tout la région,
    toujours je monte, je descend, toujours je me frotte,
    je suis de plus en plus en feu, de plus en plus gémissant,
    je ne suis plus qu’un bassin et un cul se frottant, se pressant
    contre un corps inerte le faisant jouir à répétition

    mes mains caressent mes flancs, ma poitrine
    tandis que des contractions montent inlassablement
    vagues puissantes d’une marée, vagues puissantes d’une marée irrésistible,
    comme je crie, oh comme je crie

    #33084
    bzo
    Participant

    le nectar qui circulait en moi,
    était tellement riche, tellement dense, chargées de tellement de nuances et de finesse,
    avait des caractéristiques si épanouissantes, avait des caractéristiques si voluptueuses,
    que je me sentais comme une plante avec son système de millions de racines, de radicelles
    buvant, s’imprégnant,
    s’imprégnant, buvant

    de tous côtés en moi, je sentais mes cellules
    comme tétant un nutriment essentiel, comme tétant un nutriment vital,
    ma chair s’imbibait, ma chair commençait à patauger dedans,
    je me tordais de plaisir sur mon lit, j’ondulais de plaisir sur mon lit

    une belle plante grasse au feuillage resplendissant, sûrement
    à en juger par mes gémissements tellement dégoulinant d’échos de chair enivrée,
    je me sentais appartenir au cycle végétal,
    je me sentais appartenir au cycle végétal, souverain, omniprésent, omnipotent,
    parce que comme noyé, absorbé passivement, dans un système beaucoup plus grand que moi

    en même temps quelque chose d’extraordinairement carnivore était en train de se passer là en moi aussi,
    de la barbaque était en train d’être consommée, de la barbaque était en train d’être consumée,
    à pleines dents, crue, du sang giclant partout,
    la pompe à plaisir siphonnait,
    la pompe à plaisir siphonnait sans relâche à pleine puissance en moi

    #33087
    bzo
    Participant

    pfiou, comme c’est désert ici,
    on se croirait dans une de ces villes fantômes dans le far west
    qui périodiquement s’emplit de quelques aventuriers en quête de l’or de leurs entrailles

    un peu malade depuis hier, de la fière, gorge qui fait mal,
    libido un peu en berne,
    fonctionne en mode mineur pour l’instant,
    tel un guitariste penché sur son instrument qui s’essaie à de nouveaux accords,
    je laisse s’installer le silence
    puis je fais monter une note puis une deuxième,
    ainsi bien à l’écoute, une petite musique tout à fait charmante, tout à fait sensuelle
    m’a fait passer de bons moments

    avec comme je l’écrivais juste au-dessus des tas de sensations nouvelles,
    ce corps est tellement coopératif quand on est à son écoute, à son service,
    mes mains se déplaçaient lentement, un peu partout,
    la plupart du temps très lentement,
    moins de contractions que d’habitude,
    j’espaçais les sensations à dessein , ainsi augmentant ma concentration,
    je parvenais vraiment à bien déguster chaque nuance, chaque coloris

    cela ne s’emballait pas, de temps à autre même,
    je laissais un doigt effleurer une couille, mon gland,
    causant ainsi une mini-explosion tout à fait bienvenue
    mais dans l’ensemble j’étais à l’écoute de nuance subtiles, calmes , pastels

    j’ondulais et me contorsionnais beaucoup
    tout en laissant mes mains vagabonder sur tout mon corps,
    comme d’habitude mes parties génitales et mes cuisses avec leur danse bien à eux
    qui produisait constamment un délicieux nectar qui se répandait un peu partout

    je sentais bien mes deux postes de commande,
    un dans ma tête désertée pour le moment
    mais où tout les instruments fonctionnaient, clignotaient,
    des tas de commandes, de suggestions essayaient de s’imposer depuis là-bas
    mais désormais j’ai une totale maîtrise
    et je suis plus bas dans tout mon corps, conduisant les débats avec mon corps,
    mon imagination directement au prise avec mes membres, mes mains
    sans passer par ma tête

    cette sensation est vraiment étonnante dans ma tête
    d’un poste de commande abandonné par son pilote pour l’instant
    mais qui continue de recevoir des tas d’informations,
    qui essaie régulièrement d’envoyer des directives vers mon corps
    mais j’ai bien appris à ne rien écouter,
    aussi persuasif l’argument ou la suggestion, semble être
    et je laisse mon corps improviser

    enfin ce n’est même pas improviser,
    comme je l’ai écrit plus haut,
    c’est comme si mon imagination, ma fantaisie, étaient directement partout dans mon corps
    et qu’ainsi une chorégraphie délicieuse, instantanée, se met en place
    avec mes pulsions, mon instinct aussi participant massivement,
    je les sens comme un élan animal en moi, un élan primaire en moi,
    m’animant

    une fusée avec plein d’étages en action
    mais pas la tête, elle se repose, elle est juste empli de frissons, de chaleur soyeuse, de vagues voluptueuses
    je ne peux pas l’empêcher de fonctionner
    mais je peux faire comme si de rien n’était avec ses directives, ses commandes,
    par moments c’est comme du slalom entre des obstacles,
    ma tête essaie de reprendre les commandes
    mais la plupart du temps tout de même en fait,la piste est à peu près libre
    et je suis comme un danseur s’élançant sans arrière-pensée
    guidé par les seules lois d’une attractivité mystérieuse dans mon sang

    #33088
    bzo
    Participant

    et avant de me coucher,
    nu comme un ver dans mon fauteuil, je m’empalais sur deux, trois doigts,
    immédiatement je me sentais comme un pantin désarticulé gracieusement,
    les contractions viennent directement à leur rencontre, les enveloppent, les prolongent,
    ensemble ils mettent le feu à toute la région

    tout mon corps bientôt, n’est plus qu’un brasier incandescent
    et je suis en mode liane lascive plus que jamais autour de ce pal que je sens en moi,
    qui semble monter puissamment dans mes entrailles,
    autour duquel je remue , autour duquel je me sens en rut et remuant sans pudeur et sans tabou,
    je le caresse de mes muscles intérieurs, je l’enlace,
    je le lèche, je me frotte à lui avec tous mes boyaux, avec mon sang

    je sens toute la puissance du féminin à l’oeuvre en moi,
    comme c’est divin,
    je palpe un sein tout en l’avalant goulûment du regard,
    comme si je voulais le gober

    une contraction vigoureuse, je ferme les yeux ,
    je me laisse entraîner vers les profondeurs,
    quelle plongée, comme cela ondule partout en moi,
    ce chaloupement voluptueux, toutes ces courbes sensuelles qui semblent naître partout en moi

    je dois avouer que c’est assez éprouvant pour le poignet
    car je pèse dessus de tout mon poids
    et je bouge par moment, assez frénétiquement,
    il est rare que je parvienne à tenir plus de quelques minutes
    et c’est bien dommage car cette posture est absolument divine

    #33093
    bzo
    Participant

    avec mes cuisses et mes parties génitales
    se frottant, se pressant, inlassablement les uns contre les autres,
    j’ondulais en mode liane lascive plus que jamais
    et mes mains aussi sans cesse errant partout, tranquillement, lentement,
    je goûtais ainsi une telle variété de sensations, une telle richesse de sensations variées et subtiles
    que j’espaçais mes contractions, histoire de ne pas croître trop vite la tension sexuelle,
    de ne pas décoller trop vite,
    juste rester ainsi, dégustant tout ce kaléidoscope si coloré, si changeant

    au bout d’une petite demie heure ainsi,
    de très fins orgasmes sont arrivés les uns après les autres, en chapelet,
    je n’en avais jamais encore eu de comme cela,
    d’une telle finesse soyeuse, d’une telle limpidité lumineuse,
    l’impression que du cristal résonnait partout en moi,
    c’était saisissant,
    tout mon intérieur semblait résonner comme du cristal
    me tordais langoureusement sur mon lit,
    mes doigts s’entremêlaient à mon torse, à mes épaules, à mes seins,

    étendant de temps à autre de leur long les bras derrière la tête,
    l’un caressant tour à tour l’autre, l’un enflammant tour à tour l’autre,
    ma tête comme un métronome allant de gauche à droite, de droite à gauche,
    emplie de soie frissonnante traversée de vagues de chaleur

    #33094
    bzo
    Participant

    une caresse n’est rien qu’une coquille vide si vous ne l’habitez pas,
    si vous ne vous investissez pas entièrement dedans

    habiter une caresse dans notre pratique,
    c’est être prêt aussi à la recevoir,
    la main est ardente, curieuse, intrépide,
    la peau dessous, aussi

    c’est une question de disposition d’esprit, d’ouverture d’esprit,
    d’exacerbation et de reprogrammation de notre libido,
    une façon de solliciter le plaisir qui n’a rien à voir avec la masturbation,
    qui est bien plus proche au niveau du ressenti des ébats amoureux entre deux corps

    #33101
    bzo
    Participant

    j’ai peut-être enfin trouver la manière d’intégrer dans ma pratique
    les contacts avec les doigts de mes parties génitales

    car c’est bien le dernier questionnement technique, la dernière grosse incertitude,
    le dernier gros point d’interrogation
    qui me hante depuis des mois

    je les réintègre, je les exclus, dix , quinze fois au moins, c’est arrivé,
    il faut comprendre que ma technique est une mécanique de précision,
    comme un bolide de formule 1, le moindre petit mauvais réglage
    et la magie n’est plus là, ou du moins est beaucoup moins là

    et ceci même si c’est mon corps qui est aux commandes, mon cerveau reptilien,
    la technique est là qui permet de faire chanter le corps,
    qui permet de faire monter les sensations les plus exquises des abysses

    aussi donc je me suis beaucoup interrogé sur cette question,
    la puissance animale de ces contacts est à double versant,
    peut être un instant extraordinairement bénéfique et l’instant d’après
    rompant des équilibres subtils qui permettent de faire chanter le corps dans son ensemble,
    obtenir des nuances variées et subtiles,
    sentir aussi en soi un crescendo, une progression de la tension sexuelle

    donc voilà,
    là j’ai peut-être enfin une réponse définitive,
    c’est grâce en fait à cette maîtrise qui est désormais totale chez moi
    de céder les commandes de la séance à mon corps, par l’intermédiaire de mon cerveau reptilien,
    c’est un passage de pouvoir qui n’est plus du tout aléatoire ou qui demande du temps,
    je l’effectue en deux temps, trois mouvements
    et je peux aussi faire des aller-retour entre mon poste de commande habituel dans ma tête, mon moi pensant
    et puis retourner manœuvrer depuis tout mon corps

    ces aller-retour me permettent de forcer mon corps à faire certaines choses,
    qu’il ne ferait pas de lui-même,
    comme par exemple alterner des moments yeux ouverts et des moments yeux fermés,
    si je commence la séance paupières ouvertes et que je n’envoie pas une commande expressément depuis ma tête
    pour les fermer,
    je vais rester ainsi , yeux fermés tout le long de la séance,
    pourtant alterner de temps à autre, est très bénéfique,
    yeux fermés bien sûr, les sensations sont vécus dans une chambre noire, au plus profond de nous-même,
    on est plus capable de percevoir des tas de détails, de nuances, de subtilités
    mais yeux ouverts, le plaisir est plus extériorisé et cela est bien agréable aussi

    alors en alternant, on a un peu le meilleur des deux mondes
    mais il faut trouver le bon rythme
    et puis surtout maintenant cela ne me cause plus aucun problème
    de reprendre un instant les commandes pour intimer l’ordre à mon corps de rouvrir les yeux,
    après il restera ainsi autant de temps que je ne lui aurait pas exprimer l’ordre contraire

    ces aller-retour entre mon moi pensant et mon moi reptilien avaient un coût avant,
    perturbaient ma séance quelque peu
    maintenant ce n’est plus du tout le cas, c’est réglé en quelques secondes
    et le flot des sensations est à peine perturbé,
    à condition bien sûr que je ne le fasse pas toutes les deux minutes,
    d’où l’importance de trouver le bon rythme de cette alternance

    l’autre action qui exige aussi une intervention de mon moi pensant,
    c’est autoriser les contacts avec mes génitaux ou pas,
    donc voilà, je teste pour l’instant
    où pendant quelques minutes, je laisse jouer mes doigts avec mes bijoux de famille
    mais toujours de la façon que j’ai déjà décrite maintes fois,
    ce ne sont pas des caresses et des attouchements des types qu’on peut appliquer lors de la masturbation, par exemple

    rien à voir,
    c’est juste être en contact, même juste effleurer, un peu presser, c’est déjà largement assez,
    des contacts très statiques, rarement des mouvements,
    pour reprendre une image qui exprime bien ce que je ressens avec de tels types de contacts,
    c’est comme si je branchais dans la prise une fiche
    et qu’un courant extraordinaire fort sexuellement se répande dans tout mon bassin puis dans tout mon corps

    des ondes mâles donc qui se déversent dans mon A-pussy, la sensation de se faire l’amour
    avec son propre sexe, devient tellement réaliste,
    rien que de l’écrire, j’en ai des frissons partout
    et je dois fermer les yeux et j’ai les doigts qui me démangent

    #33104
    bzo
    Participant

    cette histoire de céder à volonté les commandes par l’intermédiaire du cerveau reptilien
    à son corps,
    elle n’est vraiment pas extraordinaire en soi,
    elle est même assez banale, enfin sans doute pas pour nous, les hommes
    mais j’en suis convaincu, toutes les femmes le font,
    enfin celles qui sont bien dans leur corps et émancipée dans leur vie sexuelle

    se lâcher totalement et se laisser emporter, suivant son instinct, suivant ses pulsions,
    laissant s’exprimer librement sa libido,
    chevaucher la vague intérieure,
    l’élan vital en nous, l’élan tellurique en nous, l’élan animal en nous,
    c’est bien de cela qu’il s’agit

    #33109
    bzo
    Participant

    j’ai appris une belle leçon ce soir,
    il ne faut pas essayer de forcer les choses

    des mois que j’essaie d’intégrer ces contacts entre mes doigts et mes génitaux à ma pratique,
    avec les micro-séances, il n’y a aucun problème,
    la nature des sensations que ce type de contacts procure,
    va parfaitement avec l’essence-même de ces micro-séances,
    le plus d’intensité en le moins de temps, le plus de richesse en le moins de temps,
    une sensation de fuck entre deux portes tandis que les invités attendent au salon
    et qu’on a prétexté d’aller chercher quelque chose à la cuisine,
    pour ces moments, c’est juste parfait,
    le mariage est juste parfait

    par contre pour ce qui est de mes séances au lit,
    aussi bien en aneroless qu’avec masseur,
    c’est une toute autre histoire,
    elles ont leur spécificité et ce type de contacts va contre celles-ci,
    cela je l’ai compris enfin

    j’étais occupé depuis une quinzaine de minutes en aneroless,
    des longues vagues voluptueuses m’emportaient, me transportaient, m’enivraient,
    toute cette sensualité qui coulait en moi, tout en finesse et en nuances tellement riches et variées,
    c’est bien tout cela qui est la nature de mes voyages en A-less au lit
    et quand j’ai suffisamment de patience,
    je suis transporté jusqu’à des rivages lointains, de lente, douces et exotiques extases
    avec parfois des images fabuleuses qui naissent dans ma chair

    voilà la nature de mes expériences en aneroless au lit
    et je ne dois pas essayer d’y incorporer, d’y amalgamer un type de contacts
    qui va à l’encontre de ce type de sensations,
    la danse de mes cuisses avec mes génitaux
    s’accordent totalement à la douce et sauvage harmonie de ce que je vis durant mes séances au lit,
    elles s’intègrent parfaitement
    mais les contacts avec les doigts n’ont rien à faire ici,
    cela je viens de le comprendre

    idem pour mes séances au lit avec masseur, elles ont aussi leurs spécificités
    et ici aussi ces contacts dénaturent la nature profonde, l’essence des sensations
    que je peux espérer de ces moments-là

    chapitre clos,
    enfin

20 sujets de 121 à 140 (sur un total de 739)
  • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.